date: mardi 14/05/1985 (9 ans) lieu: Colombes
Mes grands-parents allaient me chercher tous les jours à la sortie de l'école. On peut dire que marcher avec ma grand-mère n'était pas ce que je préférais faire quand je sortais de classe. J'ai dit à mes copains que je ne pouvais pas les suivre pour aller jouer après les cours. On était 6 ou 7. L'un d'eux à eu une idée: on sort groupé, je me cache au milieu d'eux et on tourne à droite au carrefour. L'idée était bonne, mais je me sentais un peu honteux d'avoir à faire ça. Arrivé à 2 m des grands-parents, je me décale du groupe car je suis persuadé que mon grand-père m'a vu. Les autres n'en sont pas sûrs, mais je leur dit "désolé, et merci d'avoir essayé". "Essayé quoi ?" me demande ma grand-mère, "Rien" je réponds. (écrit le: 2011-07-11) catégorie: lâcheté - année: 1985
date: vendredi 09/06/2006 (30 ans) lieu: Carrières-sur-seine
En m'intéressant à la pollution générée par les véhicules, je me suis arrêté sur celle que provoquait les voitures "tous terrains". Avoir un 4x4 en ville me semblait être une pure aberration. La seule raison valable de posséder ce type d'automobile avait quelque chose à voir avec l'égoïsme de son propriétaire. Quand on est assis dedans, on est un peu plus haut que les autres conducteurs. Très probablement, on prend moins de risque d'être blessé lors d'un accident. Certains, m'a-t-on dit, posaient de la fausse "boue" sur leurs jantes pour faire croire qu'ils avaient vraiment roulé sur de la terre. La vanité était donc à l'origine de la mode du véhicule tout-terrain ? Je le pense en tout cas, surtout quand ces quatre roues motrices ne touchent jamais autre chose que le bitume. Je vais faire imprimer un autocollant dans des centaines d'exemplaires. Il y est écrit: "4x4 PLUS DE POLLUTION. J'AUTO STOP. CLIMAT CHAUFFE QUI PEUT". Mon but ? Coller ce message sur le plus de Rav4 tout propre, de Tiguan, de Cayenne ou de Qashquai (casse-couilles) possible. Il s'avère que j'ai des convictions mais assez peu de courage. Je n'arrivais pas à passer à l'acte. Je n'ai posé que deux autocollants. C'était sur des voitures garées dans des parkings sous-terrains. A chaque fois, je m'étais assuré que personne ne me voyait faire. (écrit le: 2016-02-06) catégorie: lâcheté - année: 2006
les propos tenus n'engagent que son auteur, les souvenirs relatés dans ces anecdotes sont subjectifs | Contactez-moi