Catégorie: 'jeux vidéo'

Game&Watch cliquez pour afficher en grand

date: dimanche 04/10/1981 (5 ans) lieu: Colombes

Les premiers jeux électroniques. De temps en temps, mon père rentrait de voyage avec un nouveau jeu. Nous avions une sorte de Pacman, avec des lumières led rouges pour représenter les personnages. Nous avions quelques jeux de Nintendo: Parachute et Snoopy. Ce sont les célèbres "Game & Watch". De petite taille, ces consoles de la taille d'une carte à jouer affichaient l'heure, et avaient des boutons pour contrôler un personnage à l'écran. On peut dire que ces jeux étaient très difficiles. En même temps il n'y avait qu'un niveau, avec plusieurs modes de jeu et une difficulté croissante. Si c'était trop facile, on aurait eu aucun intérêt à l'acheter. Le but était d'attraper des parachutistes avant qu'ils tombent dans l'eau, ou de renvoyer des balles de tennis envoyées par Charlie Brown. Dans d'autres jeux, on devait sauver des personnages qui essayaient d'échapper à un immeuble en feu. Les réflexes étaient vraiment sollicités. Au bout d'un moment, on devenait expert, mais les muscles des mains étaient tellement tétanisés qu'on finissait toujours par perdre. (écrit le: 2012-01-27) catégorie: jeux vidéo - année: 1981

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Copier des disquettes cliquez pour afficher en grand

date: mercredi 15/01/1992 (16 ans) lieu: Margency

Un de mes camarades de classe possède des jeux vidéo sur disquettes pour l'ordinateur Amiga 500, que je possède également. Je vais parfois le ramener chez lui sur le porte-bagage de ma mobylette, ce qui était dangereux car il n'avait pas de casque. Il me prête parfois des jeux que je copie avec le logiciel X-Copy. Il n'y avait aucune protection. Même si les disquettes vierges coûtaient beaucoup moins cher que les jeux originaux, ça commençait à faire de grosses dépenses. Surtout quand le jeu tenait sur 9 disquettes (comme « Legend of Kyrandia »!). Il arrivait souvent que j'efface un jeu auquel je ne jouais plus pour arriver à copier l'intégralité d'un nouveau titre. Cependant, tous les modèles ne convenaient pas à l'utilisation qu'on voulait en faire. Simple couche, double couche, haute densité,... la quantité de données qui pouvaient être copiées dessus passait de 360 Ko à 1,4 Mo. Ce support était extrêmement lent en comparaison des disques durs, et trop restreint, déjà à l'époque. Le lecteur faisait un bruit de brosse métallique ou une sorte de cri d'animal assez rauque. Avec les démos qui étaient distribuées dans des magazines, les disquettes vierges achetées au supermarché, les jeux originaux et les compilations, je croulais littéralement sous ces petits rectangles en plastique. D'ailleurs, certaines ne fonctionnaient plus du tout, car elles se démagnétisaient très facilement, ou bien le cache métallique ne s'ouvrait tout simplement plus car le ressort était cassé. Ce n'était pas le plus sûr moyen d'archiver ses données. Les disquettes étaient donc destinées à disparaître, malgré le côté « portable » bien pratique. Il a fallu attendre les graveurs de CD et les clés USB vers 2001-2002 pour les remplacer définitivement. C'est d'autant plus frappant que le logo qui symbolise la sauvegarde de données dans les interfaces informatiques reste cette disquette, alors que les plus jeunes d'entre nous n'en n'ont jamais touché une de leur vie. (écrit le: 2014-05-08) catégorie: jeux vidéo - année: 1992

Lotus Turbo Challenge avec Cock Robin cliquez pour afficher en grand

date: mercredi 04/03/1992 (16 ans) lieu: St Leu la Forêt

Avec ma soeur, on aimait jouer à un jeu de voitures sur mon ordinateur Amiga 500. Ce jeu en 2D en vue arrière était fortement inspiré de « Out Run », une référence à l'époque. Il permettait à chacun de commander son bolide sur le même écran, coupé en deux dans le sens de la longueur (écran splitté). Les véhicules étaient exclusivement de la marque « Lotus » (Esprit, Elan,...). Avec mes deux manettes, il était possible de nous affronter sur des courses qui se déroulaient en contre-la-montre (on devait atteindre des checkpoints pour gagner). Très fluide, le jeu était extrêmement bien réalisé, et il permettait de se concentrer sur la course. La principale difficulté était d'éviter les autres concurrents et les obstacles sur la route. On devait prendre les virages parfaitement pour aller plus vite, et même parfois faire sauter sa voiture sur des rondins de bois (!) pour ne pas être ralenti par des flaques d'eau... Quand on finissait un niveau, il fallait noter le code qui permettait d'accéder au stage suivant (par exemple 'SLEEPERS'), on pouvait ainsi commencer sur le niveau qu'on choisissait en tapant le code. A part les bruitages, le jeu n'avait pas de musique, j'allumais donc ma stéréo pour mettre un peu d'ambiance. Ma radio faisait également lecteur de K7 et CD. Je n'avais pas beaucoup de CD et Sylvaine non plus, et on avait pas tout à fait les même goûts en matière de musique. Je lui proposais donc souvent d'écouter le best-of de Cock Robin. Je savais qu'elle aimait bien les chansons de ce groupe, comme moi. Malgré le niveau de difficulté du jeu, j'avais parfois l'impression de conduire sur une autoroute bien tranquille, avec en fond sonore les balades du groupe de Peter Kingsbery sur mon autoradio. Quand ma soeur était ralentie par les autres voitures ou par moi, elle troublait cette atmosphère en criant pour se motiver. Aujourd'hui quand elle conduit sa voiture, c'est sur les autres automobilistes qu'elle se défoule en les insultant... (écrit le: 2013-06-08) catégorie: jeux vidéo - année: 1992

