Grèce cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 15/08/1986 (10 ans) lieu: Porto Heli

Avec Sylvaine et ma mère direction Ancône en Italie. En bateau jusqu'à Patra. Nous sommes dans un club de vacances Nouvelles Frontières à Porto Heli. Il y a une île proche (Hydra) sur laquelle nous serons déposés en bateau pendant une après-midi. Nous verrons ensuite Athènes, et tout ses trésors. Il sera ensuite temps de rentrer chez nous. Des paysages magnifiques mais déserts nous émerveillerons en chemin. Ma mère pensait qu'il n'était pas nécessaire de réserver le bateau vers l'Italie, et nous sommes un peu pressés. Il n'y a plus de places sur le bateau. Du coup, il va falloir passer par la Yougoslavie, et foncer en voiture. Le premier jour, nous nous arrêtons pour acheter des légumes sur le bord de la route. Nous allons ensuite faire un pique-nique dans l'actuelle Serbie, qui sera écourté car des gens s'approchaient de nous. Nous dormons au camping de Belgrade, brrr, l'ambiance est glaciale. Le lendemain matin, nous prenons rapidement notre petit déjeuner, puis sans nous arrêter nous roulons pour vite sortir de ce pays arrêté dans le temps, et terriblement anxiogène. (écrit le: 2011-09-07) catégorie: voyages année: 1986

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Rentrée à St Leu la Forêt cliquez pour afficher en grand

date: lundi 01/09/1986 (10 ans) lieu: St Leu la forêt

Ça y est, j'entre en 6ème. Je suis terrifié à l'idée d'aller au collège. Ce n'est pas tant le fait d'aller à l'école qui me gêne que d'arriver dans un groupe déjà constitué. Mes futurs camarades de classe étaient ensemble en CM2, moi j'arrive de nulle part. Le matin de la rentrée, je fais ma crise. Je me retient aux poignées des portes de l'appartement mais ma mère arrive quand même à me porter jusqu'à la sortie. Devant l'entrée du collège, on énonce les noms des élèves par classe. J'ai un pic de stress quand ils prononcent mon nom.
(écrit le: 2011-08-05) catégorie: scolarité année: 1986

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Allemand première langue cliquez pour afficher en grand

date: mercredi 01/10/1986 (10 ans) lieu: St Leu la Forêt

Comme tous les enfants de parents enseignants, je fais allemand première langue au collège. D'abord parce que nous avons des heures de cours en plus, ma mère sait que je suis en classe plutôt que dans la cours de récréation! Ensuite, c'est bien connu, les classes d'élèves qui font allemand en première langue sont meilleures que les autres. Me voici donc dans un groupe manifestement plus intelligent que moi. Comme je suis de la fin de l'année, j'ai en plus de cela un petit retard de croissance sur les autres. Je suis déjà à l'écart, du fait de ma timidité. Premier cours de langue vivante N°1. Mme Cazenave, une femme d'origine allemande, nous lit la première leçon du livre illustré qui nous a été confié au début de l'année, "Komm mit nach Deutschland". Stefen et Uwe, deux collégiens allemands, se rencontrent dans la rue. Ils se saluent, et se demandent tout simplement s'ils ne vont pas aller jouer au football sur le terrain de jeu (?). Notre professeur d'allemand met en route la bande magnétique audio. Il s'agit d'une mince bobine accrochée à une sorte de lecteur relié à un haut-parleur de couleur noire. "-Hallo Stefen -Hallo Uwe -Wohin gehst du ? - Auf den Spielplatz -Willst du Fußball spielen ? -Ja natürlich -Moment, ich komme auch !". Puis une flûte joue un petit morceau. La raison pour laquelle je m'en souviens encore, c'est qu'il fallait apprendre le dialogue par coeur. Tous les cours vont être basés sur des discussions virtuelles entre de jeunes élèves allemands. On apprend à conjuguer les verbes et à maîtriser la grammaire complexe de la langue de Goethe. Enfin, maîtriser c'est un grand mot... Le but de ces exercices consiste à noter notre application à faire la différence entre le datif et le gérondif, et à connaître le genre des noms propres qui traversent les discussions de "Stefen" et "Uwe". Nos évaluations sont entièrement basées sur des devoirs écrits dans lesquels on doit restituer ce que l'on a péniblement retenu. Ce n'est pas glorieux, mais à la fin de l'année, je ne savais toujours pas tenir une simple discussion sur la pluie et le beau temps en langue allemande. A de rares exceptions près, ceux qui ont appris l'allemand à l'école ne s'en servent jamais dans leur vie professionnelle. D'abord parce que les allemands sont très bons en langues étrangères, et ensuite parce que l'anglais s'est imposé en Europe comme langue "par défaut". Ce qui ne veut pas dire que ceux qui ont appris l'anglais dans une école française sachent le parler. On peut se demander d'une manière générale pourquoi le système éducatif français met l'accent sur l'écrit plutôt que sur l'oral. Combien d'élèves de troisième sortent du collège en sachant conjuguer les verbes irréguliers en anglais, mais seraient incapables à Londres de demander un « fish and chips » à un vendeur dans la langue de Shakespeare ?... (écrit le: 2012-07-01) catégorie: scolarité année: 1986

