Départ pour San Francisco cliquez pour afficher en grand

date: dimanche 03/11/2019 (43 ans) lieu: San Francisco

Après nous être levés à 5h, nous partons à 5h45 en voiture pour l'aéroport. Destination le parking PR ECO de Roissy. Puis nous prenons le CDG Val jusqu'au Terminal 1 pour enregistrer les bagages. On passe la douane puis la sécurité. Christine constate que l'on ne sera pas assis l'un à côté de l'autre dans l'avion et demande à faire changer nos places. Nous allons ensuite à la Brioche Dorée pour prendre notre petit-déjeuner. A 7h30, on entre dans l'avion mais la guichetière n'a pas réussi à faire mieux que de nous donner des places plus faciles à échanger avec les autres passagers. A ma grande joie, une femme asiatique assise à côté du hublot finit par me proposer en anglais d'échanger sa place avec Christine qui est côté couloir sur les places du milieu. L'avion décolle vers 9h. On nous sert quatre repas légers. D'abord une gaufre, puis des oeufs brouillés avec un muffin et une salade de fruits. Puis un sachet contenant des abricots secs, de la vache qui rit et des biscuits petits écoliers. Enfin vers 1h30, avant l'atterrissage un sandwich à la dinde, des chips et une salade de fruits. Les stewards d'United Airlines sont très polis. On admire le paysage par le hublot. La couche de nuages au dessus de l'Ecosse, le soleil qui n'en finit pas de se lever, les lacs et les montagnes... La vitre se teinte automatiquement en fonction de l'éblouissement. On finira en beauté par une vue somptueuse sur la baie de San Francisco et bien sûr le Golden Gate ensoleillé par l'est car il est à peine 10h heure locale quand nous arrivons à destination après un peu moins de 11h de vol. Pour nous occuper, et vu qu'il est quasiment impossible de dormir, nous regardons des films et des séries sur l'écran fixé au siège situé devant nous. On ne retrouve plus le petit oreiller que Christine avait au décollage, perdu sans doute au moment d'aller aux toilettes. Elle regarde "The art of driving in the rain", et un film sur un chienne nommée "Bella" qui retrouve la famille qui l'avait adoptée après un long périple. Je regarde "Alita Battle Angel" puis trois épisodes de la série "Chernobil" sur la catastrophe de la centrale nucléaire en 1986. Nous sortons de l'appareil assez fatigués, j'ai mal à la tête et Christine a mal aux jambes et ses pieds la font souffrir. Après s'être enregistrés sur des machines qui nous ont pris en photo et on enregistré nos empreintes, nous faisons la queue pour passer la douane. C'est très long, ce qui laisse le temps à Christine pour appeler Emma qui a fait un cauchemar. L'agent des douanes nous fait venir tous les deux et nous demande combien de temps nous restons aux USA. Christine ne comprend pas bien ce qu'il dit, je fais la traduction. Le temps de récupérer nos bagages, nous allons sur le quai du train (B.A.R.T. l'équivalent de notre R.E.R.) vers le centre-ville où se trouve notre hôtel. Le distributeur automatique nous donne deux cartes chargées avec 20$ (le trajet coûte environ 10$, et nous pourrons les utiliser pour le retour). Les rames sont larges et les sièges profonds. Le train parcourt les quelques kilomètres qui nous séparent de Montgomery Street. Nous avons un peu de mal à nous repérer pour chercher la rue de l'hôtel Grant, "Bush Street". On arrive au guichet, un peu trop tôt et notre chambre 502 n'est pas prête. Voyant notre épuisement, l'hôtesse nous installe dans la chambre 510. Il est tard pour nous, même s'il n'est que 14h ici. On en profite pour se reposer un peu avant de sortir faire un tour du quartier. On achète deux ou trois choses à manger à Walgreens. Nous arrivons en quelques minutes à Union Square, puis nous prenons le tramway (les fameux Cable Cars) en direction de Fisherman's Wharf. Ce petit tour de manège est bien agréable. On mange nos m&m's dark chocolate et almond tout en passant devant les boutiques à touristes et les restaurants de fruits de mer. Puis c'est le retour par le tram afin de visiter Chinatown. Nous irons manger dans un des restaurants recommandés par notre guide, le "Great Western". On commande beaucoup trop de choses: Dim Sum, soupe Won Ton, crevettes et riz. La décoration est surprenante et authentique. On rentre à l'hôtel, épuisés et on s'endort vers 22h. (écrit le: 2022-11-02) catégorie: voyages - année: 2019