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Jim Power cliquez pour afficher en grand

date: samedi 25/04/1992 (16 ans) lieu: St Leu la Forêt

J'ai récupéré une nouvelle démo de jeu vidéo pour mon ordinateur Amiga. Ça s'appelle "Jim Power". Le personnage ? Une sorte de body-bulder au visage enfantin, avec une casquette et des lunettes de soleil. Il saute d'une plate-forme à l'autre en tirant sur des ennemis extra-terrestres. En même temps que je joue, j'écoute l'album de Nirvana en boucle sur mon lecteur de CD. Ça recouvre la musique du jeu composée par Chris Huelbeck, un nom qui est pourtant signe de qualité. Les couleurs du jeu (orange, vert et marron principalement) font mal aux yeux, et les graphismes sont infâmes, mais je joue quand même. Je me lassais très vite des anciens jeux, il me fallait de la nouveauté même si cela m'obligeait à gratter les fonds de tiroir. Le personnage était vraiment difficile à maîtriser, je recommençais donc régulièrement cette démo. J'essayais de finir sans me faire toucher par les abeilles géantes ou tomber sur des pics acérés, ce qui tuait le personnage dans une animation indigente. La raison pour laquelle j'étais quand même assis devant mon écran à jouer à cette poubelle vidéo-ludique ? C'est simple. Tout était bon pour ne pas faire mes devoirs... J'avais besoin d'un exutoire, et cet ordinateur me le fournissait à peu de frais. Ça calmait mon stress, mes crampes d'estomac disparaissaient. (écrit le: 2014-11-23) catégorie: jeux vidéo - année: 1992

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Street Fighter II cliquez pour afficher en grand

date: lundi 11/01/1993 (17 ans) lieu: St Leu la Forêt

Depuis le réveillon de Noël, Loris a eu une console de jeu « Super Nintendo ». Il joue à Street Fighter II, un jeu de combat. Il faut se battre contre la console ou contre un autre joueur. Le premier opus de cette série n'a pas marqué les esprits car les graphismes n'étaient pas du tout impressionnants. Par contre, cette version est quasiment la copie conforme de la version disponible en borne d'arcade, ce qui constituait un exploit pour l'époque. Le magazine « Joypad » lui a même décerné la note de 97%. Il faut noter aussi que le jeu coûtait près de 500F, et la console coûtait pas loin de 1000F, ce qui n'était vraiment pas donné. Les personnages tous plus caricaturaux les uns que les autres sont sensés représenter les cinq continents. Il y a le karatéka, le sumotori, le lutteur russe, une sorte de militaire américain avec une coupe de cheveux en brosse,... Loris s'est entraîné à lancer des boules de feu avec Ryu et Ken et à faire l'hélicoptère avec Chun-Li. J'ai énormément de mal à gagner contre lui, les coups spéciaux n'arrivent pas à sortir de mon personnage. Il faut dire que ce jeu est relativement complexe à maîtriser. La petite manette de la console nous glissait entre les doigts dès qu'on transpirait. Les manipulations demandaient un rythme précis dans leur exécutions (droite,bas,droite+bas + Y pour le « Dragon punch »), certaines d'entre elles semblaient se déclencher quand elles voulaient. Les enchaînements de combinaisons de coups permettaient de gagner un match même si le combat semblait perdu. J'adorais les graphismes colorés, et les musiques entraînantes qui accéléraient progressivement jusqu'à ce que le match arrive à sa fin. Mes pouces étaient couverts de cloques à force d'appuyer sur la petite croix directionnelle de la manette. Je finissais par appuyer sur tous les boutons en espérant que cela finirait par déstabiliser mon adversaire. Je vous le dit tout de suite, cette méthode ne fonctionne pas du tout. (écrit le: 2012-10-09) catégorie: jeux vidéo - année: 1993