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Anniversaire avec les anciens amis cliquez pour afficher en grand

date: samedi 29/11/1986 (11 ans) lieu: St Leu la Forêt

Mes amis de Colombes ont fait le déplacement pour venir fêter mon anniversaire. Quelle chance, la distance en aurait rebuté plus d'un. En plus, il fait très froid, comme souvent fin novembre. Je porte plusieurs vêtements les uns sur les autres, avec un Teddy bleu et rouge par dessus. C'est sûr, je ne reverrais plus certains d'entre eux, même si je retourne souvent à Colombes pour voir mon père. En attendant, je leur montre les terrains de jeu de la résidence des Diablots, et je m'amuse avec des copains qui me manquent. C'est déjà l'heure de partir, cette journée sera passée trop vite. (écrit le: 2011-08-20) catégorie: anniversaires année: 1986

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Une swatch sur les Champs-Élysées cliquez pour afficher en grand

date: samedi 06/12/1986 (11 ans) lieu: Paris

Pour notre anniversaire, mon père et Christine vont nous offrir une montre Swatch. Je n'avais jamais mis les pieds dans la boutique des Champs-Élysées et j'étais émerveillé par tous les modèles exposés. Je me souviens des montres colorées, brillantes, elles étaient toutes originales, on peut dire aussi un peu 'kitsch'. La plupart d'entre elles sont complètement démodées aujourd'hui. J'ai flashé sur une montre transparente, avec un cercle jaune-vert fluorescent tout autour du boitier. L'aiguille des heures est rose fluo, celle des minutes représente un éclair blanc et la trotteuse est vert foncé. Le bracelet est en plastique gris. C'est celle là que je veux, elle me plaît! Le modèle s'appelait 'Techno Sphere'. Ma grande soeur a choisi également une montre partiellement transparente. Elle était plus petite (bien sûr, un modèle féminin). Le décor au fond du boîtier représentait une paysage marin stylisé: le bleu du ciel, la mer turquoise et des végétaux au premier plan. Pour suivre cette logique, les deux morceaux du bracelet étaient bleu ciel en haut et bleu turquoise en bas, avec une boucle rouge. C'était le modèle 'Black Coral'. On est sorti de la boutique avec les longues boîtes transparentes contenant nos montres, et on était vraiment contents. Je crois qu'ils n'auraient pas réussi à trouver un plus beau cadeau d'anniversaire à nous faire que celui-là. Malheureusement, nous n'en avons pas vraiment pris soin. Ces montres sont fabriquées dans un plastique assez fragile, et leur point faible est le cadran qui se raye très facilement. J'étais également déçu par la qualité du plastique transparent du boitier qui devenait de plus en plus jaune, et le bracelet s'abîmait. Au bout d'un an ou deux, on ne pouvait plus les mettre. La Swatch est un produit périssable, un accessoire de mode qui capte l'essence d'une époque. J'étais assez amoureux de celle-là. (écrit le: 2014-07-24) catégorie: cadeaux année: 1986