Musées, Coit Tower et Chase Center cliquez pour afficher en grand

date: lundi 04/11/2019 (43 ans) lieu: San Francisco

On prend le petit-déjeuner au rez-de-chaussée de l'hôtel Grant. Une française retraitée et son petit-fils nous interpellent et discutent un peu avec nous. Ils nous conseillent d'aller voir la Coït Tower. Nous partons ensuite au musée d'art moderne, le SF Moma, situé au centre-ville et qui n'est pas trop loin à pied. Des oeuvres contemporaines majeures s'étalent sur les sept étages de ce bâtiment récemment rénové. On parcourt les sculptures de Calder, les peintures d'Andy Warhol, de Cy Twombly, sur les terrasses, les grandes salles et les couloirs de ce lieu aérien et accueillant. Une exposition sur les photos "ratées" nous surprend par la variété des oeuvres présentées. Son titre est "Don't, the art of mistakes". Avant de sortir, on s'arrête déjeuner au rez-de-chaussée, dans le restaurant du musée justement nommé "In Situ". La carte propose des plats subtils mais pas très nourrissants. En entrée, j'ai pris une salade disposée feuille par feuille sur l'assiette et des brochettes de poulet. En dessert, Christine choisit une glace au potiron accompagnée d'une brioche au chocolat. Dans la coupelle, un cylindre blanc et mousseux, qui ressemble à une meringue, semble appétissant. Christine le met dans sa bouche et s'aperçoit qu'il s'agit d'une serviette ! Le serveur avait sans doute expliqué un peu vite ce que c'était et je n'avais pas compris. Quant à moi, j'ai commandé une glace au caramel au beurre salé, recouverte d'une sauce brune au goût exquis. La note était salée également. On va prendre un vélo en libre-service de la compagnie "Lyft" dans une station en face du musée, ce qui nous amènera près des escaliers qui mènent à la Coït Tower. Il y a beaucoup de marches pour arriver au sommet. Avant d'envisager un effort aussi conséquent, on s'arrête au Starbucks pour boire un café et un thé glacé. Les escaliers sont raides et bordés de jardins bien fleuris. Un Moro-Sphynx, ces petits papillons en forme de colibri, passe d'une fleur à l'autre au-dessus de nous. On arrive épuisés à la base de la tour où nous prenons l’ascenseur pour atteindre le 11ème étage. Puis nous montons deux autres étages à pied pour atteindre le sommet. La vue est magnifique et complètement dégagée. Il y a des fenêtres pour nous protéger du vent qui souffle fort. Nous redescendons par les "Filbert Stairs", entourés d'une végétation luxuriante et bien entretenue par les habitants de cette colline. Le temps d'acheter à manger dans l'épicerie du coin, et on se retrouve au bord de la baie, frigorifiés par le vent assez frais qui souffle ce soir-là. Je n'ai qu'une chemise et un blazer, et je commence à greloter. On prend à nouveau des vélos "Lyft" pour rejoindre le "Chase Center" en longeant la baie devant un magnifique panorama sur le "Bay Bridge". Nous arrivons devant le stade flambant neuf dans un quartier qui l'est tout autant. Le match de ce soir oppose les Golden State Warriors et les Trail Blazers de Portland. Il nous faut quelques minutes pour trouver une station où poser nos vélos, puis marcher jusqu'à l'entrée. Alors que nous avançons, les agents de sécurité nous font signe que le sac à dos de Christine n'est pas autorisé dans le bâtiment. Après avoir essayé de comprendre ce qui posait problème, on se dirige vers une autre entrée où le sac ne posera finalement aucun soucis à la personne qui nous fouille. Je présente ensuite mon téléphone avec les deux tickets d'entrée sous forme de QR Code et nous entrons dans l'enceinte du bâtiment. Il nous a fallu demander notre chemin pour atteindre les places qui nous attendaient en haut du gigantesque stade. Le match commence, et chaque temps mort est l'occasion de divertir les spectateurs. C'est une succession de shows à l'américaine qui se déroulent devant nous comme bien souvent pendant les matchs de la NBA. Nous encourageons les Warriors, qui jouent bien malgré l'absence des stars, notamment celle de Stephen Curry. Ils finissent par gagner 127 à 118. Nous sortons pour aller manger un morceau et rentrer à l'hôtel. Après avoir beaucoup cherché, on trouve deux vélos pour revenir dans le quartier de "Union Square". Il est 23 heures et on va se chercher un sandwich au magasin Walgreens avant d'aller dormir. (écrit le: 2022-12-02) catégorie: voyages - année: 2019