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Acheter une Nintendo 64 pour Cédric cliquez pour afficher en grand

date: jeudi 10/07/1997 (21 ans) lieu: Taverny

Cédric veut s'acheter une Nintendo 64 grâce à l'argent que sa grand-tante Edwige lui a donné. Cette dame vit en Allemagne, elle est veuve et elle a beaucoup d'argent. Cédric ne peut pas échanger ses deutschmarks contre des francs, car les frais de change sont trop élevés. Il va me confier l'argent pour que j'aille acheter une console de jeu en Allemagne. Je vais aller m'acquitter de ma tâche à Kehl. Il faut dire que le trajet n'est pas très long pour moi, depuis Strasbourg, à peine 20 minutes. En plus, le trajet en train est gratuit, suite à un accord entre les deux villes. J'arrive dans le centre, et je marche jusqu'à la boutique de jeux vidéo. Je demande s'ils parlent français, "Sprechen Sie französich ?". Évidemment que non. "Ich möchte die neue Nintendo vier und sechsich zu kaufen". Ouf, ils ont compris. Je prend aussi des manettes de différentes couleur, vert et rouge, et le jeu Mario Kart 64. Je paye, quelque chose comme 300 ou 350 Marks, je ne me souviens plus. La console n'est pas encore sortie en France. Je prend ensuite le train pour Paris, avec un paquet assez volumineux. J'arrive donc chez Cédric avec cette machine en avant-première. Il vit dans la maison que sa mère lui a laissé à Taverny. Loris et de nombreux amis à eux sont présents pour l'occasion. On va jouer à Mario Kart 64 pendant quelques heures, en se passant les manettes à tour de rôle. (écrit le: 2013-12-15) catégorie: jeux vidéo - année: 1997

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Ocarina Of Time cliquez pour afficher en grand

date: lundi 21/12/1998 (23 ans) lieu: St Leu La Forêt

J'ai quelques jours de répit au cours de cette épreuve qu'est mon service militaire. Les fêtes de fin d'années sont l'occasion pour moi de retourner chez ma mère en région parisienne. Loris vit encore chez son père et ma mère, dans la maison qu'ils occupent à St Leu la forêt. Je me laisse prendre en charge totalement, car la période qui vient de s'écouler m'a épuisé nerveusement. J'ai peu d'idées sur mon avenir, si ce n'est de chercher un travail en tant que comptable après le service militaire. Je pensais avoir le courage de reprendre des études après ces dix mois passés à Colmar, mais cela me semble désormais impossible. Cet état d'esprit défaitiste est contrasté par l'enthousiasme que je ressens à l'idée d'essayer un nouveau jeu que Loris a acheté. C'est le nouveau « Zelda », le premier développé pour la console Nintendo 64. L'attente des joueurs était donc forte, comme la mienne (même du haut de mes 23 ans !) et elle n'a pas été déçue. La presse est unanime sur « Ocarina Of Time », l'Ocarina du Temps, puisque c'est de ce grand classique vidéoludique dont il s'agit. Tout le monde est en admiration devant cette grande réussite. Faisons la liste de tout ce qui a été inventé pour ce jeu. D'abord, c'est le premier Zelda en trois dimensions, avec un monde ouvert, la plaine d'Hyrule, un espace gigantesque dans lequel des évènements se déroulent de manière scripté. Mais c'est aussi un univers cohérent, avec une alternance du jour et de la nuit dans certaines zones du jeu. C'est également la première fois qu'on peut verrouiller un ennemi avec un bouton situé derrière la manette (le bouton « Z »). Sous le pouce gauche, on trouve également un stick analogique en plastique dur, sur lequel je me souviens m'être fait quelques ampoules. Parlons justement de la manette de cette console qui était vraiment très particulière. Sa forme, et le nombre de boutons qui la composait se prêtait tout particulièrement à une utilisation en tant qu'instrument de musique. Car certaines séquences du jeu ne peuvent être résolues qu'avec l'exécution de petites mélodies d'ocarina sur la manette. Le moteur sonore du jeu permettait donc de laisser libre court à l'imagination du joueur afin qu'il compose lui-même des mélodies à l'ocarina. Mais tout était plutôt encadré, car ils avaient peu de chances d'inventer des mélodies harmonieuses avec les cinq notes mises à leur disposition ! On peut aussi parler des sauts automatiques, de la gestion de la caméra, qui se place souvent au bon endroit, à quelques exceptions près ! D'autant que l'on peut recentrer la visée, toujours en appuyant sur ce fameux bouton « Z »... Tout cela ne serait rien sans une bonne histoire, et surtout une cohérence immersive. C'est ce qui permet de rejouer encore aujourd'hui à ce phénomène de l'histoire des jeux vidéo. Comme un bon roman, ce Zelda nous entraîne avec lui dans un univers que l'on accepte assez facilement. Imaginez être dans un rêve où on vous rappelle toutes les cinq minutes que vous êtes en train de dormir, vous n'auriez pas envie d'y rester ! Les énigmes, l'interaction avec les personnages rencontrés, les phases d'exploration, tout concourt à vous arracher à votre quotidien. Le joueur est impliqué dès le début dans une aventure où il joue un rôle central. On ne peut rester insensible à ce monde qui va basculer dans les ténèbres. Les qualités requises pour le sauver, ainsi que la princesse Zelda en détresse, sont toujours les mêmes : Le courage, la force, la sagesse. Ce sont les piliers de la fameuse « triforce ». Sans l'une de ces qualités, tout s'effondre. Les pouvoirs que nous donnent les trois déesses peuvent servir à faire le bien ou le mal. Cette allégorie du libre arbitre fait écho à nos vies, comme pourrait le faire une religion. Et il ne s'agit pas simplement d'imaginer comment appliquer les principes, il va falloir les mettre en application, même si tout cela est bien virtuel. Le courage, d'abord, en osant affronter des ennemis effrayants. La force, en sortant son épée face à des monstres qui nous agressent. La sagesse, en trouvant la faille qui permettra de les battre. En corollaire, on pourrait ajouter la patience, la persévérance, l'intelligence. Car il faut quelques heures pour finir ce jeu, une cinquantaine tout de même !! Je n'aurais évidemment pas le temps de le finir pendant ces vacances de Noël, mais j'aurais l'occasion de le faire un an et demi plus tard sur une console achetée d'occasion, alors que je vivais dans un studio après avoir trouvé du travail en région parisienne. (écrit le: 2018-12-23) catégorie: jeux vidéo - année: 1998