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La Mode, une industrie de pointe cliquez pour afficher en grand

date: samedi 27/12/1986 (11 ans) lieu: Paris

Mon père se passionnait toujours pour l'art textile. Son magazine évoquait les artistes et les techniques liées à cette activité. Il avait participé à la préparation d'une exposition à la Cité des sciences et de l'industrie. Un numéro de son magazine bi-mensuel décrivait les stands et servait de catalogue à cette occasion. Ce journal de grande taille, "Textile Arts industries" avait une couverture en couleur, mais la plupart des pages étaient en noir et blanc. De grand artistes, mais également des mécènes, étaient présents pour l'évènement. Cette expo, dont il était l'un des commissaires, représentait les avancées technologiques liées à la mode. La mécanique, la robotisation, mais également la chimie, ont radicalement changé notre façon de nous vêtir en quelques décennies. C'était l'époque du Minitel, et la micro-informatique était évidemment présente sur ces stands. Les appareils étaient fournis par la marque française "Bull", aujourd'hui disparue. Pour ma part, je me souviens avec difficulté de ce qui était présenté à cet espace Diderot, sur un espace relativement important. C'est la première fois que j'ai vu du tissu Lycra, sous forme d'une sorte de collant moulant fabriqué avec de l'élasthanne. Il y avait une machine, entourée de vitres en plastique transparent, qui pouvait fabriquer des chaussettes complètement personnalisées, juste en appuyant sur un bouton. On pouvait choisir la taille, la couleur et le motif qui était cousu dans la fibre. J'étais fier d'en rapporter une paire chez moi. Des écrans présentaient des individus, vêtus de manière futuriste, incrustés sur un paysage imaginaire. Il fallait faire correspondre (ou pas) le modèle avec l'univers dont il était issu. C'était « La Banque des Imaginaires ». Il y avait aussi des mannequins habillés avec des vêtements dont les tissus venaient des dernières nouveautés de la recherche scientifique. Un appareil permettait de faire l'essayage virtuel d'un vêtement par l'intermédiaire d'un écran. Cela préfigurait les évolutions technologiques que nous avons connues par la suite. C'est d'ailleurs surprenant qu'avec tout ces trouvailles, cette industrie de pointe ait disparue du continent européen. Qui sait, avec l'ère post-pétrole, serons-nous obligé de relocaliser toute la production de vêtements réalisés aujourd'hui en Asie... (écrit le: 2012-11-03) catégorie: expositions année: 1986

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En skate à Cergy cliquez pour afficher en grand

date: samedi 17/01/1987 (11 ans) lieu: Cergy-Pontoise

Avec mes anciens patins à roulettes, et une planche de lambris, j'ai fabriqué un skateboard. Il fallait dévisser les roulettes et faire des trous dans la planche de bois. Au bout de quelques jours, j'ai réussi à assembler les éléments ensemble. Les 8 roues n'étaient pas complètement alignées avec la planche, mais ça roulait. Il faut dire aussi qu'un vernis a été appliqué sur le bois, ce qui rendait la planche glissante. Pour tester ce bricolage pas très solide, il me fallait une surface lisse. C'est toujours plus agréable de rouler sans avoir de secousses. Mon copain Jean est de passage à la maison. Ma mère va nous accompagner en voiture faire un tour à Cergy, dans le nouveau quartier dessiné par Dani Karavan, l'"Axe majeur". Un immeuble de l'architecte Ricardo Bofill, le « Belvédère » y a été construit en 1985. Cet espace complètement épuré, avec un sol comme un carrelage en marbre, est parfait pour faire rouler mon skate. Nous allons donc de la Place de l'Horloge jusqu'à la tour du Belvédère. La planche de bois n'est pas très épaisse, et casse par endroits, sur les bords. Il fait extrêmement froid, et la rue est absolument vide. Le design totalement impersonnel des lieux, et l'impression de marcher dans une ville fantôme, me glacent le sang. Je pense que Jean ne s'amusait pas tellement. A un moment, j'ai du glisser du skate. Un morceau de bois m'est rentré dans le talon, et m'a légèrement entaillé le pied. Au retour, je vais donc boiter avec mon skate cassé sous le bras. (écrit le: 2012-12-23) catégorie: imprudences année: 1987

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La copie est translucide cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 13/03/1987 (11 ans) lieu: St Leu La Forêt

