Je passe mon Bac cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 10/06/1994 (18 ans) lieu: Strasbourg

Il faisait très beau, et j'attendais ce moment avec impatience. On va enfin passer notre baccalauréat. L'épreuve commence avec le devoir de philosophie. Notre boîte à bac n'a pas le droit d'organiser l'examen, nous sommes donc convoqués au Lycée Jean Monnet à 8h00. Les sujets étaient: « Peut-on attendre tout de l’État ? », « 
Le temps est-il pour l'homme une limite ? » et un texte d'Aristote. L'examinateur attend le début, puis nous annonce: "Vous avez 4 heures". Notre professeur de philo nous avait fait étudier longuement un texte de Bergson, extrait de son livre « Essai sur les données immédiates de la conscience ». Il y était question de temps, d'espace et de la perception que les hommes ont de ces deux notions. Mais je n'ai pas osé m'attaquer à ce sujet. Comme je ne fais pas confiance à mes capacités d'analyse (pour d'excellentes raisons !), j'ai laissé comme d'habitude le texte philosophique de côté. Je me suis donc mis à écrire sur le l’État, et ce qu'on pouvait en attendre. On peut citer des auteurs dans son devoir, mais pas trop (j'ai du citer Montesquieu). La structure classique (thèse-antithèse-synthèse) de mon texte de six pages n'a pas du être suffisante pour m'assurer un bonne note. 7/20, ça ne m'a pas trop surpris. La philo, c'est un peu la loterie: ça passe ou ça casse. Enfin, ça casse souvent quand on ne sait pas de quoi on parle. Heureusement que les mathématiques et le sport m'ont rapporté des points. Pour la dernière épreuve, l'oral d'anglais, je me retrouve dans le Lycée de Bischheim. Heureusement que Marjorie, une élève de notre classe, a une petite voiture pour nous amener à destination. C'était le 29 juin. Malgré mon aisance à parler anglais, j'ai un peu séché sur le vocabulaire. Incapable de me souvenir du mot « télécommande » en anglais ("remote control" !), j'ai du perdre quelques points. Il y avait aussi un texte sur les concerts de Woodstock en 1968 à analyser. Quelques jours après, j'avais mon bac avec une moyenne de 10,04. Mention « passable ». J'étais le seul de ma classe à l'avoir... (écrit le: 2013-09-21) catégorie: scolarité - année: 1994

Terminator 2 cliquez pour afficher en grand

date: samedi 26/10/1991 (15 ans) lieu: St Leu la Forêt

Je vais voir ce film, et je m'attend à du grand spectacle: j'ai vu les bandes annonces à la télévision. Un camarade de classe me décerne le titre de fan N°1 du film...Il faut dire que je collectionne les images de « Terminator 2 » dans le magazine "Première" auquel je suis abonné, et que j'ai acheté l'album des Gun's and Roses « Use your illusion » juste pour la chanson que John Connor écoute sur le ghetto blaster de son pote dans le film. Je m'imagine sur une moto-cross au guidon de ma 103 Peugeot, en train d'échapper à un robot fabriqué en métal liquide. Je dessine aussi des têtes de Terminator dans mon agenda. Avec mon argent de poche, je me suis acheté aussi le jeu « Terminator 2 Judgment Day» pour Amiga. Quand on sait qu'il faut moins d'une heure pour finir le jeu, j'ai regretté un peu cette dépense par la suite. A cette époque, je mâchais des chewing-gum pour avoir l'air cool et ressembler à un dur à cuire. Mon baladeur de marque SABA crachait un son relativement pourri dans mes écouteurs, mais ça me suffisait largement pour m'isoler dans les transports en commun. Le titre "You could be mine" tournait en boucle dans mes oreilles. (écrit le: 2013-09-21) catégorie: cinéma - année: 1991

