Marseille Plus Belle La Vie cliquez pour afficher en grand

date: samedi 23/04/2016 (40 ans) lieu: Marseille

Ma première expérience dans la cité phocéenne en 2013 s'était passée divinement. Nous sommes au mois d'avri, et je repars pour une semaine à Marseille, en espèrant me détendre. J'ai prévu des balades, et réservé un tour de la ville en vélo électrique. Le guide de la société "e.bike tours" est un pur marseillais qui nous fait découvrir sa ville avec un groupe de touristes américains et australiens très sympathiques. Nous irons voir le bord de mer, jusqu'au bout dans les calanques et le paysage minéral hallucinant. Nous finirons par grimper à l'église Notre Dame de la Garde. L'une des touristes américaines a un problème avec sa chaîne dans la côte et je l'aide à la débloquer. Elle essaye de me draguer, mais je ne m'en rends même pas compte. Encore une fois je comprends à quel point je me sens seul. Je loge à l'Hôtel de la Gare, dans une chambre avec vue sur l'immeuble d'en face. Je vais au Vélodrome pour assister à la rencontre de l'O.M. contre Nantes. Plusieurs fois, je fais des photos avec l'appareil Fuji X30 que j'ai acheté à la Fnac, près de la Cannebière. Je porte des chaussures de marque Kappa que j'ai trouvé dans une poubelle de ma résidence à Voisins, mais elles me provoquent des ampoules. La plupart du temps, je vais à pied faire mes courses à Carrefour Market, et je me dit qu'il n'y a désormais pour moi aucun intérêt à aller en voiture au supermarché. Je décide alors que que je rentrerai, j'irai faire mes achats alimentaires à pied ou à vélo. Je me souviens du temps où je vivais dans mon studio Avenue de Colmar à Strasbourg, et que j'allais à vélo jusqu'à Auchan d'Illkirch pour ramener la nourriture dans mon sac Eastpack plein à craquer. Cette escapade devait me permettre de m'éloigner de mes problèmes, mais je continue à les porter sur le dos. Avant de repartir, je prends un train pour La Ciotat, histoire de voir autre chose. Un hommage aux frères lumière m'accueille ici. Je suis habillé bien trop chaudement pour cette cité portuaire et la plage est presque prête pour les baigneurs. Le panorama m'évoque les peintures d'Albert Marquet. De retour dans la cité phocéenne, je prends encore quelques clichés du vallon des Auffes et des îles du Frioul. Puis je m'assois dans le tgv pour reprendre ma vie en main. (écrit le: 2023-10-13) catégorie: voyages année: 2016

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Coupe du monde 2018 cliquez pour afficher en grand

date: Dimanche 15/07/2018 (42 ans) lieu: Guyancourt

J'avais complètement abandonné l'idée de maintenir un site de pronostics sportifs en 2014, faute de participants. Pour cette Coupe du monde de football en Russie, je participe à un concours organisé par des collègues de travail. Les prédictions sont enregistrées sur le site "Scorecast", et le vainqueur pouvais gagner une boîte de bonbons. J'arrive enfin à obtenir un code d'accès de l'organisateur, alors que la compétition a déjà commencé depuis plus d'une semaine. J'ai donc beaucoup de points de retard. Alors que j'étais allé à Marseille il y a plus de deux ans, un guide d'excursion m'avait surpris en prédisant la victoire de la France en finale. Une deuxième étoile sur le maillot... on en rêvait, mais sans oser le dire. Alors que les premiers matchs commencent, un gros point noir se dessine, le décalage horaire qui était un peu gênant. Je suivais quand je le pouvais les rencontres, bien installé dans le canapé de mon salon. Certains matchs de l'équipe de France avaient lieu en pleine journée, notamment le huitième de finale contre l'Argentine et le quart de finale contre l'Uruguay. Notre employeur avait trouvé un moyen technique pour diffuser en streaming les rencontres sur l'écran de notre ordinateur professionnel. On a pas beaucoup travaillé, même si la productivité n'aurait pas été extraordinaire avec ou sans cette astuce. J'avais quelques succès dans mes pronostics. Il faut dire que l'étudiant en alternance qui m'accompagnait depuis septembre était beaucoup plus doué que moi pour prédire les résultats, et il me donnait quelques tuyaux. Je remontais tout doucement le classement général face à mes collègues. Le site de pronostics permettait de changer son pseudonyme quand on le souhaitait. Un jour, tous mes collègues ont changé leur nom en "biscotte" en hommage à au nom de famille d'un des participants. Ils avaient également changé leur avatar pour choisir le maillot du Barça. Du coup, personne ne savait qui était le premier du classement. J'ai fait rire tout le monde en changeant mon pseudo en "mascotte", étant donné que je ne travaillais avec eux qu'un jour par semaine. Tout le monde a fini par reprendre son nom au bout d'un moment, car à force de changer en "craquotte", "marmotte", etc... on ne s'y retrouvait plus. Le jour de la finale contre la Croatie, je me sentais galvanisé par l'enjeu. J'imaginais que la défaite de mon pays était impossible. Fidèle à mon score fétiche (1-0), je me suis carrément trompé. Certes, la France a gagné, mais sur un score de 4 buts à 2. Je n'ai pas fini premier du classement des pronostics, mais j'étais assez content d'avoir atteint la troisième place en partant de si loin. (écrit le: 2023-10-11) catégorie: sport année: 2018