Ma prof d'Histoire-Géographie Mme LAFONT me terrifiait. Elle nous demandait d'apprendre nos leçons par coeur, pour demander à un des élèves au hasard ce qu'il a retenu du cours précédent. Cette prof était parfois comparée à une flingueuse. Nous avions également appris que son mari était décédé pendant la guerre d'Algérie. Grace à elle, je peux encore aujourd'hui citer de mémoire le nom de tous les pays africains de l'ouest à l'est et du nord vers le sud... Cette fois-ci, elle nous avait demandé de noter sur notre cahier de texte de lui rendre une rédaction dont j'ai oublié le sujet. J'ai pris du retard, et je n'avais pas eu le temps de terminer alors que le cours commençait après le déjeuner. J'ai rédigé la fin du devoir sur mon plateau à la cantine. Le plat principal ce jour là était accompagné de pommes de terre à l'huile. Au moment de rendre ma copie, je me suis rendu compte que le papier était transparent, à cause de l'huile, mais il était trop tard pour tout réécrire au propre. Pour tout dire, j'étais sur le peloton d'exécution "C'est inadmissible, vous me rendez un torchon, j'ai honte pour vous (...)". Finalement, j'ai eu une punition, et je crois que je n'ai plus jamais rendu de copie salie ou tâchée de toute ma vie. (écrit le: 2011-07-22) catégorie: scolarité année: 1987

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Les comprimés dans du Nutella cliquez pour afficher en grand

date: jeudi 30/04/1987 (11 ans) lieu: St-Leu-la-forêt

Je suis malade. Il faut que je prenne les médicaments que m'a prescrit le médecin. Ce sont des comprimés ronds et blancs, avec un goût amer. Sauf que je n'ai aucune envie de les manger, et je n'arrive pas à les gober. Pour ne rien arranger, il faut en prendre matin et soir. Le soir, ça va, mais le matin... tout le monde est pressé de partir. Ma mère a trouvé une astuce: les concasser et les mélanger à du Nutella. Il faut bien que je les avale après tout. Ce petit jeu va durer quelques jours, le temps indiqué sur l'ordonnance. Le problème c'est que le goût du chocolat à tartiner va me rappeler ces médicaments toute ma vie... (écrit le: 2012-04-22) catégorie: santé année: 1987

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Les têtards de l’Étang Godard cliquez pour afficher en grand

date: Dimanche 31/05/1987 (11 ans) lieu: St Leu la Forêt

Nous allions souvent nous promener en forêt le week-end. Comme beaucoup d'enfants, on traînait les pieds pour ce genre de sortie. Il y avait une balade plus tranquille que les autres, celle de l’Étang Godard: cela consistait à aller en voiture jusqu'au parking de l’Étang, puis à faire l'aller-retour de l'allée de la Croix Saint-Jacques. Ce chemin est plat, alors que les routes grimpent pas mal à cet endroit de la forêt. C'était le fin de l'après-midi et le concert de la nature était presque assourdissant. L'étang était d'une forme complètement circulaire, ce qui permettait aux gens de marcher tout autour. Des chiens, qui accompagnaient des promeneurs, allaient parfois tremper leurs pattes ou plongeaient pour chercher un bâton que leur maître avait lancé dans l'eau. En nous penchant au dessus de l'étang, on pouvait apercevoir des têtards qui cherchaient de la nourriture sur les berges. Il y avait de nombreuses espèces de grenouilles dans cette retenue d'eau fabriquée par l'homme. On avait amené un grand pot à confiture vide et son couvercle pour prendre quelques têtards et les observer. Et puis, comme on les avait attrapés, on les a ramenés à la maison. On avait même aménagé un aquarium dans ma chambre, pour les faire grandir et les voir se transformer progressivement. Ça sentait un peu l'eau croupie. Il y avait un niveau d'eau assez faible et une sorte de plan incliné pour leur permettre de grimper dessus dès qu'ils auraient des pattes. Peu ont survécus à leur nouvel environnement. Au bout de quelques jours, on a vu les survivants se métamorphoser, leurs petites pattes arrière étaient sortis pendant la nuit. On ne savait pas quoi leur donner à manger, je crois qu'on a mis du pain dans l'aquarium. Quand les derniers têtards ont commencé à avoir quatre pattes, le niveau de l'eau avait vraiment baissé. Le lendemain, c'est à mon retour de l'école que j'ai vu qu'il n'y avait plus d'eau, ni de spécimen vivant. Une forte odeur de marécage boueux emplissait alors ma chambre. J'ai tout jeté dans les toilettes. (écrit le: 2013-06-08) catégorie: enfance année: 1987