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Zelda Majora's Mask cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 26/01/2001 (25 ans) lieu: Houilles

Je suis fan de ce jeu. Je l'ai acheté sans regarder, après avoir terminé le premier Zelda sur N64: Ocarina of Time. C'est sûr qu'il sera excellent. Du point de vue graphique, il est complètement identique au précédent Zelda. Par contre, il y a une notion de temps qui passe: tout le jeu doit être terminé en 3 jours. Que se passe-t-il au bout de ce trois jours ? (72 minutes, car chaque heure dure une minute). En fait, il faut arriver à récupérer un instrument de musique (l'ocarina du précédent Zelda) qui permet de remonter le temps, le ralentir ou l'accélérer. On peut alors recommencer les 3 jours sans perdre sa progression dans le jeu. Contrairement à son prédécesseur, il y a un léger côté "effrayant" dans cet opus. La mort est omniprésente, la lune s'approche chaque jour un peu plus de la Terre, rendant le cataclysme inéluctable. Il faut sans cesse résoudre des problèmes dans des limites de temps extrêmement court, et penser à sauvegarder sous peine de devoir recommencer ! L'esthétique du jeu est particulière: très colorée, avec des angles très pointus un peu partout. La musique est envoûtante, tantôt douce, tantôt plus énergique, pour marquer les temps forts du jeu. Cette grande aventure épique contrastait avec le calme de ma vie quotidienne. Mes journées se ressemblaient beaucoup depuis mon entrée dans le monde de l'entreprise. Avec tout ce temps libre, le soir, j'ai réussi à finir le jeu en totalité, arrivant avec peine jusqu'au niveau final équipé du fameux "masque des fées". J'aurais du écrire sur mon CV: a réussi à battre le boss de fin... plutôt que de parler de mes expériences professionnelles. C'était ça ma grande aventure, sur le petit téléviseur de mon studio de 17 mètres carrés. (écrit le: 2012-07-29) catégorie: jeux vidéo - année: 2001

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Halo cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 15/11/2002 (26 ans) lieu: Houilles