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Piano cliquez pour afficher en grand

date: samedi 13/02/2016 (40 ans) lieu: Voisins-le-Bretonneux

J'achète un piano à 88 touches Yamaha, dans une grande enseigne avec des bons d'achat offerts par mon comité d'entreprise. Il m'a coûté plus de 400 euros, avec un support en forme de X. J'en rêvais depuis si longtemps. Mais il me reste maintenant à apprendre à m'en servir. J'avais pensé que je pourrais apprendre le solfège avec un support obtenu sur un site "pianofacile.com". Grossière erreur, la marche est tellement haute que j'ai l'impression de stagner pendant de longs mois en tâtonnant sur les touches noires et blanches. Et pourtant, la méthode est progressive et me permet de connaitre les rudiments de la pratique musicale. Je m'astreins à des sessions d'auto-formation tous les mercredis et les samedis après-midi. Ce qui me motive, c'est de donner vie aux chansons que j'aime écouter. J'ai fait une liste, en classant par niveau de difficulté les titres que je souhaite reproduire avec mon instrument. Le schéma est toujours le même. Je trouve la partition, puis je décrypte lentement les notes sur la portée. Pour une page, il me faut environ une heure. Une fois cette opération réalisée, je peux essayer de jouer les notes une par une, avec la main droite. Puis j'essaye avec la main gauche, même si j'ai beaucoup moins de souplesse avec cette dernière. Je me dit que la 1ère Gymnopédie d'Erick Satie est un bon moyen pour commencer. Certaines subtilités m'échappent, comme le fait d'appuyer au bon moment sur la pédale pour maintenir le son d'une note sans avoir à garder le doigt sur une touche. Mais j'avais aussi des chansons récentes dans cette liste, comme "Clocks" de Coldplay, ou "Mad World" de Gary Jules. Au bout de 2 ans et demi d'efforts, j'avais accumulé des connaissances, mais pas, ou peu, de pratique. Je n'ai jamais réussi à me convaincre d'aller voir un professeur. J'avais trop peur qu'on me dise qu'à 40 ans il était trop tard pour apprendre. Je me donne des objectifs atteignables: réussir à jouer "La Marseillaise", "Joyeux anniversaire", ou des comptines. Cela me demande un effort considérable, même pour jouer les plus simples mélodies. En fait, je joue de la main droite de plus en plus facilement, même si je ne me souviens pas des notes. Je joue assez lentement et fait beaucoup d'erreurs avant de réussir à jouer un morceau entier. Pour ne pas déranger les voisins, je joue avec le casque audio branché au piano. Alors qu'arrivent les fêtes de Noël, je m'entraîne à jouer "Douce Nuit" pendant des heures. Mais je me heurte à un palier que je n'arrive pas à franchir: ma main gauche n'est vraiment pas prête à se synchroniser avec la droite. J'ai beau essayer de m'entraîner à jouer la portée en clé de sol (main droite), puis la portée en clé de fa (main gauche), faire les deux en même temps relève du casse-tête. Il ne me reste plus qu'à trouver des mélodies qui ne demandent pas de trop jouer de la main gauche. J'essaye de simplifier les partitions pour jouer quand même, mais cela demande des compétences musicales que je n'ai pas. Je trouve de moins en moins d'intérêt à cette pratique artistique qui m'enferme dans la solitude. Au bout de 4 ans, je ne touche quasiment plus les touches de ce piano qui prend la poussière. (écrit le: 2023-10-09) catégorie: musique année: 2016

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Canard PC cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 20/01/2012 (36 ans) lieu: Paris

J'achète pour la première fois le magazine "Canard PC" au point Relay de la gare St Lazare. Il faut dire que j'en entendais parler de façon très positive par les présentateurs d'une émission sur le site Gamekult. Bien installé dans un wagon en direction de la gare d'Houilles, je commence à lire l'édito en vérifiant que mon train n'est pas arrivé à destination. Assez vite je n'ai plus regardé par la fenêtre, trop absorbé par ce que je découvrais. D'abord, j'ai été assez étonné de voir autant de texte dans un magazine qui parle de jeux vidéos. Ensuite, il y a les jeux de mots, omniprésents. La couverture met en avant un jeu qui devait sortir dans un état assez catastrophique quelques mois plus tard: Sim City, en le sous-titrant "la fête des maires". Le nom du magazine est bien sûr un hommage au Canard enchaîné. Le papier sur lequel il est imprimé n'est pas épais, et il y a assez peu de couleur sur les pages. Il y avait des articles sur les jeux Metro Last Light, Devil May Cry 4, Dota, auxquels je n'ai jamais joués. J'essaye de tout comprendre mais parfois les références m'échappent un peu. A cette époque, il y avait deux parutions par mois, sans doute pour coller au plus près de l'actualité dans un contexte où les sites internet foisonnaient d'informations immédiates et gratuites mais remplies de publicités. Je trouve dans ce journal ce qui me manque pour juger de la qualité des dernières sorties, et j'avoue avoir volé certaines des blagues pour faire croire que j'avais de l'esprit. En tout cas, j'étais impatient que le numéro 269 sorte pour continuer ma lecture. Je me suis abonné ensuite pour le recevoir le plus vite possible. Les anciens numéros s'accumulaient dans les WC, quoi de plus normal me direz-vous. C'est le numéro 274 qui m'a inspiré un article écrit sur ma pratique vidéoludique. Assez vite, j'ai été chercher mon ancien boîtier de PC qui traînait à la cave pour reconstruire un ordinateur digne de ce nom. En effet, je me débrouillais avec un Mac mini qui me permettait de jouer de temps en temps, mais ce n'était pas idéal. j'ai commencé à acheter quelques jeux en solde sur Steam, et c'est comme ça que le virus s'est réactivé. Mais je ne jouais plus si souvent, car mon métier était très chronophage. Je m'amusais souvent bien plus à lire Canard PC qu'à jouer, et c'est toujours le cas. (écrit le: 2023-10-09) catégorie: magazines année: 2012