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Gilles Vigneault cliquez pour afficher en grand

date: samedi 15/01/1983 (7 ans) lieu: Colombes

Nous allons à un concert à la MJC de Colombes. Mes copains de classe sont venus eux aussi. Jean et Guillaume, et leur mères étaient probablement là. C'est un chanteur québecois, Gilles Vigneault, qui se produit dans la salle de spectacle ce soir là. C'est peu dire que ce style de musique ne m'intéressait pas, il faut préciser que j'avais 7 ans. Quand les lumières se sont éteintes, nous avons réellement commencé à nous ennuyer. Je ne comprenais pas pourquoi il fallait battre nos mains l'une contre l'autre à la fin des chansons. Ca me faisait mal aux paumes et aux oreilles. Par contre, nos parents semblaient vraiment apprécier le spectacle. Nous en avons profité pour nous éclipser. Nous étions assez petits pour nous glisser sous les planches de bois de l'estrade sur laquelle nous étions assis. L'échafaudage des gradins ressemblait à une cage à singe. Cet espace s'est donc transformé rapidement en aire de jeu, pour nous qui étions de gamins. On s'est tellement amusé qu'on a fini par faire trop de bruit. Je me souviens que je me suis fait gronder. (écrit le: 2013-09-21) catégorie: enfance - année: 1983

Magnésium chez le dermato cliquez pour afficher en grand

date: mercredi 15/10/1997 (21 ans) lieu: Strasbourg

Depuis plus de cinq ans, je me bats contre les verrues plantaires qui couvrent mes mains. Impossible de s'en débarrasser. Je les coupais aux ciseaux régulièrement quand elles dépassaient un peu trop. Ma mère m'avait amené voir un dermatologue en 1992. Ce médecin détestait faire mal. Il les avait brûlées à l'azote liquide, mais ça n'avait pas résolu le problème. Cette fois, je décide d'aller voir un médecin sur la place de l’Étoile. Je me débarrasserai de ces saloperies coûte que coûte. Ce médecin est très sympathique. Il commence par m'expliquer ce qu'est une verrue. C'est très compliqué, je n'ai rien compris. Par contre, il m'a dit une chose que j'ai retenue: "vous manquez de magnésium". C'est la première fois que j'apprends la relation entre les verrues et le manque de sels minéraux... Il me prescrit des ampoules de Mag2, une sorte de cure. Je vais prendre ces ampoules matin, midi et soir pendant quinze jours. Deux semaines de bonheur... Je me rends compte que je vais mieux, je ne suis plus stressé, je dors bien,... Je ne suis plus angoissé, mes spasmes gastriques s'arrêtent. En fait, mon manque de magnésium est chronique, mais je ne le comprends que quelques semaines après avoir fini mes ampoules. Mes verrues sont toujours là, mais c'est le cadet de mes soucis. Tout ce qui s'était arrangé chez moi redevient comme avant. J'ai même des tremblements quand j'écris et que je suis sous pression. Il me faut du magnésium, sous n'importe quelle forme, c'est une question de qualité de vie, tout simplement. Par manque de temps, je met de côté ce problème, avec l'idée de le résoudre une fois mon BTS en poche. (écrit le: 2013-08-13) catégorie: santé - année: 1997