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La Cinq cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 12/06/1987 (11 ans) lieu: St Leu la Forêt

Je regarde les séries télé sur le cinquième chaîne. La télé de Berlusconi, comme on disait à l'époque, venait d'arriver avec son flot continu de séries américaines style Star Trek et compagnie...J'aime surtout K2000, Supercopter et Tonnerre mécanique. Ces séries mettent en scène des véhicules futuristes qui me font rêver. La moto de "Tonnerre mécanique" roule à 500 km/h dans les rues en évitant les autres véhicules dans le trafic. Il s'agissait en fait d'un trucage qui consistait à passer les images en accéléré, mais je marchais à fond. Je voulais aller aussi vite avec mon vélo mais je crois que je n'y suis jamais arrivé... La voiture de K2000 parle à son conducteur, et saute des précipices. L'hélicoptère de "Supercopter" est capable de disparaître des radars et envoie des missiles à tête chercheuse. Le point commune entre ces appareils est leur couleur noire brillante. J'arrivais à reproduire ces véhicules avec certains de mes jouets (en ajoutant un peu de feutre noir s'il le fallait!). Même si la programmation de la Cinq n'était pas d'un très haut niveau, c'était toujours plus amusant que ce qui passait sur les autres chaînes à ce moment là. Il y a un point sur lequel tout le monde sera d'accord: les publicités qui passaient entre deux programmes étaient vraiment navrantes... (écrit le: 2012-08-19) catégorie: télévision année: 1987

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Anniversaire avec les nouveaux amis cliquez pour afficher en grand

date: Dimanche 29/11/1987 (12 ans) lieu: St Leu la Forêt

J'ai demandé à quelques camarades de classe du collège de venir à mon anniversaire. Certains sont venus, et je suis content de les voir. Mon objectif était surtout de faire venir Élise Prats, dont je suis raide dingue. Cette fille arrive à plonger la tête la première dans la piscine, et elle ne fait pas de vagues quand elle traverse la surface de l'eau. J'oublie de préciser qu'elle est très jolie, mais parfois il suffit d'un détail pour tomber amoureux. Elle est venue avec un cadeau que j'ai gardé précieusement, un livre de "Contes des 1001 Nuits" illustré. (écrit le: 2011-08-11) catégorie: anniversaires année: 1987

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Amiga 1000 cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 25/12/1987 (12 ans) lieu: Colombes

J'ai un cadeau pour Noël. Il s'agit de l'ordinateur Commodore Amiga 1000. C'est une machine de couleur beige, reliée à un petit écran, un clavier et une souris. Cette appareil était utilisé dans les bureaux d'une rédaction dans un objectif professionnel, pour faire du traitement de texte. C'est un informaticien qui ne s'en servait plus: il travaillait avec mon père, sur le journal mensuel qu'il écrivait à l'époque: 'Textile Art'. Au premier abord, j'ai été surpris de voir ce que cette machine était capable de faire. Du son stéréo et des images en 4096 couleurs passaient par l'écran. J'ai assisté a beaucoup des démonstrations techniques auxquelles nous n'étions pas habitués à l'époque. J'avais même un joystick, nécessaire pour les jeux vidéos. L'inconvénient, c'est qu'il n'y a pas de disque dur, il faut changer les disquettes toutes les 2 minutes. Pas pratique. D'ailleurs, il faut mettre une disquette avec un programme spécial, 'Kickstart', pour démarrer le système d'exploitation, ou plutôt le 'Workbench' puisque c'était son nom. L'ordinateur était installé dans la chambre où nous dormions Sylvaine et moi, au premier étage de la maison de mon père. J'ai donc le droit d'essayer tous les programmes et les jeux le week-end et la moitié des vacances. Il y avait une sorte de programme de dessin très intuitif. Je m'en servais parfois pour m'amuser. Sur une disquette se trouvaient des dessins qu'un des amis de mon père, l'artiste Cueco, avait fait grâce à ce logiciel. Je crois qu'il avait fait une série de croquis qui représentaient des meutes de chiens. Mon père était très fier de posséder cette oeuvre numérique. Il faut avouer que pour moi l'utilisation principale de cette machine était ludique. J'ai rarement travaillé, ou essayé de programmer des logiciels ! Mon jeu préféré était "Test Drive". Il consistait à conduire des bolides de luxe dans ce qui semblait être une route de montagne. Chaque fois qu'on dépassait les vitesses autorisées, une voiture de flic se mettait à notre poursuite, il fallait alors doubler les véhicules sur cette route à deux voies sans percuter une voiture en contre-sens, rentrer dans un mur ou tomber de la falaise. Le jeu, fait par la société 'Accolade', était vraiment en avance sur le plan technologique. Par la suite, je vais découvrir qu'il est très facile de copier des jeux sur des disquettes vierges. Il suffit d'emprunter un jeu à un ami, puis de le copier avec un logiciel 'X-Copy'. C'est certainement ce qui a entraîné la faillite de la société Commodore en 1994. (écrit le: 2012-04-15) catégorie: informatique année: 1987