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Arcs 2000 cliquez pour afficher en grand

date: samedi 15/03/2014 (38 ans) lieu: Bourg Saint Maurice

Je pars à la station de ski "les Arcs" pour une semaine. Cela faisait sept ans que je n'avais pas glissé sur des pistes. La dernière fois, c'était à Serre-Chevalier, dans une résidence de la RATP. Cette fois, j'ai loué un meublé, et l'échange des clés avec le propriétaire se fait à la station de métro Olympiades, pas très loin de l'endroit où je travaille. J'avais choisi le site Promovacances, sur les conseils d'une collègue de travail. C'est la première fois que je pars en vacances seul à une période où Véronique n'est pas internée. Pour moi, c'est comme une double libération. Mon travail pèse énormément sur mes épaules, et la responsabilité que je ressens à m'occuper de Véronique m'oblige à vivre deux journées de boulot en vingt-quatre heures. Je pars donc avec l'espoir de me reposer totalement. Après huit heures de route, j'arrive en voiture dans cette station à deux mille mètres d'altitude. Mais il n'y a aucune place de parking disponible. Garé en double file, je descends mes bagages dans le studio du rez-de-chaussée, puis reprend le volant, exténué. Je cherche pendant plus d'une heure à mettre mon véhicule à l'abri, et finis par trouver par hasard un emplacement au fond d'un parking payant un peu avant 22h. Le petit appartement lambrissé est équipé d'un canapé-lit et de deux lits superposés. La kitchenette n'est pas extraordinaire, et le balcon semble avoir été abandonné depuis bien longtemps. Mais tout ces détails sont bien vite effacés par le plaisir de me sentir presque chez moi. Après avoir avalé un repas composé des restes de mon pique-nique du déjeuner, je m'affale sur un lit puis m'endors tout de suite pour douze heures de sommeil. Le lendemain, je regarde par la fenêtre en plissant mes yeux ébahis. La ligne de crète est majestueuse mais le paquet de neige entassé sur plusieurs mètres d'épaisseur gêne mon point de vue. C'est encore les vacances scolaires d'hiver pour la zone A. La pollution a entraîné l'application d'une circulation alternée en région parisienne. De loin, je vois la nappe de gaz toxique dans la vallée, alors qu'ici l'air est pur et le temps magnifique. Je passe les deux premières journées à dormir presque tout le temps. La fatigue accumulée et l'altitude couplée au grand air me donnent des envies de farniente. Je joue sur mon smartphone et regarde un peu la télé. Je fais quand même quelques courses alimentaires. Les logements sont interconnectés par des passerelles et des couloirs, ce qui permet de sortir en chaussures de skis. Je me perds un peu dans ce dédale sombre qui contraste avec la luminosité ambiante. J'aime aussi me promener dans les rues désertes mais seulement à la nuit tombée. Le troisième jour, je prends un forfait pour accéder au domaine skiable. Je profite ensuite d'une réduction sur la location des skis négociée par le propriétaire de l'appartement. L'enneigement est idéal pour parcourir les pistes vertes et bleues situées aux alentours de mon logement. L'environnement sur lequel je glisse est immaculé, le silence est à peine troublé par les autres skieurs. Une sorte de grand cercle tracé sur un aplat dans la neige attire mon regard. Il s'agit d'une des oeuvres d'art éphémères qui jalonnent la montagne. Quelques jours plus tard, c'est l'arrivée de ma mère et Gérard qui ont appris que j'allais seul dans cette station. Ils ont décidé de faire un détour pour passer deux nuits dans l'appartement que j'ai loué. Ils en profiteront pour se balader en montagne et visiter une exposition de sculpture sur glace avec moi. Ils repartent le vendredi et je me sens à nouveau très seul. Avant de faire mes bagages pour partir le lendemain matin, je parcours les pistes une dernière fois afin de profiter au maximum de mon forfait. Je ne sais pas encore quand je pourrai à nouveau chausser des skis. Je passe une dernière nuit dans un sommeil profond, les rêves remplis de souvenirs du séjour. Alors que je sors du parking avec ma voiture le samedi matin, je suis arrêté à la barrière par l'automate qui refuse mon paiement. L'employé du sous-terrain vient m'aider en m'expliquant que j'ai atteint le maximum de facturation possible, et il me fait régler ma dette dans sa cabine. Je suis ensuite assez vite arrêté sur la route par la file ininterrompue de voitures qui se dirigent comme moi vers la région parisienne. Je roule au pas, mais ne suis pas pressé, car rien de bien excitant ne m'attend chez moi. (écrit le: 2023-04-07) catégorie: vacances année: 2014