16 Ans au Nirvana cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 29/11/1991 (16 ans) lieu: St Leu la Forêt

J'ai fêté, comme l'année d'avant, mon anniversaire en famille. Je n'avais aucune envie de m'amuser. J'essaye déjà de survivre à l'épreuve du lycée, principalement en faisant le gros dos. La chanson de Nirvana "Smells like teen spirit" fait un carton, et je l'écoute en boucle. C'est un défouloir. Quand la chanson passait à la télé, j'avais juste envie de sauter au plafond. Pourtant, le clip présente les membres du groupe comme des mecs qui n'en ont rien à foutre. Il y a des pom-pom girls, et des joueurs de basket dans un gymnase sombre et enfumé. Un vieil homme de ménage chauve a l'air de battre la mesure au ralenti avec son balai à franges. Cette vidéo ne répondait cependant pas à la question suivante: "Comment peut-on marquer un panier quand on ne vise même pas". C'est la question principale que tout le monde se pose. Les mimiques de Kurt Cobain sont comme un signal "n'achetez pas mon disque", devant une armée de champions du marketing. Et pourtant il s'est vendu ce CD, je l'ai même acheté. Le titre est numéro un partout dans le Monde. "Je ne suis pas un putain de porte-parole" aimait à rappeler Kurt. Et pourtant, on aimait sa musique car elle disait quelque chose sur nous, les ados des années 90. Je n'étais plus la même personne après avoir découvert Nirvana. Sur toutes les chansons de l'album, je me suis rendu compte que le titre phare ne représentait pas vraiment l'ensemble du style musical de ce groupe. J'ai fini par préférer une autre chanson, "Lithium", pour sa richesse rythmique. Découvrir de nouveaux horizons, c'était ça mon cadeau d'anniversaire. (écrit le: 2013-08-13) catégorie: musique - année: 1991

Maquettes d'avions cliquez pour afficher en grand

date: samedi 15/10/1988 (12 ans) lieu: St Leu la Forêt

J'allais souvent chez le vendeur de journaux du Centre commercial des Diablots pour acheter des boîtes de maquette d'avion avec l'argent de poche que me donnait ma mère. L'homme qui tenait cette papeterie semblait être constamment en état d'ébriété. Il arrivait péniblement à sélectionner les petits pots de peinture de marque Humbrol nécessaires à chaque maquette (les couleurs changeaient pour chaque avion). J'avais fait des modèles de Spitfire, de Corsair, de Fokker,... et même l'Alphajet de la patrouille de France. Chaque modèle me demandait une grande patience pour être terminé. Je découpais au cutter les petites pièces en plastique accrochées à leur support, puis je les ébarbais. Je collais ensuite toutes les pièces entre elles avec une colle liquide à appliquer au pinceau. Puis je peignais l'avion. Parfois, je faisais la peinture avant de coller les pièce entre elles, mais ça demandait plus de travail. Certaines peintures "métallisées" donnaient vraiment un aspect réel aux maquettes. Souvent la colle débordait des petites pièces en plastique, et déformait un morceau ou rendait opaque le plastique transparent du cockpit. Je n'aimais pas que cela arrive. Ce qui me demandait le plus de soin, c'était la "touche" finale. Les sigles et les logos à coller sur les ailes (par exemple: USAF pour US Air Force) se trouvaient sur une feuille au fond de la boîte de la maquette. Après avoir découpé la feuille en morceaux, on trempait ces petits dessins dans l'eau chaude, ce qui permettait de faire fondre la colle. Parfois, le dessin se cassait au moment de faire glisser la feuille transparente sur le fuselage, car l'eau chaude la rendait très fragile. (écrit le: 2013-08-13) catégorie: enfance - année: 1988