J'ai récemment acheté un Xbox en solde à Carrefour. Nous utilisons cette console pour regarder des DVD, principalement. Ça devenait un peu difficile de regarder des films sur l'écran de l'ordinateur portable! J'ai un jeu de baston (Dead or alive) et un jeu de courses (Project Gotham). La manette est vraiment trop volumineuse, et la couleur noire donne un air effrayant à cette machine bruyante de Microsoft. Fabrice, qui en possède une également, me prête un jeu d'action, Halo. Après avoir mis le disque de jeu dans la console, je suis accueilli par une sorte de champ grégorien, un anneau gigantesque sur fond de ciel étoilé défile sur l'écran de notre petite télé. Un sentiment étrange me traverse, et je ne m'attend à rien de particulier. Puis le jeu commence. Il faut apprendre à manier le personnage, une sorte de soldat casqué, protégé par une armure verte. Le stick analogique gauche nous dirige vers l'avant, l'arrière, la gauche et la droite. Le stick analogique droit permet de diriger le regard. La gâchette droite permet de tirer, celle de gauche d'envoyer des grenades. En quelques instants, je me déplace dans un jeu avec une aisance que je n'avais encore jamais connue. Au bout de deux minutes, je suis dans la peau du "Master Chief". Le début de l'aventure se situe dans un vaisseau en perdition. Les couloirs sombres et étroits me laissent penser que tout le jeu va être assez terne, bien que les aliens soient de couleur fluorescente. Et tout d'un coup, on est largué à la surface du "Halo", une sorte de planète en forme d'anneau, créé par une civilisation ancienne, les "Forerunners". La profondeur de champ est immense. Je suis surpris, car il n'y a aucun ralentissement dans l'animation. J’attrape le fusil sniper, et tire en pleine tête d'un alien situé à environ un kilomètre de moi. Je progresse avec plaisir sur des plaines verdoyantes et des paysages enneigés. Une de mes grandes surprises est de pouvoir conduire un véhicule pour transporter mes coéquipiers, et parcourir ainsi plus vite les immensités de ce monde fantastique. Je découvre les différentes armes une par une, avec un fascination pour le lance-roquettes, dont le pouvoir de destruction est énorme. Je suis totalement conquis par l'univers. J'ai très vite rendu le jeu à Fabrice, et j'ai été l'acheter en magasin. (écrit le: 2012-10-09) catégorie: jeux vidéo - année: 2002

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Nuit blanche sur Sim City 4 cliquez pour afficher en grand

date: lundi 25/08/2003 (27 ans) lieu: Houilles

Les jeux de stratégie/gestion sur PC permettent de créer un monde en exploitant les ressources mises à notre disposition. Sim City est le jeu le plus représentatif de cette catégorie, et sans doute l'un des plus connus. On y joue le rôle d'un Maire qui construit une ville en définissant trois types de zones (résidences, commerces et industries), et en cherchant à augmenter le nombre d'habitants: les Sims. J'y jouais le soir, après le travail. A mesure que je commençais à me passionner pour ce jeu, mes heures de sommeil disparaissent dans une zone "grise" dans laquelle j'oubliais tout le reste. D'autant qu'en ce mois d'août, la chaleur caniculaire m'obligeait à vivre la nuit. En tant que touriste, j'avais aimé Londres, Barcelone, et je revenais de Berlin. Après avoir visité des villes aussi belles, on a envie de les recréer dans ce jeu. C'est ce que je faisais, passant des heures à créer ma ville parfaite. On commence par créer la région dans l'éditeur de paysage. Puis on prend les rennes de la Mairie, la partie la plus intéressante mais aussi la plus difficile, car il faut garder le budget à l'équilibre. On peut organiser des échanges commerciaux avec les villes des alentours. On dispose des immeubles de service public (Hôpital, Pompier, Police,...), mais aussi des routes, des parcs... Il faut aussi penser au réseau électrique, aux tuyaux d'eau. La carte est de forme carrée. Chaque "objet" du jeu a une influence à 360° autour de lui, mais les bâtiments et les routes sont à angle droit. Tout le problème consiste donc à faire entrer des petits carrés dans des cercles d'influence plus ou moins larges. C'est la quadrature du cercle! Pour corser la difficulté, le jeu oblige constamment à faire des emprunts et à micro-manager les dépenses de chaque administration en fonction du nombre d'habitants. Arrivé à un certain niveau d'endettement, il devient extrêmement difficile de faire quoi que ce soit, on doit même rogner sur les frais d'entretien des routes pour continuer à jouer. Les Sims nous font payer cette mauvaise gestion en quittant la ville, et on efface la partie pour recommencer. Heureusement, on ne devient pas Maire de cette cité virtuelle grâce à une élection démocratique! De la même façon, il est impossible d'avancer dans le jeu dès qu'on essaye de prendre des décisions bien "françaises" (mettre des centrales nucléaires, augmenter les impôts, limiter le développement urbain, protéger l'environnement, installer des lignes de transports en commun,..). Si vous faites ça, le nombre de chômeurs explose et vous devez tout recommencer. Qui a dit que les jeux vidéos n'étaient pas politisés! Pour attirer rapidement de nouveaux habitants, le mieux est d'appliquer des préceptes que Ronald Reagan approuverait sans doute: favoriser le véhicule individuel, les industries polluantes et les centrales à charbon, baisser les taxes et prendre un arrêté pour autoriser les jeux d'argent. Hé oui, les concepteurs du jeu sont américains... Je suis même surpris qu'on ne puisse pas gérer le niveau de corruption des flics pour tirer parti du trafic de drogue ! Point de salut en dehors de la méthode "Made in USA". On pouvait quand même développer des industries de pointe "non polluantes" après avoir traversé une longue phase laborieuse. Mais j'étais impatient, et je n'étais jamais satisfait du résultat en suivant ces règles sur de courtes périodes de temps. J'avais trouvé un moyen efficace de fabriquer ma cité idéale: je trichais. En tapant le code "WEAKNESSPAYS" à l'écran, "la faiblesse paye" en français, je remplissais mon compte en banque. J'achetais de nouvelles routes, je fabriquais une ferme à la campagne. Je construisais cette villa au bord de l'eau dans cette ville utopique qui me faisait rêver, comme quand je jouais, enfant, avec mes maquettes de trains miniatures. Avec des ressources illimitées, cette ligne de train ne m'avait rien coûté, mais personne ne l'utilisait car les habitants devaient...marcher pour aller de chez eux jusqu'à la gare. Sur ce point, le jeu est assez fidèle à la réalité. Si l'arrêt de bus est à plus de 10 mètres de chez eux, les "Sims" ne l'utilisent pas. Vous avez dit "fainéants"? Notez que si vous mettez des arrêts de bus partout, ça ne résout pas le problème, à cause des embouteillages qui bloquent la circulation. Rendons hommage à Will Wright, le concepteur du premier Sim City, qui a réussi à intégrer les conséquences des pires défauts humains dans son jeu. Côté graphismes, l'interface est colorée et les animations sont superbes. Il suffit de regarder ces immeubles sortir de terre, c'est fascinant. La musique est assez légère, tantôt jazzy, tantôt planante. Elle vous invite à rester des heures devant votre écran. Je me souviens avoir passé des nuits blanches à peaufiner des cités qui finissaient détruites par un incendie en quelques minutes. Que reste-t-il de ces séances interminables ? Des cendres... mais pas que ça. Ce qu'on apprend avec ce jeu vidéo reste en nous de manière indélébile. Nos actes ont des conséquences, parfois à court terme, parfois à long terme. Dans ce jeu d'échecs (au sens propre et au figuré) à visage "urbain", il faut réfléchir avant de prendre chaque décision. Heureusement, il est possible d'arrêter le cours du temps dans Sim City. On a pas cette chance dans la vraie vie. (écrit le: 2014-12-08) catégorie: jeux vidéo - année: 2003