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Golden Gate et Muir Woods à vélo cliquez pour afficher en grand

date: jeudi 07/11/2019 (43 ans) lieu: San Francisco

A force de le voir de loin, il fallait bien s'en approcher d'un peu plus près. Nous nous apprêtons à traverser le Gloden Gate. Des affiches accrochées dans la salle de petit déjeuner de notre hôtel représentent le parc de Muir Woods, qui sera notre destination finale aujourd'hui. Il nous faudra pousser un peu plus au nord après le pont et Sausalito pour visiter cet espace dédié à la préservation de la nature, et dans lequel poussent des séquoias centenaires. Pour cela, nous avons prévu de louer des vélos électriques à Fisherman's Wharf. Le temps d'aller là-bas en tramway et de choisir parmi les nombreuses compagnies qui proposent ce service, nous finissons à "Blazing Saddles". Nous sommes alors guidés vers un petit entrepôt où nous prenons possessions de nos deux bicyclettes à assistance électrique. Il faut dire que la côte qui mène au parc est assez raide. Nous commençons notre parcours en direction du parc Presidio, afin de voir de près le "Palace of fine arts", vestige d'une exposition du début du XXème. Ce palais ressemble de loin à une coupole antique construite dans un style néo-classique. Au centre du bâtiment, un dôme nous surplombe et renvoie l'étrange écho de nos voix. Nous reprenons les vélos et allons ensuite rejoindre le bord de la baie où une petite montée nous attend. L'occasion parfaite pour éprouver le fonctionnement de l'assistance électrique. Arrivés près de l'entrée du pont, nous achetons un sandwich dans la "Round House", une sorte de restaurant circulaire, afin de reprendre des forces. Le pont est presque entièrement envahi par la brume alors que nous commençons sa traversée. Nous roulons sur la voie réservée aux piétons et aux vélos située sur le côté droit. Les grands piliers rivetés sont majestueux, et il est impossible de rester impassible devant ce spectacle que nous offre le Gloden Gate Bridge. Les nuages qui nous entourent cachent la surface de l'eau et le sommet du pont, ce qui nous fait l'effet de flotter entre terre et ciel. Nous circulons en zig-zaguant entre les autres vélos, et certains cyclistes nous dépassent allègrement. Arrivés de l'autre côté, une éclaircie nous attend, et le soleil nous chauffe le visage à notre grande surprise. Des nappes de brouillard lèchent les collines qui nous entourent du côté de l'océan Pacifique. Nous descendons du pont pour rejoindre une place sur laquelle se garent les voitures pour observer le pont. La statue d'un soldat marin trône au milieu, sous un drapeau américain flottant dans le vent d'ouest qui souffle dans nos cheveux décasqués. Nous prenons ensuite le chemin de Sausalito, petite ville qui longe la baie et de laquelle part un ferry qui pourrait nous ramener à notre point de départ. Mais nous avons encore du chemin à parcourir avant de rentrer. Nous passons à travers une zone marécageuse dans laquelle des résidences semblent posées sur l'eau. Nous nous dirigeons ensuite vers Mill Valley, où des résidences pavillonnaires sont disposées en plein milieu d'une forêt. Une ambiance féérique nous attend, et j'imagine ces lieux enneigés à Noël, avec de la fumée qui sort du conduit de cheminée. Mais au vue de la végétation, il ne doit probablement pas souvent neiger ici. A gauche de la route qui serpente entre les maisons, c'est encore une côte assez raide qui nous attend. Elle nous permettra d'atteindre la réserve de Muir Woods. Nous choisissons l'assistance maximale sur nos vélos afin de passer le cap à partir duquel il n'y a plus aucune maison. Une descente en lacets à travers une forêt nous permet enfin d'arriver à destination vers 15h30. Après avoir attaché nos vélos et acheté nos billets d'entrée, nous prenons un chemin balisé qui nous permet d'admirer les arbres plusieurs fois centenaires. Le calme et la sérénité nous envahit. On se sent tout petits, spectateurs d'un monde dont l'homme serait encore absent. Le sentier s'arrête avant "Cathedral Grove", cet espace dans lequel les plus grands spécimens de séquoias se trouvent et qui a été fermé temporairement. Nous revenons sur nos pas, enchantés par le cadre inédit que nous venons de traverser. La boutique qui vend de nombreux objets en bois est malheureusement fermée quand nous arrivons au terme de notre visite. Je remplis ma bouteille d'eau à la fontaine, mais le liquide a un goût de terre assez prononcé. Nous remettons nos casques pour retourner vers Sausalito. Pour cela, il nous faut remonter la pente que nous avions si rapidement descendue. Malgré l'assistance électrique, ce n'est pas si facile. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard s'il n'y avait que deux autres vélos garés devant le parc. La batterie est bien déchargée, et peu de gens tentent l'aventure comme nous. Nous arrivons finalement à côté de l'embarcadère de Sausalito, mais décidons de ne pas prendre le ferry. Le retour par le pont nous semble être une bonne option pour observer à nouveau les paysages, même si cela se fera de nuit cette fois. Nous arrivons à l'entrée du pont et un panneau nous indique qu'il faut traverser un souterrain pour gagner l'autre côté de la route, sur une voie réservée aux vélos. Après avoir cherché le bon chemin, et porté le vélo dans un escalier, nous arrivons sur le pont, et il fait nuit noire. Côté océan Pacifique il n'y a rien à voir, à part cette absence de lumière qui semble vouloir nous aspirer. Heureusement que le vent nous repousse vers l'intérieur du pont. Il règne une ambiance irréelle, et nous sommes baignés dans la lumière jaune des lampadaires qui jalonnent la voie qui nous est réservée. Nous arrivons ensuite sur la route que nous avions grimpé mais l'absence d'éclairage rend les croisements avec les autres passants assez dangereux. Nous finissons par longer la marina, puis par arriver dans le quartier où nous avions emprunté les vélos. Les employés de "Blazing Saddles" nous accueillent par des acclamations et des applaudissements. Nous payons la location, un peu plus de 160$, puis repartons vers le tramway afin de rentrer à l'hôtel. Il est 19h et nous sommes assez fatigués par les efforts de la journée mais revigorés par les souvenirs qui se bousculent dans nos têtes. (écrit le: 2023-01-13) catégorie: voyages année: 2019

