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Relais 4 x 100m cliquez pour afficher en grand

date: mercredi 02/03/1988 (12 ans) lieu: Ermont

Journée de compétition au Stade du complexe sportif Auguste Renoir. J'étais inscrit aux cours d'athlétisme au Collège Wanda Landowska de St Leu La Forêt. De temps en temps, nous participions à des épreuves sportives. Ces évènements nous permettaient de confronter notre niveau à celui des autres athlètes. Je m'étais spécialisé dans le saut en longueur et le sprint. Pour les autres disciplines, j'avais plus de mal. Ma croissance avait commencé, c'était l'époque de la puberté et des boutons d'acné... J'avais parfois moins mal aux jambes du fait des courbatures après les exercices du mercredi après-midi qu'à cause de ce changement physique. Par contre, ma force n'égalait pas celle de certains de mes concurrents au 100m. Notre professeur mettait beaucoup d'énergie et de motivation pour nous aider à nous surpasser. Nous avions appris la technique du passage de relais. Comment positionner la main gauche vers l'arrière lorsque l'on reçoit le bâton, puis tendre le bras droit vers l'avant lorsqu'on donne le bâton. Au cours de cette compétition, nous avions aligné notre équipe sur le 4 x 100m. Nous étions bien placés, dans un couloir du milieu à la suite des séries. Je finissais la course. Démarrage en 5ème position, mon passage de relais se passe bien, je passe la bâton dans ma main droite, puis dépasse deux concurrents et finis 3ème. J'étais content d'avoir offert une place sur le podium à mon équipe ! (écrit le: 2012-01-27) catégorie: sport année: 1988

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Une console dans le garage à vélo cliquez pour afficher en grand

date: jeudi 31/03/1988 (12 ans) lieu: St Leu La Forêt

Il y a un garage à vélo en bas de l'immeuble de l'avenue des Diablots dans lequel je vis. Cet endroit sombre permet de stocker des bicyclettes poussiéreuses à force de ne pas être chevauchées, des mobylettes ou des scooters. Ce jour là, j'aperçois une boîte en carton qui n'a rien à y faire. Comme un paquet cadeau, je me l'approprie et regarde ce qui s'y trouve. Une console de jeux Nintendo "Table Top" apparaît sous mes yeux ébahis. Elle doit appartenir à quelqu'un, mais pourquoi l'a-t-il (ou elle) laissée ici ? Je m'en empare, tellement je crève d'envie d'y jouer. Comme les "Game & Watch" auquel j'ai joué longtemps, cette console Nintendo dispose de deux modes de jeu dans un décor unique. Il s'agit d'une cimenterie, dans laquelle les camions s'arrêtent pour se recharger en ciment frais. Le jeu consiste à ouvrir les vannes sans quoi les réservoirs de l'usine se remplissent et débordent. Pour éclairer l'écran, il fallait mettre la console sous une lampe. Je joue en cachette. J'ai peur de me faire gronder, et en même temps je ne pense pas vraiment avoir volé cet objet. Le garage à vélo appartient à tout le monde. Mais j'aurais du laisser ce jouet là où il était. Ça me rend malade de culpabilité. Après y avoir joué quelques semaines, je pense qu'il est temps de m'en débarrasser. Je finis par démonter complètement la console pour la jeter discrètement. En quelques sortes, je fais disparaître le corps pour ne pas être accusé du crime ! (écrit le: 2018-01-28) catégorie: mensonges année: 1988

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La Planète miracle cliquez pour afficher en grand

date: mardi 12/04/1988 (12 ans) lieu: St Leu la Forêt

Nous profitons de l'absence de ma mère pour regarder "La Planète Miracle" sur Antenne 2. Cette émission scientifique passe très tard, il faut donc avoir une autorisation spéciale pour la regarder, et on ne l'a pas toujours ! Les images de synthèse sont très impressionnantes, et permettent de comprendre les étapes qui ont permis à la Terre de devenir habitable. Des interviews de chercheurs permettaient de comprendre la formation de l'atmosphère, la disparition des dinosaures, le mouvement des plaques tectoniques... Je me souviens de quelques animations mémorables. Des rayons ultra-violets ondulaient et traversaient la couche supérieure de l'atmosphère pour réchauffer la surface de la Terre. Le tout, était raconté par les voix de Macha Méril et Bernard Murat. Le programme, conçu par une télévision japonaise, était accompagné d'une musique électronique. Cette bande-son un peu new-age ou easy-listening, nous mettait presque dans un état hypnotique. Nous avions aussi un peu peur de nous faire attraper en train de regarder la télé après 22h30, mais c'était vraiment passionnant. (écrit le: 2012-08-20) catégorie: télévision année: 1988