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Relais 4 x 100m cliquez pour afficher en grand

date: mercredi 02/03/1988 (12 ans) lieu: Ermont

Journée de compétition au Stade du complexe sportif Auguste Renoir. J'étais inscrit aux cours d'athlétisme au Collège Wanda Landowska de St Leu La Forêt. De temps en temps, nous participions à des épreuves sportives. Ces évènements nous permettaient de confronter notre niveau à celui des autres athlètes. Je m'étais spécialisé dans le saut en longueur et le sprint. Pour les autres disciplines, j'avais plus de mal. Ma croissance avait commencé, c'était l'époque de la puberté et des boutons d'acné... J'avais parfois moins mal aux jambes du fait des courbatures après les exercices du mercredi après-midi qu'à cause de ce changement physique. Par contre, ma force n'égalait pas celle de certains de mes concurrents au 100m. Notre professeur mettait beaucoup d'énergie et de motivation pour nous aider à nous surpasser. Nous avions appris la technique du passage de relais. Comment positionner la main gauche vers l'arrière lorsque l'on reçoit le bâton, puis tendre le bras droit vers l'avant lorsqu'on donne le bâton. Au cours de cette compétition, nous avions aligné notre équipe sur le 4 x 100m. Nous étions bien placés, dans un couloir du milieu à la suite des séries. Je finissais la course. Démarrage en 5ème position, mon passage de relais se passe bien, je passe la bâton dans ma main droite, puis dépasse deux concurrents et finis 3ème. J'étais content d'avoir offert une place sur le podium à mon équipe ! (écrit le: 2012-01-27) catégorie: sport année: 1988

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Une console dans le garage à vélo cliquez pour afficher en grand

date: jeudi 31/03/1988 (12 ans) lieu: St Leu La Forêt

Il y a un garage à vélo en bas de l'immeuble de l'avenue des Diablots dans lequel je vis. Cet endroit sombre permet de stocker des bicyclettes poussiéreuses à force de ne pas être chevauchées, des mobylettes ou des scooters. Ce jour là, j'aperçois une boîte en carton qui n'a rien à y faire. Comme un paquet cadeau, je me l'approprie et regarde ce qui s'y trouve. Une console de jeux Nintendo "Table Top" apparaît sous mes yeux ébahis. Elle doit appartenir à quelqu'un, mais pourquoi l'a-t-il (ou elle) laissée ici ? Je m'en empare, tellement je crève d'envie d'y jouer. Comme les "Game & Watch" auquel j'ai joué longtemps, cette console Nintendo dispose de deux modes de jeu dans un décor unique. Il s'agit d'une cimenterie, dans laquelle les camions s'arrêtent pour se recharger en ciment frais. Le jeu consiste à ouvrir les vannes sans quoi les réservoirs de l'usine se remplissent et débordent. Pour éclairer l'écran, il fallait mettre la console sous une lampe. Je joue en cachette. J'ai peur de me faire gronder, et en même temps je ne pense pas vraiment avoir volé cet objet. Le garage à vélo appartient à tout le monde. Mais j'aurais du laisser ce jouet là où il était. Ça me rend malade de culpabilité. Après y avoir joué quelques semaines, je pense qu'il est temps de m'en débarrasser. Je finis par démonter complètement la console pour la jeter discrètement. En quelques sortes, je fais disparaître le corps pour ne pas être accusé du crime ! (écrit le: 2018-01-28) catégorie: mensonges année: 1988