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Silicon valley cliquez pour afficher en grand

date: mercredi 06/11/2019 (43 ans) lieu: San Francisco

Nous hésitons aujourd'hui entre deux activités. Soit nous allons traverser le Golden Gate à vélo, soit nous allons visiter la Silicon Valley en voiture. C'est la seconde option que nous choisissons finalement. C'est aussi un moyen de reposer nos pieds endoloris par la marche de ces derniers jours. Après le petit-déjeuner, nous allons dans un bâtiment proche de l'hôtel pour louer une voiture chez ACE Budget. L'employé nous donne toutes les informations nécessaires, et il est assez sympathique. Je lui dit que nous allons à Stanford, car c'est notre première destination. Après un peu plus d'une heure de route sur les "freeways" californiennes, nous arrivons sur le campus de l'université de Stanford, dans un environnement boisé et entouré de zones résidentielles tranquilles. Nous garons la Huyndai Elentra sur un parking payant proche du centre historique du campus. L'ambiance est décontractée, ce qui rappelle assez les films dans lesquels on voit des lieux comme celui-ci. On y voit des grandes maisons surmontées de lettres grecques surnommées des "fraternités", des vélos partout et des étudiants qui possèdent tous un MacBook recouverts d'autocollants bigarrés. On se dirige vers une grande tour d'où proviennent des sons de cloches, la "Hoover Tour". Elle est baptisée en hommage à l'ancien président des USA qui a fait un passage remarqué dans cette université. La visite coûte 4$, et nous sommes conviés à prendre un ascenseur qui nous amène au sommet. Il règne dans ce lieu une grande sérénité. La vue sur l'ensemble des bâtiments nous laisse entrevoir la taille imposante du complexe universitaire. Larry, un homme qui a sans doute dépassé les 80 ans, nous explique l'histoire des lieux avec un fort accent américain. Les salles de classe les plus anciennes datent de la fin du XIXème siècle. Histoire, Philosophie, Mathématiques, etc. Toutes les matières sont présentes. Il y a peu de visiteurs avec nous, c'est l'heure du déjeuner. Nous regagnons le plancher des vaches et retournons à notre point de départ. Nous y trouverons un ensemble de restaurants destinés à nourrir les étudiants. La plupart des grandes enseignes sont présentes (Starbucks, ...). Nous prenons un plat de viande cuite au barbecue, puis allons nous asseoir sur une table à l'extérieur. Il fait très beau, et même un peu trop chaud sous le soleil de novembre en Californie. Il est un peu plus de 14h lorsque nous partons en direction de Mountain View, le siège social de Google. De grandes sculptures représentant les différentes versions d'Android, le système d'exploitation pour smartphone, nous accueillent. Puis nous faisons un tour dans la boutique histoire de ramener quelques souvenirs (t-shirts, stylos, magnets, etc...). Il y a un grand écran sur lequel est installé Google Maps, ce qui nous permet d'afficher une vue satellite de notre résidence à Châtillon. La prochaine destination se situe à Cupertino. C'est là que se trouve le siège social d'Apple. Un bâtiment très épuré, principalement en verre, accueille les visiteurs. Nous serons sollicités pour observer une représentation d'un grand building circulaire en réalité augmentée. Sur l'écran d'un iPad que nous passons au dessus d'une maquette s'affichent les différents étages de la structure qui se trouve de l'autre côté de la rue, plus ou moins cachée par de la végétation. Dans la partie centrale du lieu qui nous accueille se trouve un magasin, et à l'extrémité nord un café. Sur le toit, une terrasse permet d'apercevoir un côté du grand cercle qui reste inaccessible au public. L'espace est visiblement dessiné par un ou des créateurs soucieux du détail. Je m'attarde un peu pour prendre en photo les escaliers en pierre blanche dont la simplicité me semble atteindre des sommets de sophistication. Après une pause technique, dans des W.C. qui me paraissent également avoir été conçus par des designers hors de prix, nous reprenons la route. En effet, au bout de trente minutes il faut obligatoirement avoir quitté le parking. La demi-heure est vite passée, elle est vraiment trop courte pour découvrir ces lieux faussement accueillants. Nous regardons le temps qui sera nécessaire pour rentrer à San Francisco sur Waze et constatons que des embouteillages se forment devant nous. On se dirige vers Oakland en traversant un pont au dessus d'une zone marécageuse pour rejoindre l'autre côté de la baie. La circulation n'est pas très bonne. Il nous arrive même parfois d'être à l'arrêt. Le soleil se couche sur le chemin d'Oakland que nous traversons de nuit. Puis nous arrivons sur le Bay Bridge que nous avions prévu de parcourir pour finir la balade en beauté. Il y a un péage à l'entrée de ce très long pont qui nous amène directement dans le centre-ville. Il reste à remplir le réservoir avant de rendre le véhicule. L'employé d'ACE Budget nous a conseillé de faire le plein sur Van Ness St. à quelques blocs de notre hôtel. Ma carte de crédit n'est pas acceptée par la pompe devant laquelle je m'arrête. Il nous a déjà fallu deviner quel carburant il fallait choisir, et là je suis coincé par un message qui m'invite à demander de l'aide au caissier. Celui-ci crédite la pompe de 60$ avec ma carte que sa machine accepte. Puis il soustrait la différence entre ce que j'ai versé dans le réservoir les 60$ pour recréditer ma carte. On arrive finalement à bon port pour laisser le véhicule qui nous aura coûté environ 80$ la journée. Il est plus de 19h, et nous allons juste chercher quelque chose à manger au Walgreens avant de retourner à la chambre de notre hôtel. (écrit le: 2022-12-14) catégorie: voyages année: 2019