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Pucer une xbox cliquez pour afficher en grand

date: dimanche 09/11/2003 (27 ans) lieu: Houilles

J'avais une Xbox depuis un an environ, mais finalement assez peu de jeux, à part ceux qu'on m'a offert (Dead or alive 3, Project Gotham Racing et Jet Set Radio Future). Souvent, j'étais obligé de les payer. Pour éviter de le faire, et jouer avec des copies, on m'a dit qu'il était possible de souder une puce pour la "débloquer". Passé le stade où je me suis documenté, il a fallu s'y mettre. Je démonte la machine pièce par pièce. J'avais commandé la puce sur internet, et j'ai acheté les outils à Leroy Merlin. Il me fallait: un fer à souder, de la soudure, des câbles minuscules et des tournevis "Torx". Après quelques heures de galère, j'ai fini par réussir la soudure. La machine redémarre, complètement libre de tout système de vérifications ! Je peux donc installer tout ce que je veux: des jeux copiés, des émulateurs d'anciennes consoles de jeu, un media center... J'en ai parlé à un collègue qui souhaitait que je fasse la même chose pour lui. Pas de problème ! J'amène mes outils et la puce dans son appartement. Seulement, là, ça n'a pas marché. La soudure n'était pas possible. Je vais donc essayer de la ramener chez moi pour terminer le travail. Rien ne marche. Je vais donc donner ma console à ce collègue, et garder la xbox non modifiée. Après quelques semaines de recherches, j'ai découvert un moyen pour "débloquer" la console avec un simple jeu et une cartouche de sauvegarde. Un DVD de "Splinter Cell", était nécessaire. Plus besoin de démonter la machine, souder, etc... J'ai bien profité de cette console, tous les jeux étaient disponibles gratuitement sur internet. (écrit le: 2013-06-08) catégorie: jeux vidéo - année: 2003