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Le survêtement Laser cliquez pour afficher en grand

date: jeudi 05/05/1988 (12 ans) lieu: St Leu la Forêt

La mode... j'ai toujours eu du mal à la suivre. Dans une ville de la banlieue parisienne, pour un élève au collège, ce n'est pas le critère le plus important. Il fallait surtout porter des « marques » à l'époque pour ne pas qu'on se moque de nous. Le "Laser", de marque Adidas, c'était le survêtement à avoir cette année là. Je faisais mes entraînements d'athlétisme avec, mais on pouvait aussi le porter dans la rue. Le tissu, une suédine assez fine, était assez beau, en tout cas pour un survêtement. Ma mère m'avait accompagné pour l'acheter dans un magasin de l'Avenue de la Gare à St Leu. Il faut dire qu'un de mes camarades de classe, Antonini, avait toujours les derniers modèles de baskets et de survêtement avant nous. On demandait à nos parents d'acheter les mêmes vêtements que lui, car on en était jaloux. J'avais également demandé qu'on m'achète des chaussures de sport "torsion": ce modèle se démarquait par sa capacité à se tordre par le milieu, un gadget vendu par des génies du marketing. Mais je n'en ai finalement jamais eu. (écrit le: 2014-03-30) catégorie: mode année: 1988

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Orthodontiste cliquez pour afficher en grand

date: lundi 05/09/1988 (12 ans) lieu: Ermont

J'ai la dentition de travers. Mon sourire...ce n'est pas vraiment ça. Pour éviter à mes dents de se chevaucher, de pousser dans tous les sens, ma mère insiste pour prendre rendez-vous chez l'orthodontiste. C'est un soin qui est pris en charge jusqu'à 16 ans. Après cela, il est beaucoup plus difficile de faire bouger l'implantation des dents car la croissance est terminée. Ce dentiste va me poser des bagues en haut et en bas, reliées entre elles avec des fils très solides. Ces appareils sont en acier très coupant, et j'ai souvent du sang dans la bouche. Je me souviens que mes brosses à dents avaient une durée de vie très courte avec ce genre d'obstacle sur leur chemin! En plus de cela, il faut que je porte un appareil (de torture) toutes les nuits. Sur mes dents du fond, il y a des petits supports pour faire entrer un arc métallique relié à des élastiques et à une sorte de serre-tête. Il faut changer les petits élastiques toutes les nuits, car ils perdent rapidement de leur efficacité. Un jour sur deux, l'appareil tire les dents du bas, le lendemain, les dents du haut. Ça tire tellement fort que la douleur irradie dans tout le crâne. Évidemment, je ne dois pas me retourner la nuit sous peine de voir l'appareil se décrocher, ce qui signifie devoir le réinstaller dans le noir... Et si je rate le petit tube dans lequel se loge la tige en acier, je me rentre les bouts métalliques dans les gencives. J'oublie de dire qu'il est impossible de parler avec un tel attirail sur la tête. J'ai cru comprendre que pour faire avouer leurs secrets à leur prisonniers, des hommes de guerre s'attaquaient aux dents, c'est ce qui fait le plus mal. Sauf que je n'ai rien à avouer, à part que j'en ai assez de tout cet attirail. Régulièrement, je passe à Ermont pour que ce médecin regarde l'avancement du travail de traction sur mes dents du fond. Dans la salle d’auscultation, il y a trois ou quatre sièges côte à côte, et le dentiste passe d'un patient à l'autre sans changer de gants. Je suis souvent réprimandé, car le résultat ne le satisfait jamais, signe que je n'ai pas suffisamment fait d'effort avec l'appareil. Je lui réponds difficilement: « Veu fui désolé », alors qu'il garde un doigt dans ma bouche. Les visites chez les dentistes où je suis allé par la suite m'ont semblé de véritables parties de plaisir...même la roulette est comme une caresse. (écrit le: 2012-01-29) catégorie: santé année: 1988