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La Planète miracle cliquez pour afficher en grand

date: mardi 12/04/1988 (12 ans) lieu: St Leu la Forêt

Nous profitons de l'absence de ma mère pour regarder "La Planète Miracle" sur Antenne 2. Cette émission scientifique passe très tard, il faut donc avoir une autorisation spéciale pour la regarder, et on ne l'a pas toujours ! Les images de synthèse sont très impressionnantes, et permettent de comprendre les étapes qui ont permis à la Terre de devenir habitable. Des interviews de chercheurs permettaient de comprendre la formation de l'atmosphère, la disparition des dinosaures, le mouvement des plaques tectoniques... Je me souviens de quelques animations mémorables. Des rayons ultra-violets ondulaient et traversaient la couche supérieure de l'atmosphère pour réchauffer la surface de la Terre. Le tout, était raconté par les voix de Macha Méril et Bernard Murat. Le programme, conçu par une télévision japonaise, était accompagné d'une musique électronique. Cette bande-son un peu new-age ou easy-listening, nous mettait presque dans un état hypnotique. Nous avions aussi un peu peur de nous faire attraper en train de regarder la télé après 22h30, mais c'était vraiment passionnant. (écrit le: 2012-08-20) catégorie: télévision année: 1988

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Le survêtement Laser cliquez pour afficher en grand

date: jeudi 05/05/1988 (12 ans) lieu: St Leu la Forêt

La mode... j'ai toujours eu du mal à la suivre. Dans une ville de la banlieue parisienne, pour un élève au collège, ce n'est pas le critère le plus important. Il fallait surtout porter des « marques » à l'époque pour ne pas qu'on se moque de nous. Le "Laser", de marque Adidas, c'était le survêtement à avoir cette année là. Je faisais mes entraînements d'athlétisme avec, mais on pouvait aussi le porter dans la rue. Le tissu, une suédine assez fine, était assez beau, en tout cas pour un survêtement. Ma mère m'avait accompagné pour l'acheter dans un magasin de l'Avenue de la Gare à St Leu. Il faut dire qu'un de mes camarades de classe, Antonini, avait toujours les derniers modèles de baskets et de survêtement avant nous. On demandait à nos parents d'acheter les mêmes vêtements que lui, car on en était jaloux. J'avais également demandé qu'on m'achète des chaussures de sport "torsion": ce modèle se démarquait par sa capacité à se tordre par le milieu, un gadget vendu par des génies du marketing. Mais je n'en ai finalement jamais eu. (écrit le: 2014-03-30) catégorie: mode année: 1988

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Orthodontiste cliquez pour afficher en grand

