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Guppies cliquez pour afficher en grand

date: samedi 26/02/2011 (35 ans) lieu: Carrières sur seine

Après la mort du dernier poisson rouge, il n'y avait plus d'eau dans l'aquarium du salon. J'essayais de comprendre pourquoi il était si difficile de maintenir en vie ces animaux. En faisant quelques recherches, j'ai compris que les déchets produits par les poissons rouges étaient incompatibles avec la taille de notre aquarium. Au mieux, on pouvait avoir un poisson pas plus, qui tournerait en rond et finirait par devenir fou. C'est là que je me suis souvenu des guppies. Mes parents avaient un aquarium rempli de ces petits poissons faciles à vivre quand ils vivaient à Palaiseau. Ils pourraient être très nombreux dans notre bassin de 60 litres, car il ne produisent que peu de déchets. La condition nécessaire à leur reproduction est d'avoir des plantes qui poussent dans l'aquarium. Je me mets en quête de matériel dans une animalerie près de mon lieu de travail. Après avoir fait des essais avec différentes plantes, j'ai fini par en trouver une qui survit. Le substrat leur permet de vivre en équilibre avec leur environnement, et le néon leur donne la lumière nécessaire à la photosynthèse. J'ai beaucoup de mal à me débarrasser d'une cyanobactérie qui recouvre toutes les surfaces planes d'une substance verte et gluante. Il m'a fallu protéger le bassin des rayons du soleil pendant deux semaines pour m'en débarrasser. J'arrive enfin à obtenir un résultat satisfaisant. De belles petites feuilles poussaient un peu partout le long de tiges qui se balançaient tranquillement au rythme du courant d'eau pulsé par la pompe située au niveau du filtre. Le bruit du mécanisme est un peu désagréable, mais on ne l'entend pas depuis la chambre de notre appartement. C'est le moment pour moi d'ajouter un peu de vie à cet univers végétal. Nous allons acheter quelques guppies chez Truffaut à la patte d'oie d'Herblay. Choisi en fonction des couleurs, nous prenons deux mâles et un cinq femelles dont une qui attend des petits. C'est le bon équilibre selon la vendeuse qui nous conseille ce jour-là. Après avoir mis le sachet plastique transparent dans l'eau, nous attendons le moment propice pour lâcher les nouveaux arrivants. Avec une paire de ciseaux, je coupe un trou dans le sachet et lance les sept petits poissons qui commencent déjà à prendre connaissance de leur environnement. Au bout de quelques jours, la femelle enceinte ne se comporte pas normalement, et nous décidons de la mettre en quarantaine. Elle finit par donner naissance à cinq poissons minuscules. Mais ça ne sera pas la dernière fois que nous verrons cet évènement se produire ! Et le rythme de reproduction de ces animaux est tel que l'aquarium est rapidement rempli. Il y a évidemment un risque de surpopulation, mais leur espérance de vie étant relativement faible, un équilibre se forme rapidement. Il fallait parfois jeter aux toilettes les nouveaux-nés quand il y en avait trop, mais ça n'arrivait pas souvent. Je me souviens que quand un poisson rouge mourrait, c'était un pincement au coeur de devoir s'en débarrasser. Quand un guppy décédait, il était plus facile de le jeter dans les toilettes, tant le bassin était plein d'autres bestioles toutes plus colorées les unes que les autres. L'entretien prend du temps, mais je m'en occupe principalement le week-end. Il faut nettoyer le filtre, changer l'eau, ajouter des produits pour neutraliser l'eau de javel. Je prends des photos des mâles, dont la queue flottait dans l'eau en charmant le regard avec leurs reflets bleus et rouges. Véronique était heureuse de voir des animaux aussi calmes, qui vivaient leur vie sans se poser de questions. (écrit le: 2018-09-09) catégorie: animaux année: 2011