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Cable cars et Alcatraz cliquez pour afficher en grand

date: mardi 05/11/2019 (43 ans) lieu: San Francisco

Nous démarrons notre deuxième jour à San Francisco. L'évènement de la journée sera la visite d'Alcatraz que j'ai réservé à 13h30, mais d'abord je propose que nous allions voir les "painted ladies". Ces maisons en enfilade à Alamo Square sont un des points d'attraction de la ville. Il nous faut d'abord rejoindre une ligne de bus (la 19), mais il ne passe pas avant quinze minutes. Nous allons donc à pied jusqu'au City Hall (la mairie qui est construite dans un style néo-classique), à partir duquel se trouve l'arrêt du bus 21 qui passe à Alamo Square. Le chauffeur ne prend pas la carte bleue, et refuse nos 20$. Il nous demande juste de payer le billet du retour quand nous aurons la monnaie (3$ par personne). Christine a très mal aux pieds. On essaye de marcher le moins possible pour éviter de la faire souffrir. Nous découvrons, émerveillés, les maisons qui bordent le parc. Des gens promènent leurs chiens, et ceux des autres, dans un parc ensoleillé. En fait, toutes les maisons du quartier sont sublimes. Des décorations d'Halloween, la fête vient de se terminer, se trouvent encore devant les façades. Pour le chemin du retour, j'achète deux billets avec l'application "Muni mobile", et quand je les montre au conducteur, il les regarde à peine. En fait, je crois que les passagers des transports publics sont assez rarement contrôlés ici. Nous arrivons au départ du Cable Car, et il me reste deux billets non compostés de dimanche soir. Nous allons donc en direction de Fisherman's Wharf pour aller chercher des hamburgers au "In'n Out". C'est un peu compliqué de se faire comprendre par le serveur, il y a tellement de monde qui vient commander ici, mais on finit par se faire servir. Nous marchons avec notre repas dans un sac en direction du Pier 33, d'où le ferry pour Alcatraz doit partir. Nous nous asseyons sur un banc près du bord de l'eau. Des pigeons et des goélands partagent notre repas, parfois sans notre consentement. On arrive enfin devant l'embarcadère pour accéder à la file d'attente. Un groupe de touristes japonais nous accompagne. Il fait un peu froid. Je suis bien content d'avoir mis un pull et une écharpe aujourd'hui. La traversée est rapide et nous sommes tout de suite accueillis par un guide qui nous explique brièvement ce que nous allons voir sur l'île. Tout commence par un film de quinze minutes, puis on accède aux anciennes cellules qui nous permettent de comprendre comment les prisonniers vivaient pendant la courte période où l'île a servit de prison de haute sécurité. De nombreuses anecdotes nous sont relatées via un audio-guide que nous gardons sur les oreilles pendant toute la visite. Certains prisonniers sont restés célèbres, Al Capone, Machine Gun Kelly et Birdman. On nous parle également de l'occupation de l'île par des amérindiens dans les années 70. Puis c'est l'heure de rentrer, après une petite balade à pied pour observer la faune et la flore de cette réserve naturelle. Le ferry part à 16h25 et nous voyons les visiteurs suivants arriver pour nous remplacer. Assis sur le pont le plus haut du bateau, nous en profitons pour faire quelques photos. Nous prenons ensuite un tramway E vers Ferry Bld puis le tramway F vers Montgomery. Ces trams historiques ont l'apparence de voitures des années 60. Ils ont des formes arrondies et des chromes rutilants. Par certains aspects, on dirait des avions de chasse ou des casques de football américain. On rentre assez tôt à l'hôtel. Je ressors après une petite sieste pour aller acheter à manger. Je finis par m'endormir, un peu après Christine qui avait eu jusqu'à présent beaucoup de mal à trouver le sommeil. Nous sommes bien fatigués après tous les efforts de ces quelques jours. (écrit le: 2022-12-14) catégorie: voyages année: 2019