date: lundi 05/09/1988 (12 ans) lieu: Ermont

J'ai la dentition de travers. Mon sourire...ce n'est pas vraiment ça. Pour éviter à mes dents de se chevaucher, de pousser dans tous les sens, ma mère insiste pour prendre rendez-vous chez l'orthodontiste. C'est un soin qui est pris en charge jusqu'à 16 ans. Après cela, il est beaucoup plus difficile de faire bouger l'implantation des dents car la croissance est terminée. Ce dentiste va me poser des bagues en haut et en bas, reliées entre elles avec des fils très solides. Ces appareils sont en acier très coupant, et j'ai souvent du sang dans la bouche. Je me souviens que mes brosses à dents avaient une durée de vie très courte avec ce genre d'obstacle sur leur chemin! En plus de cela, il faut que je porte un appareil (de torture) toutes les nuits. Sur mes dents du fond, il y a des petits supports pour faire entrer un arc métallique relié à des élastiques et à une sorte de serre-tête. Il faut changer les petits élastiques toutes les nuits, car ils perdent rapidement de leur efficacité. Un jour sur deux, l'appareil tire les dents du bas, le lendemain, les dents du haut. Ça tire tellement fort que la douleur irradie dans tout le crâne. Évidemment, je ne dois pas me retourner la nuit sous peine de voir l'appareil se décrocher, ce qui signifie devoir le réinstaller dans le noir... Et si je rate le petit tube dans lequel se loge la tige en acier, je me rentre les bouts métalliques dans les gencives. J'oublie de dire qu'il est impossible de parler avec un tel attirail sur la tête. J'ai cru comprendre que pour faire avouer leurs secrets à leur prisonniers, des hommes de guerre s'attaquaient aux dents, c'est ce qui fait le plus mal. Sauf que je n'ai rien à avouer, à part que j'en ai assez de tout cet attirail. Régulièrement, je passe à Ermont pour que ce médecin regarde l'avancement du travail de traction sur mes dents du fond. Dans la salle d’auscultation, il y a trois ou quatre sièges côte à côte, et le dentiste passe d'un patient à l'autre sans changer de gants. Je suis souvent réprimandé, car le résultat ne le satisfait jamais, signe que je n'ai pas suffisamment fait d'effort avec l'appareil. Je lui réponds difficilement: « Veu fui désolé », alors qu'il garde un doigt dans ma bouche. Les visites chez les dentistes où je suis allé par la suite m'ont semblé de véritables parties de plaisir...même la roulette est comme une caresse. (écrit le: 2012-01-29) catégorie: santé année: 1988

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Maquettes d'avions cliquez pour afficher en grand

date: samedi 15/10/1988 (12 ans) lieu: St Leu la Forêt

J'allais souvent chez le vendeur de journaux du Centre commercial des Diablots pour acheter des boîtes de maquette d'avion avec l'argent de poche que me donnait ma mère. L'homme qui tenait cette papeterie semblait être constamment en état d'ébriété. Il arrivait péniblement à sélectionner les petits pots de peinture de marque Humbrol nécessaires à chaque maquette (les couleurs changeaient pour chaque avion). J'avais fait des modèles de Spitfire, de Corsair, de Fokker,... et même l'Alphajet de la patrouille de France. Chaque modèle me demandait une grande patience pour être terminé. Je découpais au cutter les petites pièces en plastique accrochées à leur support, puis je les ébarbais. Je collais ensuite toutes les pièces entre elles avec une colle liquide à appliquer au pinceau. Puis je peignais l'avion. Parfois, je faisais la peinture avant de coller les pièce entre elles, mais ça demandait plus de travail. Certaines peintures "métallisées" donnaient vraiment un aspect réel aux maquettes. Souvent la colle débordait des petites pièces en plastique, et déformait un morceau ou rendait opaque le plastique transparent du cockpit. Je n'aimais pas que cela arrive. Ce qui me demandait le plus de soin, c'était la "touche" finale. Les sigles et les logos à coller sur les ailes (par exemple: USAF pour US Air Force) se trouvaient sur une feuille au fond de la boîte de la maquette. Après avoir découpé la feuille en morceaux, on trempait ces petits dessins dans l'eau chaude, ce qui permettait de faire fondre la colle. Parfois, le dessin se cassait au moment de faire glisser la feuille transparente sur le fuselage, car l'eau chaude la rendait très fragile. (écrit le: 2013-08-13) catégorie: enfance année: 1988

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Chef de classe cliquez pour afficher en grand

date: lundi 07/11/1988 (12 ans) lieu: St Leu la Forêt

Par un concours de circonstances que je ne m'explique pas encore, les différents votes de chefs de classe depuis le début de l'année n'ont pas réussi à déterminer une majorité pour l'un ou l'autre des candidats. Cette année, j'avais décidé de me présenter, car mon père était chef de classe lui aussi. Au bout du cinquième vote, les deux élèves qui ressortent sont moi et ma camarade Kahina. Cette fille légèrement plus âgée que les autres élèves a toutes les qualités pour faire des compte-rendus du conseil de classe et porter les demandes des élèves auprès du professeur principal. Quant à moi, je n'ai aucune de ces compétences, et je dois avouer que je suis l'un des plus mauvais élève de la classe. Participer à la vie du collège sera tout de même une expérience enrichissante, même si je ne le méritais pas. (écrit le: 2011-08-11) catégorie: scolarité année: 1988

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