Akira cliquez pour afficher en grand

date: dimanche 20/01/1991 (15 ans) lieu: St Leu la forêt

Le premier volume du manga de Katsuhiro Otomo est édité chez Glénat. Ma mère l'a commandé chez France Loisirs. On peut dire que c'est le premier manga disponible en français. C'est vraiment un choc, et pour moi c'est la découverte d'un continent. Akira était une porte d'entrée vers un autre monde. L'offre de mangas est gigantesque, et ne s'adresse pas qu'aux enfants. Bien sûr, la plupart sont en noir et blanc, et très peu sont déjà traduits à l'époque. Mais chaque volume est vraiment plus long que la très grande majorité des bandes dessinées proposées par les dessinateurs européens ou américains. Cela laisse le temps de rentrer dans un univers foisonnant de personnages et de lieux qui me permettent de m'évader. Dans Akira, cet univers est composé d'un monde futuriste apocalyptique. La ville de Néo-Tokyo se remet péniblement d'une explosion cataclysmique qui a entraîné la troisième guerre mondiale. L'auteur a commencé à dessiner cette histoire au début des années 1980, mais pour moi qui débute la lecture dix plus tard, le style est vraiment actuel. Au coeur de cette intrigue se trouvent deux amis se déchirent. Tetsuo et Kaneda se disputent le leadership de leur gang de motards junkies. Suite à une expérience scientifique, Tetsuo acquiert des pouvoirs psychiques et devient l'enjeu de machinations politico-militaires. Le récit est dense et laisse imaginer les raisons du cataclysme fondateur. L'ombre d'Hiroshima plane sur cette histoire où Akira, un jeune garçon (Little Boy en anglais), a le rôle d'un outil de destruction. Le dessin est très fouillé, presque documentaire, et les éléments futuristes sont finalement assez discrets. Un film est sorti en cassette vidéo peu de temps après. La musique était un élément important de ce dessin animé. Elle est influencée par des sonorités balinaises, japonaises et la musique classique, j'ai acheté le CD quelques années plus tard. Ce film a fait l'objet d'une polémique quant à l'animation de certaines scènes, effectuée image par image à partir de prises de vue réelle. Mais la vraie polémique est la fin du manga: contrairement au film, l'armée des Nations Unies débarque à Néo-Tokyo pour y instaurer l'ordre. Les japonais, menés par Kaneda, s'insurgent contre eux et déclarent leur souveraineté. Il faut savoir que le Japon n'a plus le droit de se doter d'une armée depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Un conflit armé impliquant ce pays est donc un véritable tabou. Cette fin a fait l'objet d'une censure aux États-Unis. Elle a toutefois été publiée dans une des versions françaises. (écrit le: 2013-08-13) catégorie: bandes dessinées - année: 1991

Twin Peaks cliquez pour afficher en grand

date: lundi 20/05/1991 (15 ans) lieu: St Leu la forêt

Cette série télévisée était diffusée sur la Cinq tous les lundi soir. David Lynch débutait dans la réalisation pour le petit écran. Au départ du scénario, il y avait la découverte au bord d'un lac du corps de Laura Palmer, une adolescente. Mais c'était pour Lynch le prétexte à toutes sortes d'expérimentations visuelles. Cette histoire n'avait ni queue ni tête. Dès le départ, Lynch nous dévoile les petits secrets, et la condition humaine des personnages. Adultères, alcoolisme, folie douce ou troubles plus profonds, cette communauté n'est pas celle de la « Petite maison de la Prairie ». Dale Cooper, joué par Kyle MacLachlan (l'alter-ego du réalisateur), est un agent du FBI chargé de trouver le tueur de Laura. Très maniéré, toujours souriant et mystérieux, il avait une méthode bien à lui de mener l'enquête. Roi de la digression, il se faisait des remarques à lui-même sur des tartes aux fraises ou des arbres de la région. Dès qu'il le pouvait, il enregistrait sur son magnétophone un compte-rendu à destination d'une mystérieuse « Diane ». Seul le shérif semble avoir gardé un peu de santé mentale. L'ambiance pesante de la série tenait d'abord au lieu du tournage, le nord-ouest des Etats-Unis, dans une ville imaginaire près de Seattle. Ensuite, il y a la musique composée par Angelo Badalamenti et Julee Cruise, planante et parfois inquiétante. Au bout de quelques épisodes, on était véritablement hypnotisé par le rythme extrêmement lent de l'enquête, la découverte des personnages secondaires, et la mise en scène qui mélangeait le rêve à la réalité. Il fallait vraiment avoir envie de regarder pour tenir sur la longueur. D'autant que ma mère n'était pas particulièrement contente de nous laisser devant ce programme atypique, plutôt que de faire nos devoirs... (écrit le: 2013-08-13) catégorie: télévision - année: 1991