Cable cars et Alcatraz cliquez pour afficher en grand

date: mardi 05/11/2019 (43 ans) lieu: San Francisco

Nous démarrons notre deuxième jour à San Francisco. L'évènement de la journée sera la visite d'Alcatraz que j'ai réservé à 13h30, mais d'abord je propose que nous allions voir les "painted ladies". Ces maisons en enfilade à Alamo Square sont un des points d'attraction de la ville. Il nous faut d'abord rejoindre une ligne de bus (la 19), mais il ne passe pas avant quinze minutes. Nous allons donc à pied jusqu'au City Hall (la mairie qui est construite dans un style néo-classique), à partir duquel se trouve l'arrêt du bus 21 qui passe à Alamo Square. Le chauffeur ne prend pas la carte bleue, et refuse nos 20$. Il nous demande juste de payer le billet du retour quand nous aurons la monnaie (3$ par personne). Christine a très mal aux pieds. On essaye de marcher le moins possible pour éviter de la faire souffrir. Nous découvrons, émerveillés, les maisons qui bordent le parc. Des gens promènent leurs chiens, et ceux des autres, dans un parc ensoleillé. En fait, toutes les maisons du quartier sont sublimes. Des décorations d'Halloween, la fête vient de se terminer, se trouvent encore devant les façades. Pour le chemin du retour, j'achète deux billets avec l'application "Muni mobile", et quand je les montre au conducteur, il les regarde à peine. En fait, je crois que les passagers des transports publics sont assez rarement contrôlés ici. Nous arrivons au départ du Cable Car, et il me reste deux billets non compostés de dimanche soir. Nous allons donc en direction de Fisherman's Wharf pour aller chercher des hamburgers au "In'n Out". C'est un peu compliqué de se faire comprendre par le serveur, il y a tellement de monde qui vient commander ici, mais on finit par se faire servir. Nous marchons avec notre repas dans un sac en direction du Pier 33, d'où le ferry pour Alcatraz doit partir. Nous nous asseyons sur un banc près du bord de l'eau. Des pigeons et des goélands partagent notre repas, parfois sans notre consentement. On arrive enfin devant l'embarcadère pour accéder à la file d'attente. Un groupe de touristes japonais nous accompagne. Il fait un peu froid. Je suis bien content d'avoir mis un pull et une écharpe aujourd'hui. La traversée est rapide et nous sommes tout de suite accueillis par un guide qui nous explique brièvement ce que nous allons voir sur l'île. Tout commence par un film de quinze minutes, puis on accède aux anciennes cellules qui nous permettent de comprendre comment les prisonniers vivaient pendant la courte période où l'île a servit de prison de haute sécurité. De nombreuses anecdotes nous sont relatées via un audio-guide que nous gardons sur les oreilles pendant toute la visite. Certains prisonniers sont restés célèbres, Al Capone, Machine Gun Kelly et Birdman. On nous parle également de l'occupation de l'île par des amérindiens dans les années 70. Puis c'est l'heure de rentrer, après une petite balade à pied pour observer la faune et la flore de cette réserve naturelle. Le ferry part à 16h25 et nous voyons les visiteurs suivants arriver pour nous remplacer. Assis sur le pont le plus haut du bateau, nous en profitons pour faire quelques photos. Nous prenons ensuite un tramway E vers Ferry Bld puis le tramway F vers Montgomery. Ces trams historiques ont l'apparence de voitures des années 60. Ils ont des formes arrondies et des chromes rutilants. Par certains aspects, on dirait des avions de chasse ou des casques de football américain. On rentre assez tôt à l'hôtel. Je ressors après une petite sieste pour aller acheter à manger. Je finis par m'endormir, un peu après Christine qui avait eu jusqu'à présent beaucoup de mal à trouver le sommeil. Nous sommes bien fatigués après tous les efforts de ces quelques jours. (écrit le: 2022-12-14) catégorie: voyages - année: 2019