Xbox 360 cliquez pour afficher en grand

date: lundi 20/02/2006 (30 ans) lieu: Carrières-sur-Seine

J'avais envie d'acheter la nouvelle console de Microsoft. Possesseur de la première Xbox, les présentations commerciales m'avaient donné envie de profiter des qualités de cette nouvelle machine. La transition n'était pas facile, car je sortais d'une période où tous les jeux de ma console actuelle étaient piratables, donc accessibles gratuitement. J'allais désormais devoir payer pour jouer ! Au début, j'avais mes jeux de la génération précédente dont certains étaient rétro-compatibles avec la 360. Je jouais donc à Halo 2 en ligne avec mon abonnement au Live. Puis j'ai acheté une simulation de Tennis de table assez déjantée « Rockstar Table Tennis ». J'ai eu « Gears of War », « Call of Duty 4 Modern Warfare », « Forza Motorsport 2 », « Lost Planet » et « Mirror's Edge » un jeu de parkour en vue à la première personne qui m'a beaucoup impressionné mais difficile à prendre en main. Mon ami Marc avait essayé sans succès d'y jouer. Quand Halo 3 est sorti, je l'ai acheté immédiatement. La grande force de cette console était le réseau pour jouer en ligne, télécharger des démos et des jeux. Après avoir joué de manière intensive à GTA IV en mars 2009, la machine s'est arrêté de fonctionner. J'avais le « Red Ring of Death », une panne très répandue, qui a pour symptôme principal le clignotement de trois lumières rouge en façade de la console. J'ai remplacé cette machine par une autre que j'ai racheté le 12 juin de la même année pour trois raisons: j'avais un équipement (manettes, micros, câbles,...), j'avais des jeux, j'avais un abonnement au Xbox Live. En plus, il y avait une prise HDMI et une connexion wifi sur ce nouveau modèle. Mais surtout, j'avais besoin d'une console pour m'occuper pendant mes périodes de solitude. Véronique était à nouveau à l’hôpital, je me trouvais donc livré à moi-même. Quand le jeu « Limbo » est sorti, je l'ai trouvé tellement extraordinaire que je l'ai recommencé immédiatement. Bien qu'il soit assez court, et dans une ambiance glauque en noir et blanc, c'est devenu mon jeu préféré. Fan de rock depuis longtemps, j'ai eu envie d'essayer « Rock Band ». J'ai acheté le jeu et un guitare en plastique. Mes doigts se raidissaient beaucoup trop vite quand je jouais, donc je n'étais pas très bon. Impossible de toucher la cinquième touche du manche, étant donné que je n'avais que quatre doigts dessus. Je ressentais le frisson de créer de la musique avec mes mains, ce qui ne m'était pas arrivé souvent, à part avec un synthétiseur. A la fin de l'année 2010, j'ai eu raz-le-bol d'avoir des tas de machines (et donc de télécommandes) sous la TV. J'ai revendu beaucoup d'appareils, dont cette console et tous les accessoires, que j'avais depuis à peine plus d'un an. J'ai fait ça aussi pour me prouver que cette période de ma vie était révolue, et qu'à 35 ans il est temps de s'intéresser à autre chose qu'aux jeux vidéo. Au fond de moi, je pensais qu'il était encore temps d'avoir un enfant, même si les chances étaient minces, étant donné que Véronique devait arrêter ses médicaments pour être enceinte. Une chose est certaine, on ne devient pas quelqu'un d'autre du jour au lendemain. Je me suis beaucoup ennuyé pendant les mois qui ont suivi. (écrit le: 2021-03-30) catégorie: jeux vidéo - année: 2006

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Breath of the wild sur PC cliquez pour afficher en grand