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Musées, Coit Tower et Chase Center cliquez pour afficher en grand

date: lundi 04/11/2019 (43 ans) lieu: San Francisco

On prend le petit-déjeuner au rez-de-chaussée de l'hôtel Grant. Une française retraitée et son petit-fils nous interpellent et discutent un peu avec nous. Ils nous conseillent d'aller voir la Coït Tower. Nous partons ensuite au musée d'art moderne, le SF Moma, situé au centre-ville et qui n'est pas trop loin à pied. Des oeuvres contemporaines majeures s'étalent sur les sept étages de ce bâtiment récemment rénové. On parcourt les sculptures de Calder, les peintures d'Andy Warhol, de Cy Twombly, sur les terrasses, les grandes salles et les couloirs de ce lieu aérien et accueillant. Une exposition sur les photos "ratées" nous surprend par la variété des oeuvres présentées. Son titre est "Don't, the art of mistakes". Avant de sortir, on s'arrête déjeuner au rez-de-chaussée, dans le restaurant du musée justement nommé "In Situ". La carte propose des plats subtils mais pas très nourrissants. En entrée, j'ai pris une salade disposée feuille par feuille sur l'assiette et des brochettes de poulet. En dessert, Christine choisit une glace au potiron accompagnée d'une brioche au chocolat. Dans la coupelle, un cylindre blanc et mousseux, qui ressemble à une meringue, semble appétissant. Christine le met dans sa bouche et s'aperçoit qu'il s'agit d'une serviette ! Le serveur avait sans doute expliqué un peu vite ce que c'était et je n'avais pas compris. Quant à moi, j'ai commandé une glace au caramel au beurre salé, recouverte d'une sauce brune au goût exquis. La note était salée également. On va prendre un vélo en libre-service de la compagnie "Lyft" dans une station en face du musée, ce qui nous amènera près des escaliers qui mènent à la Coït Tower. Il y a beaucoup de marches pour arriver au sommet. Avant d'envisager un effort aussi conséquent, on s'arrête au Starbucks pour boire un café et un thé glacé. Les escaliers sont raides et bordés de jardins bien fleuris. Un Moro-Sphynx, ces petits papillons en forme de colibri, passe d'une fleur à l'autre au-dessus de nous. On arrive épuisés à la base de la tour où nous prenons l’ascenseur pour atteindre le 11ème étage. Puis nous montons deux autres étages à pied pour atteindre le sommet. La vue est magnifique et complètement dégagée. Il y a des fenêtres pour nous protéger du vent qui souffle fort. Nous redescendons par les "Filbert Stairs", entourés d'une végétation luxuriante et bien entretenue par les habitants de cette colline. Le temps d'acheter à manger dans l'épicerie du coin, et on se retrouve au bord de la baie, frigorifiés par le vent assez frais qui souffle ce soir-là. Je n'ai qu'une chemise et un blazer, et je commence à greloter. On prend à nouveau des vélos "Lyft" pour rejoindre le "Chase Center" en longeant la baie devant un magnifique panorama sur le "Bay Bridge". Nous arrivons devant le stade flambant neuf dans un quartier qui l'est tout autant. Le match de ce soir oppose les Golden State Warriors et les Trail Blazers de Portland. Il nous faut quelques minutes pour trouver une station où poser nos vélos, puis marcher jusqu'à l'entrée. Alors que nous avançons, les agents de sécurité nous font signe que le sac à dos de Christine n'est pas autorisé dans le bâtiment. Après avoir essayé de comprendre ce qui posait problème, on se dirige vers une autre entrée où le sac ne posera finalement aucun soucis à la personne qui nous fouille. Je présente ensuite mon téléphone avec les deux tickets d'entrée sous forme de QR Code et nous entrons dans l'enceinte du bâtiment. Il nous a fallu demander notre chemin pour atteindre les places qui nous attendaient en haut du gigantesque stade. Le match commence, et chaque temps mort est l'occasion de divertir les spectateurs. C'est une succession de shows à l'américaine qui se déroulent devant nous comme bien souvent pendant les matchs de la NBA. Nous encourageons les Warriors, qui jouent bien malgré l'absence des stars, notamment celle de Stephen Curry. Ils finissent par gagner 127 à 118. Nous sortons pour aller manger un morceau et rentrer à l'hôtel. Après avoir beaucoup cherché, on trouve deux vélos pour revenir dans le quartier de "Union Square". Il est 23 heures et on va se chercher un sandwich au magasin Walgreens avant d'aller dormir. (écrit le: 2022-12-02) catégorie: voyages année: 2019