Fou rire cliquez pour afficher en grand

date: lundi 10/07/1995 (19 ans) lieu: Roquefort-sur-Soulzon

Nous étions dans la région des grands Causses. C'était pendant un détour par le Massif Central alors que nous nous dirigions vers les Pyrénées. Partis faire une visite guidée dans le lieu de production d'un des fromages français les plus "prestigieux", j'ai eu le plus long fou rire de ma vie. La raison m'en échappe encore. Les deux marques "Papillon" et "Société" fabriquent leur produits dans le sous-sol calcaire de cette région. Il faisait chaud, et entrer dans ces souterrains à l'ambiance plus fraîche était une véritable bénédiction. Nos étions dans les caves du Roquefort Société. Quand le guide a commencé à nous décrire l'activité du site, je me suis montré intéressé. A partir du moment où une présentation vidéo (dithyrambique) a été lancée, je n'arrivais plus à m'arrêter de rire. Le petit film qu'il nous a montré laissait penser que la découverte du Roquefort avait sauvé l'humanité. Dans cette vidéo, les termes 'magie', 'miracle' et 'légendes' passaient en boucle. Le contraste entre la réalité et la fiction m'ont fait sourire. Puis, n'y tenant plus, j'ai franchement rigolé. Le problème est que les voûtes de ces caves ont tendance à amplifier les bruits. Je me bouchais le nez pour essayer de ne pas trop gêner le guide qui nous menait d'une salle à l'autre. J'étais rouge pivoine, et à ce moment là, mon fou rire m'empêchait presque de respirer. Je me tenais à l'écart du groupe pour éviter de me faire trop remarquer, mais l'écho de mes éclats de rire ne pouvait pas passer inaperçu. Il m'a fallu quelques dizaines de minutes à l'extérieur des caves pour retrouver mon état normal. Le manque d'oxygène était-il à l'origine de mon état ? A chaque fois que quelqu'un me parle du Roquefort, je pense à cette histoire, et je ne peux m'empêcher de sourire... (écrit le: 2013-06-08) catégorie: voyages - année: 1995

Lotus Turbo Challenge avec Cock Robin cliquez pour afficher en grand

date: mercredi 04/03/1992 (16 ans) lieu: St Leu la Forêt

Avec ma soeur, on aimait jouer à un jeu de voitures sur mon ordinateur Amiga 500. Ce jeu en 2D en vue arrière était fortement inspiré de « Out Run », une référence à l'époque. Il permettait à chacun de commander son bolide sur le même écran, coupé en deux dans le sens de la longueur (écran splitté). Les véhicules étaient exclusivement de la marque « Lotus » (Esprit, Elan,...). Avec mes deux manettes, il était possible de nous affronter sur des courses qui se déroulaient en contre-la-montre (on devait atteindre des checkpoints pour gagner). Très fluide, le jeu était extrêmement bien réalisé, et il permettait de se concentrer sur la course. La principale difficulté était d'éviter les autres concurrents et les obstacles sur la route. On devait prendre les virages parfaitement pour aller plus vite, et même parfois faire sauter sa voiture sur des rondins de bois (!) pour ne pas être ralenti par des flaques d'eau... Quand on finissait un niveau, il fallait noter le code qui permettait d'accéder au stage suivant (par exemple 'SLEEPERS'), on pouvait ainsi commencer sur le niveau qu'on choisissait en tapant le code. A part les bruitages, le jeu n'avait pas de musique, j'allumais donc ma stéréo pour mettre un peu d'ambiance. Ma radio faisait également lecteur de K7 et CD. Je n'avais pas beaucoup de CD et Sylvaine non plus, et on avait pas tout à fait les même goûts en matière de musique. Je lui proposais donc souvent d'écouter le best-of de Cock Robin. Je savais qu'elle aimait bien les chansons de ce groupe, comme moi. Malgré le niveau de difficulté du jeu, j'avais parfois l'impression de conduire sur une autoroute bien tranquille, avec en fond sonore les balades du groupe de Peter Kingsbery sur mon autoradio. Quand ma soeur était ralentie par les autres voitures ou par moi, elle troublait cette atmosphère en criant pour se motiver. Aujourd'hui quand elle conduit sa voiture, c'est sur les autres automobilistes qu'elle se défoule en les insultant... (écrit le: 2013-06-08) catégorie: jeux vidéo - année: 1992

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