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Rencontres photographiques cliquez pour afficher en grand

date: samedi 06/08/2011 (35 ans) lieu: Arles

J'ai gagné avec la Fnac une entrée pour les rencontres photographiques d'Arles qui ont lieu du 4 juillet au 18 septembre. Depuis quelques mois, j'ai cette passion pour la photo, et prends plaisir à m'exprimer avec un appareil. J'avais suivi quatre stages à Paris pour apprendre à maîtriser mon Canon 500D, un reflex d'entrée de gamme acheté en 2010. Je me languissais d'obtenir de meilleurs résultats. Il y avait un monde entre mes photos et celles qui me plaisaient. Le site internet de la Fnac proposait un quiz sur le vocabulaire photographique, et j'avais été un des premiers à répondre correctement. Me voilà donc doté d'un pass gratuit en poche, valable pour tous les lieux d'exposition. J'espérais voir des oeuvres contemporaines qui allaient m'inspirer, et me sortir un peu de la routine légèrement ennuyeuse dans laquelle je me sentais enfermé depuis quelques années. Mais comment allais-je me déplacer dans le sud de la France? Mes seuls jours de congés payés étaient déjà posés pour aller en Bretagne et à Londres. Je prends alors la décision de faire l'aller-retour dans la journée, pendant un week-end de début août. Le samedi matin, je prends un TGV pour Nîmes, puis un TER pour la gare d'Arles. Il est l'heure de déjeuner quand j'arrive sur place, le soleil écrase le bitume du parking sur lequel je tombe en sortant. J'avais emporté un sandwich et une bouteille d'eau. Je marche un kilomètre et demi depuis la gare jusqu'aux "Ateliers", des entrepôts situés sur des terrains que la Sncf a mis à disposition des organisateurs du festival. Une statue représentant un zébu multicolore marque l'entrée des expositions. Le lieu est immense, et je rencontre assez peu de visiteurs dans certaines salles. Je prends quelques photos de l'environnement un peu lunaire. Je n'ai avec moi que cet iPhone 3GS sur lequel l'application Hipstamatic est installée. Elle donne un aspect "vintage" aux prises de vue. Le thème des Rencontres cette année est "non conforme". Le programme est donc assez large, tant l'ensemble de la production photographique contemporaine répond à ce critère. J'ai de bonnes surprises malgré tout. Par exemple, j'ai pu voir des clichés d'artistes connus (Robert Capa: la valise mexicaine, JR, Chris Marker) et d'autres qui méritaient sans doute de l'être un peu plus (Jo Ractliffe, Mark Ruwedel). Je profite de ces instants volés à mon quotidien pour flâner dans les rues d'Arles, voir les arènes. j'échappe aux moustiques et vais chercher un peu d'air frais dans les jardins, les églises et le Cloître St-Trophime. La plupart des lieux que je visite participent aux Rencontres photographiques. Je montre mon sésame pour entrer partout gratuitement. A la fin de la journée, je me promène le long du Rhône, puis vers 19 heures, je prends le train pour rentrer chez moi. (écrit le: 2020-06-26) catégorie: expositions année: 2011

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Rock en Seine cliquez pour afficher en grand

date: Dimanche 28/08/2011 (35 ans) lieu: Saint-Cloud

J'ai eu un coup de coeur pour une artiste anglaise, Anna Calvi, dont le premier album sorti en début d'année était une véritable révélation. Comme elle se produit à "Rock en Seine", je vais prendre un billet pour découvrir l'ambiance si particulière de ce festival qui a lieu fin août depuis 2003. Les concerts ont lieu au parc de St Cloud, dont l'accès est assez compliqué quand on vient en transports en commun de l'ouest de Paris. Il faut rejoindre la place de l'Etoile puis prendre la ligne 10 du métro jusqu'au bout. Arrivé sur Boulogne, on continue en marchant de l'autre côté du pont de St Cloud. Mais le voyage vaut le coup, surtout quand on arrive devant la scène de la cascade pour entendre chanter Anna Calvi. J'ai eu la chance d'assister à d'autres concerts à la même occasion (Lykke Li, The Horrors,...). Les gens qui m'entourent sont presque tous détendus, amicaux et souriants. Il y a bien sûr quelques troubles-fêtes, harceleurs, racistes ou soûlards, comme partout, mais je n'y fais pas attention. Sous le charme de ce lieu et de la programmation éclectique, je suis bien décidé à y aller tous les ans à l'avenir si je suis disponible. (écrit le: 2018-09-09) catégorie: musique année: 2011 son

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