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date: Dimanche 03/11/2019 (43 ans) lieu: San Francisco

Après nous être levés à 5h, nous partons à 5h45 en voiture pour l'aéroport. Destination le parking PR ECO de Roissy. Puis nous prenons le CDG Val jusqu'au Terminal 1 pour enregistrer les bagages. On passe la douane puis la sécurité. Christine constate que l'on ne sera pas assis l'un à côté de l'autre dans l'avion et demande à faire changer nos places. Nous allons ensuite à la Brioche Dorée pour prendre notre petit-déjeuner. A 7h30, on entre dans l'avion mais la guichetière n'a pas réussi à faire mieux que de nous donner des places plus faciles à échanger avec les autres passagers. A ma grande joie, une femme asiatique assise à côté du hublot finit par me proposer en anglais d'échanger sa place avec Christine qui est côté couloir sur les places du milieu. L'avion décolle vers 9h. On nous sert quatre repas légers. D'abord une gaufre, puis des oeufs brouillés avec un muffin et une salade de fruits. Puis un sachet contenant des abricots secs, de la vache qui rit et des biscuits petits écoliers. Enfin vers 1h30, avant l'atterrissage un sandwich à la dinde, des chips et une salade de fruits. Les stewards d'United Airlines sont très polis. On admire le paysage par le hublot. La couche de nuages au dessus de l'Ecosse, le soleil qui n'en finit pas de se lever, les lacs et les montagnes... La vitre se teinte automatiquement en fonction de l'éblouissement. On finira en beauté par une vue somptueuse sur la baie de San Francisco et bien sûr le Golden Gate ensoleillé par l'est car il est à peine 10h heure locale quand nous arrivons à destination après un peu moins de 11h de vol. Pour nous occuper, et vu qu'il est quasiment impossible de dormir, nous regardons des films et des séries sur l'écran fixé au siège situé devant nous. On ne retrouve plus le petit oreiller que Christine avait au décollage, perdu sans doute au moment d'aller aux toilettes. Elle regarde "The art of driving in the rain", et un film sur un chienne nommée "Bella" qui retrouve la famille qui l'avait adoptée après un long périple. Je regarde "Alita Battle Angel" puis trois épisodes de la série "Chernobil" sur la catastrophe de la centrale nucléaire en 1986. Nous sortons de l'appareil assez fatigués, j'ai mal à la tête et Christine a mal aux jambes et ses pieds la font souffrir. Après s'être enregistrés sur des machines qui nous ont pris en photo et on enregistré nos empreintes, nous faisons la queue pour passer la douane. C'est très long, ce qui laisse le temps à Christine pour appeler Emma qui a fait un cauchemar. L'agent des douanes nous fait venir tous les deux et nous demande combien de temps nous restons aux USA. Christine ne comprend pas bien ce qu'il dit, je fais la traduction. Le temps de récupérer nos bagages, nous allons sur le quai du train (B.A.R.T. l'équivalent de notre R.E.R.) vers le centre-ville où se trouve notre hôtel. Le distributeur automatique nous donne deux cartes chargées avec 20$ (le trajet coûte environ 10$, et nous pourrons les utiliser pour le retour). Les rames sont larges et les sièges profonds. Le train parcourt les quelques kilomètres qui nous séparent de Montgomery Street. Nous avons un peu de mal à nous repérer pour chercher la rue de l'hôtel Grant, "Bush Street". On arrive au guichet, un peu trop tôt et notre chambre 502 n'est pas prête. Voyant notre épuisement, l'hôtesse nous installe dans la chambre 510. Il est tard pour nous, même s'il n'est que 14h ici. On en profite pour se reposer un peu avant de sortir faire un tour du quartier. On achète deux ou trois choses à manger à Walgreens. Nous arrivons en quelques minutes à Union Square, puis nous prenons le tramway (les fameux Cable Cars) en direction de Fisherman's Wharf. Ce petit tour de manège est bien agréable. On mange nos m&m's dark chocolate et almond tout en passant devant les boutiques à touristes et les restaurants de fruits de mer. Puis c'est le retour par le tram afin de visiter Chinatown. Nous irons manger dans un des restaurants recommandés par notre guide, le "Great Western". On commande beaucoup trop de choses: Dim Sum, soupe Won Ton, crevettes et riz. La décoration est surprenante et authentique. On rentre à l'hôtel, épuisés et on s'endort vers 22h. (écrit le: 2022-11-02) catégorie: voyages année: 2019

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