date: lundi 23/10/2017 (41 ans) lieu: Guyancourt

Depuis mon retour de New-York, je traverse une période assez déprimante. Rien ne trouve grâce à mes yeux. Comme souvent quand je suis seul, je me concentre sur mon travail et les jeux vidéo. Le salut viendra de mon incapacité à l'ennui. Je découvre que des développeurs sont parvenus à émuler sur PC les jeux de la console "Wii U" de Nintendo. Or, celui auquel je rêve de jouer depuis des mois est disponible sur cette console. "Zelda, Breath of the wild", un jeu d'aventure en monde ouvert. Un frisson a traversé ma colonne vertébrale alors que je vois par hasard cette information sur le site internet "Kotaku". Auparavant, j'avais toujours acheté une console afin de jouer le plus tôt possible après leur sortie aux jeux Zelda: Game Boy, Nintendo 64, Gamecube, Wii... Par contre, j'avais ensuite attendu patiemment que ces consoles soient émulées sur PC pour pouvoir rejouer à ces classiques que sont "A link to the past", "Link's awakening", "Ocarina of time", et bien sûr "Wind Waker". Pour ce dernier, j'avais terminé l'aventure en 2006 sur console, et l'avais recommencée sur PC en savourant chaque instant entre 2015 et 2016. Rien que l'idée de ne pas avoir besoin de m'équiper d'un nouvel appareil me met en joie. La "Wii U" est une console qui ne me fait pas du tout envie, avec l'écran intégré à la manette. Pour l'émuler, il faut "simplement" récupérer une copie numérique du jeu (très volumineux), et configurer l'émulateur "cemu", un logiciel qui interprète le jeu pour qu'il soit executé sur PC. Autant le dire tout de suite, tout cela est purement et simplement illégal. J'ai longuement attendu que le jeu soit téléchargé. Mon PC est assez puissant. Un processeur Core i7, une carte graphique Nvidia assez récente et un disque SSD. Je suis impatient, et mes premiers pas décevants sont à la hauteur de mon attente. Le jeu démarre, mais des écrans s'affichent successivement toutes les deux ou trois secondes. Impossible d'imaginer jouer dans ces conditions. On pourrait en rester là, mais une lueur d'espoir finit par s'allumer. Des guides d'optimisation de réglages de "cemu" sont disponibles un peu partout sur internet. J'avance par bonds, 5 images par secondes après avoir paramétré la carte graphique, 10 images par secondes après avoir utilisé un "hack". Je commence à pouvoir faire bouger mon personnage sans trop de difficulté. J'en profite pour faire un tour dans une montagne et meurs glacé au bout de quelques minutes. Mes efforts pour réussir à jouer me donnent l'impression de donner des coups d'épaule dans une porte pour l'ouvrir. Une astuce pour charger des éléments (textures,...) avant de lancer le jeu me permet finalement de tourner autour des 20 images par seconde. Ca n'est pas extraordinaire, mais ça commence à être confortable (le jeu est limité à 30 images par secondes). Je découvre l'ambiance si particulière du monde d'Hyrule qui m'entoure. Je fais du feu, abats des arbres, tue des monstres et fais la cuisine. J'arrive à la Tour du Prélude, qui conclue l'introduction du jeu. Régulièrement, un événement provoque un plantage du jeu. Il s'agit de la "lune rouge", au cours de laquelle les monstres que l'on a fait disparaître renaissent de leurs cendres. Je perds souvent mes sauvegardes à cause de ce problème. Finalement, je comprends que la cause du bug qui survient pendant les cinématiques vient du réglage de la langue en français. Je continuerais donc mon aventure en anglais... Les contributeurs au logiciel cemu ont droit aux dernières versions du logiciel, mais je n'en fais pas partie. Je télécharge régulièrement les mises à jour, et découvre que les performances s'améliorent petit à petit. Tout est assez fluide désormais alors que j'arrive chez les Zoras. Des souvenirs d'enfance traversent mon esprit charmé par l'environnement enchanteur de l'univers. Je me rappelle de ce générique de ce dessin animé, "Heidi", dans lequel la petite fille cours dans une montagne de carte postale et se laisse rouler dans l'herbe. Il a été réalisé par Isao Takahata et Hayao Miyazaki dans les années 80 et je l'avais vu alors que j'avais 5 ou 6 ans. On voyait la petite fille allongée sur un nuage porté par le vent, observant la nature dans laquelle elle se sentait si bien, alors qu'elle avait été contrainte de vivre dans une grande ville, chez sa tante à Francfort. On peut en effet ressentir le même frisson dans le jeu "Breath of the wild", en déployant la "paravoile", une sorte de parachute permettant de parcourir une certaine distance en volant quelques instants dans les airs. C'est l'impression de liberté qui me fait revenir dès que je peux dans cette ambiance à la fois enfantine et immersive. Il faut penser à sa survie, et donc porter les vêtements adaptés au climat, prévoir de la nourriture et des potions. Mais il faut aussi atteindre l'objectif du jeu qui est de libérer le monde d'Hyrule du joug du maléfique Ganondorff, retrouver nos souvenirs perdus depuis une centaine d'années, aider des villageois et tellement d'autres tâches complexes. Afin d'améliorer l'expérience, je finis par connecter mon PC avec un vidéoprojecteur. Je diffuse l'image sur un mur blanc dans le salon, confortablement installé dans un fauteuil avec mon casque sur les oreilles. J'arpente les recoins de ce monde à cheval, à pied, ou en utilisant les points de téléportation. J'attends patiemment l'apparition d'un dragon, et tente à plusieurs reprises de lui arracher une écaille. Quand j'y arrive enfin, j'ai ce sentiment d'avoir réalisé un exploit. Chaque région semble cacher un secret, laisser une énigme à résoudre ou tout simplement inviter à la contemplation. A un bout de la carte, un temple ne semble accessible qu'après avoir franchi un précipice, avec un vent de face par dessus de le marché. Il cachait un labyrinthe, comme dans de nombreux autres lieux, inaccessibles sans avoir débloqué certaines compétences (sauter plus haut, gagner en endurance, mieux résister aux attaques,...). L'objet que l'on empoche en réussissant à atteindre le centre du labyrinthe ne m'a pas marqué outre mesure. Ce dont je me souviens, par contre, c'est la joie de découvrir un lieu, de s'y perdre en essayant de comprendre comment il a été construit. La persévérance donc. Mais aussi le temps de s'égarer, pour mieux se retrouver. C'est cela que je cherche et cela reste sans doute la plus belle expérience vidéo-ludique qu'il soit possible de vivre. Quand on termine ce jeu, on se rend compte de tout ce à côté de quoi on est passé. Comme le dit le personnage de Mathieu dans le film "Huit fois debout": celui qui atteint sa cible manque tout le reste... J'étais passé à côté de quelque chose, mais ces moments restent dans ma mémoire comme du temps magnifiquement gâché. (écrit le: 2021-05-28) catégorie: jeux vidéo - année: 2017

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