Amsterdam cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 16/11/2001 (25 ans) lieu: Amsterdam

On avait cherché un billet de train pas cher pour Amsterdam au mois de septembre, mais les tarifs les moins élevés étaient au mois de novembre. Il faut dire que le "Thalys" n'est pas vraiment rempli à cette saison. J'étais à peine remis de mon opération des dents de sagesse. On peut dire que je n'étais pas en forme, et que ça tombait mal, mais ça faisait plus de deux mois que ce voyage était organisé et on ne voulait pas le reporter. Nous allons, Isabelle et moi, retrouver là-bas un ami hollandais qu'elle a rencontré sur internet. Finalement, nous nous retrouvons à la Gare du Nord. J'avais préparé une compote de pommes à la cannelle que nous avons mangé dans le train. Nous dormons dans une sorte de chambre d'hôtes sur un péniche amarrée au port. Isabelle a insisté pour que nos lits soient séparés. Nous louons des vélos à la gare, et parcourons les bords des canaux de cette ville magnifique. J'ai même pris quelques risques, en brûlant certains feux rouges, ce qui n'est pas trop mon habitude. Ce qui m'a vraiment surpris, c'est qu'il n'y avait aucun enfant dans les rues, la fécondité des néerlandais est assez faible, mais quand même... Isa veut absolument faire toutes les activités possibles en l'espace d'un week-end, ce qui est évidemment impossible. Nous avons visité le Rijksmuseum, le musée Van Gogh,...A la maison d'Anne Frank, j'ai été surpris de voir qu'Isabelle était de mauvais poil. Il faut dire que je n'arrête pas de la prendre en photo, ce qui devait passablement l'énerver. J'étais très amoureux. L'ami hollandais d'Isabelle, René, est légèrement plus âgé que nous. Il parle français et nous fait visiter sa ville. Dans le "Quartier rouge", je me souviens avoir été approché par un vendeur de drogue dont je ne comprenais pas un traître mot. René l'a fait partir. Un soir, nous allons au casino pour nous amuser. Il faut déposer nos cartes d'identité à l'entrée. Je n'ai jamais aimé les jeux d'argent. Isabelle gagne quelques pièces à la machine à sous. Je me dit: "Heureux au jeu, malheureux en amour". Le dernier soir, René prend nos bagages et nous amène dans un bar, "La gare de l'Est", où nous avons mangé un morceau. Puis nous allons directement prendre le train après avoir acheté des gâteaux hollandais. J'ai un peu dormi dans le train au retour. Arrivés à la Gare du Nord, je la raccompagne chez elle, puis je m'en vais. Au bout de quelques mètres, je me rends compte que j'ai gardé les gâteaux dans mon sac, mais je ne connais pas son digicode, ni son numéro de téléphone fixe. Je me rends compte avec effroi que je ne fais pas vraiment partie de sa vie. Je me sens coincé dans la "friendzone" dans toute sa splendeur, sorte d'écueil que toutes les personnes gentilles ont connu avec la personne qu'ils aiment. Je repars au bout de quelques minutes, dépité. Presque arrivé à l'entrée de la station RER B "Cité Universitaire", je la vois qui court derrière moi avec son chien "Rigolo". Elle est essoufflée, et me demande de lui rendre ses gâteaux. Elle pensait que j'allais les manger tout seul... (écrit le: 2020-12-03) catégorie: voyages - année: 2001

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