Silicon valley cliquez pour afficher en grand

date: mercredi 06/11/2019 (43 ans) lieu: San Francisco

Nous hésitons aujourd'hui entre deux activités. Soit nous allons traverser le Golden Gate à vélo, soit nous allons visiter la Silicon Valley en voiture. C'est la seconde option que nous choisissons finalement. C'est aussi un moyen de reposer nos pieds endoloris par la marche de ces derniers jours. Après le petit-déjeuner, nous allons dans un bâtiment proche de l'hôtel pour louer une voiture chez ACE Budget. L'employé nous donne toutes les informations nécessaires, et il est assez sympathique. Je lui dit que nous allons à Stanford, car c'est notre première destination. Après un peu plus d'une heure de route sur les "freeways" californiennes, nous arrivons sur le campus de l'université de Stanford, dans un environnement boisé et entouré de zones résidentielles tranquilles. Nous garons la Huyndai Elentra sur un parking payant proche du centre historique du campus. L'ambiance est décontractée, ce qui rappelle assez les films dans lesquels on voit des lieux comme celui-ci. On y voit des grandes maisons surmontées de lettres grecques surnommées des "fraternités", des vélos partout et des étudiants qui possèdent tous un MacBook recouverts d'autocollants bigarrés. On se dirige vers une grande tour d'où proviennent des sons de cloches, la "Hoover Tour". Elle est baptisée en hommage à l'ancien président des USA qui a fait un passage remarqué dans cette université. La visite coûte 4$, et nous sommes conviés à prendre un ascenseur qui nous amène au sommet. Il règne dans ce lieu une grande sérénité. La vue sur l'ensemble des bâtiments nous laisse entrevoir la taille imposante du complexe universitaire. Larry, un homme qui a sans doute dépassé les 80 ans, nous explique l'histoire des lieux avec un fort accent américain. Les salles de classe les plus anciennes datent de la fin du XIXème siècle. Histoire, Philosophie, Mathématiques, etc. Toutes les matières sont présentes. Il y a peu de visiteurs avec nous, c'est l'heure du déjeuner. Nous regagnons le plancher des vaches et retournons à notre point de départ. Nous y trouverons un ensemble de restaurants destinés à nourrir les étudiants. La plupart des grandes enseignes sont présentes (Starbucks, ...). Nous prenons un plat de viande cuite au barbecue, puis allons nous asseoir sur une table à l'extérieur. Il fait très beau, et même un peu trop chaud sous le soleil de novembre en Californie. Il est un peu plus de 14h lorsque nous partons en direction de Mountain View, le siège social de Google. De grandes sculptures représentant les différentes versions d'Android, le système d'exploitation pour smartphone, nous accueillent. Puis nous faisons un tour dans la boutique histoire de ramener quelques souvenirs (t-shirts, stylos, magnets, etc...). Il y a un grand écran sur lequel est installé Google Maps, ce qui nous permet d'afficher une vue satellite de notre résidence à Châtillon. La prochaine destination se situe à Cupertino. C'est là que se trouve le siège social d'Apple. Un bâtiment très épuré, principalement en verre, accueille les visiteurs. Nous serons sollicités pour observer une représentation d'un grand building circulaire en réalité augmentée. Sur l'écran d'un iPad que nous passons au dessus d'une maquette s'affichent les différents étages de la structure qui se trouve de l'autre côté de la rue, plus ou moins cachée par de la végétation. Dans la partie centrale du lieu qui nous accueille se trouve un magasin, et à l'extrémité nord un café. Sur le toit, une terrasse permet d'apercevoir un côté du grand cercle qui reste inaccessible au public. L'espace est visiblement dessiné par un ou des créateurs soucieux du détail. Je m'attarde un peu pour prendre en photo les escaliers en pierre blanche dont la simplicité me semble atteindre des sommets de sophistication. Après une pause technique, dans des W.C. qui me paraissent également avoir été conçus par des designers hors de prix, nous reprenons la route. En effet, au bout de trente minutes il faut obligatoirement avoir quitté le parking. La demi-heure est vite passée, elle est vraiment trop courte pour découvrir ces lieux faussement accueillants. Nous regardons le temps qui sera nécessaire pour rentrer à San Francisco sur Waze et constatons que des embouteillages se forment devant nous. On se dirige vers Oakland en traversant un pont au dessus d'une zone marécageuse pour rejoindre l'autre côté de la baie. La circulation n'est pas très bonne. Il nous arrive même parfois d'être à l'arrêt. Le soleil se couche sur le chemin d'Oakland que nous traversons de nuit. Puis nous arrivons sur le Bay Bridge que nous avions prévu de parcourir pour finir la balade en beauté. Il y a un péage à l'entrée de ce très long pont qui nous amène directement dans le centre-ville. Il reste à remplir le réservoir avant de rendre le véhicule. L'employé d'ACE Budget nous a conseillé de faire le plein sur Van Ness St. à quelques blocs de notre hôtel. Ma carte de crédit n'est pas acceptée par la pompe devant laquelle je m'arrête. Il nous a déjà fallu deviner quel carburant il fallait choisir, et là je suis coincé par un message qui m'invite à demander de l'aide au caissier. Celui-ci crédite la pompe de 60$ avec ma carte que sa machine accepte. Puis il soustrait la différence entre ce que j'ai versé dans le réservoir les 60$ pour recréditer ma carte. On arrive finalement à bon port pour laisser le véhicule qui nous aura coûté environ 80$ la journée. Il est plus de 19h, et nous allons juste chercher quelque chose à manger au Walgreens avant de retourner à la chambre de notre hôtel. (écrit le: 2022-12-14) catégorie: voyages - année: 2019