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Maquettes d'avions cliquez pour afficher en grand

date: samedi 15/10/1988 (12 ans) lieu: St Leu la Forêt

J'allais souvent chez le vendeur de journaux du Centre commercial des Diablots pour acheter des boîtes de maquette d'avion avec l'argent de poche que me donnait ma mère. L'homme qui tenait cette papeterie semblait être constamment en état d'ébriété. Il arrivait péniblement à sélectionner les petits pots de peinture de marque Humbrol nécessaires à chaque maquette (les couleurs changeaient pour chaque avion). J'avais fait des modèles de Spitfire, de Corsair, de Fokker,... et même l'Alphajet de la patrouille de France. Chaque modèle me demandait une grande patience pour être terminé. Je découpais au cutter les petites pièces en plastique accrochées à leur support, puis je les ébarbais. Je collais ensuite toutes les pièces entre elles avec une colle liquide à appliquer au pinceau. Puis je peignais l'avion. Parfois, je faisais la peinture avant de coller les pièce entre elles, mais ça demandait plus de travail. Certaines peintures "métallisées" donnaient vraiment un aspect réel aux maquettes. Souvent la colle débordait des petites pièces en plastique, et déformait un morceau ou rendait opaque le plastique transparent du cockpit. Je n'aimais pas que cela arrive. Ce qui me demandait le plus de soin, c'était la "touche" finale. Les sigles et les logos à coller sur les ailes (par exemple: USAF pour US Air Force) se trouvaient sur une feuille au fond de la boîte de la maquette. Après avoir découpé la feuille en morceaux, on trempait ces petits dessins dans l'eau chaude, ce qui permettait de faire fondre la colle. Parfois, le dessin se cassait au moment de faire glisser la feuille transparente sur le fuselage, car l'eau chaude la rendait très fragile. (écrit le: 2013-08-13) catégorie: enfance année: 1988

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Chef de classe cliquez pour afficher en grand

date: lundi 07/11/1988 (12 ans) lieu: St Leu la Forêt

Par un concours de circonstances que je ne m'explique pas encore, les différents votes de chefs de classe depuis le début de l'année n'ont pas réussi à déterminer une majorité pour l'un ou l'autre des candidats. Cette année, j'avais décidé de me présenter, car mon père était chef de classe lui aussi. Au bout du cinquième vote, les deux élèves qui ressortent sont moi et ma camarade Kahina. Cette fille légèrement plus âgée que les autres élèves a toutes les qualités pour faire des compte-rendus du conseil de classe et porter les demandes des élèves auprès du professeur principal. Quant à moi, je n'ai aucune de ces compétences, et je dois avouer que je suis l'un des plus mauvais élève de la classe. Participer à la vie du collège sera tout de même une expérience enrichissante, même si je ne le méritais pas. (écrit le: 2011-08-11) catégorie: scolarité année: 1988

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Collet d'Allevard cliquez pour afficher en grand

date: lundi 26/12/1988 (13 ans) lieu: Allevard

Sports d'hiver dans un centre de vacances du nom de "Valcoline" à côté de Chambéry. Nous sommes avec Sylvaine Loris, Cédric, ma mère et Gérard. C'est la première fois que j'apprécie le ski. Les fois précédentes avaient été catastrophiques. Je refusais autrefois de prendre des cours collectifs, je tombais sur le tire-fesse et ne voulais plus me relever, etc... L'ambiance est familiale, et il y a une piscine au sous-sol. Cédric ne peut pas se séparer de ses Stan Smith, alors qu'elles sentent le rat crevé. A la fin des cours de ski, on prend un goûter dans la cantine, je me régale de tartine de pain beurré avec de la confiture dans du chocolat chaud. (écrit le: 2011-08-05) catégorie: voyages année: 1988

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