Golden Gate et Muir Woods à vélo cliquez pour afficher en grand

date: jeudi 07/11/2019 (43 ans) lieu: San Francisco

A force de le voir de loin, il fallait bien s'en approcher d'un peu plus près. Nous nous apprêtons à traverser le Gloden Gate. Des affiches accrochées dans la salle de petit déjeuner de notre hôtel représentent le parc de Muir Woods, qui sera notre destination finale aujourd'hui. Il nous faudra pousser un peu plus au nord après le pont et Sausalito pour visiter cet espace dédié à la préservation de la nature, et dans lequel poussent des séquoias centenaires. Pour cela, nous avons prévu de louer des vélos électriques à Fisherman's Wharf. Le temps d'aller là-bas en tramway et de choisir parmi les nombreuses compagnies qui proposent ce service, nous finissons à "Blazing Saddles". Nous sommes alors guidés vers un petit entrepôt où nous prenons possessions de nos deux bicyclettes à assistance électrique. Il faut dire que la côte qui mène au parc est assez raide. Nous commençons notre parcours en direction du parc Presidio, afin de voir de près le "Palace of fine arts", vestige d'une exposition du début du XXème. Ce palais ressemble de loin à une coupole antique construite dans un style néo-classique. Au centre du bâtiment, un dôme nous surplombe et renvoie l'étrange écho de nos voix. Nous reprenons les vélos et allons ensuite rejoindre le bord de la baie où une petite montée nous attend. L'occasion parfaite pour éprouver le fonctionnement de l'assistance électrique. Arrivés près de l'entrée du pont, nous achetons un sandwich dans la "Round House", une sorte de restaurant circulaire, afin de reprendre des forces. Le pont est presque entièrement envahi par la brume alors que nous commençons sa traversée. Nous roulons sur la voie réservée aux piétons et aux vélos située sur le côté droit. Les grands piliers rivetés sont majestueux, et il est impossible de rester impassible devant ce spectacle que nous offre le Gloden Gate Bridge. Les nuages qui nous entourent cachent la surface de l'eau et le sommet du pont, ce qui nous fait l'effet de flotter entre terre et ciel. Nous circulons en zig-zaguant entre les autres vélos, et certains cyclistes nous dépassent allègrement. Arrivés de l'autre côté, une éclaircie nous attend, et le soleil nous chauffe le visage à notre grande surprise. Des nappes de brouillard lèchent les collines qui nous entourent du côté de l'océan Pacifique. Nous descendons du pont pour rejoindre une place sur laquelle se garent les voitures pour observer le pont. La statue d'un soldat marin trône au milieu, sous un drapeau américain flottant dans le vent d'ouest qui souffle dans nos cheveux décasqués. Nous prenons ensuite le chemin de Sausalito, petite ville qui longe la baie et de laquelle part un ferry qui pourrait nous ramener à notre point de départ. Mais nous avons encore du chemin à parcourir avant de rentrer. Nous passons à travers une zone marécageuse dans laquelle des résidences semblent posées sur l'eau. Nous nous dirigeons ensuite vers Mill Valley, où des résidences pavillonnaires sont disposées en plein milieu d'une forêt. Une ambiance féérique nous attend, et j'imagine ces lieux enneigés à Noël, avec de la fumée qui sort du conduit de cheminée. Mais au vue de la végétation, il ne doit probablement pas souvent neiger ici. A gauche de la route qui serpente entre les maisons, c'est encore une côte assez raide qui nous attend. Elle nous permettra d'atteindre la réserve de Muir Woods. Nous choisissons l'assistance maximale sur nos vélos afin de passer le cap à partir duquel il n'y a plus aucune maison. Une descente en lacets à travers une forêt nous permet enfin d'arriver à destination vers 15h30. Après avoir attaché nos vélos et acheté nos billets d'entrée, nous prenons un chemin balisé qui nous permet d'admirer les arbres plusieurs fois centenaires. Le calme et la sérénité nous envahit. On se sent tout petits, spectateurs d'un monde dont l'homme serait encore absent. Le sentier s'arrête avant "Cathedral Grove", cet espace dans lequel les plus grands spécimens de séquoias se trouvent et qui a été fermé temporairement. Nous revenons sur nos pas, enchantés par le cadre inédit que nous venons de traverser. La boutique qui vend de nombreux objets en bois est malheureusement fermée quand nous arrivons au terme de notre visite. Je remplis ma bouteille d'eau à la fontaine, mais le liquide a un goût de terre assez prononcé. Nous remettons nos casques pour retourner vers Sausalito. Pour cela, il nous faut remonter la pente que nous avions si rapidement descendue. Malgré l'assistance électrique, ce n'est pas si facile. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard s'il n'y avait que deux autres vélos garés devant le parc. La batterie est bien déchargée, et peu de gens tentent l'aventure comme nous. Nous arrivons finalement à côté de l'embarcadère de Sausalito, mais décidons de ne pas prendre le ferry. Le retour par le pont nous semble être une bonne option pour observer à nouveau les paysages, même si cela se fera de nuit cette fois. Nous arrivons à l'entrée du pont et un panneau nous indique qu'il faut traverser un souterrain pour gagner l'autre côté de la route, sur une voie réservée aux vélos. Après avoir cherché le bon chemin, et porté le vélo dans un escalier, nous arrivons sur le pont, et il fait nuit noire. Côté océan Pacifique il n'y a rien à voir, à part cette absence de lumière qui semble vouloir nous aspirer. Heureusement que le vent nous repousse vers l'intérieur du pont. Il règne une ambiance irréelle, et nous sommes baignés dans la lumière jaune des lampadaires qui jalonnent la voie qui nous est réservée. Nous arrivons ensuite sur la route que nous avions grimpé mais l'absence d'éclairage rend les croisements avec les autres passants assez dangereux. Nous finissons par longer la marina, puis par arriver dans le quartier où nous avions emprunté les vélos. Les employés de "Blazing Saddles" nous accueillent par des acclamations et des applaudissements. Nous payons la location, un peu plus de 160$, puis repartons vers le tramway afin de rentrer à l'hôtel. Il est 19h et nous sommes assez fatigués par les efforts de la journée mais revigorés par les souvenirs qui se bousculent dans nos têtes. (écrit le: 2023-01-13) catégorie: voyages - année: 2019

Golden Gate Park et Fillmore cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 08/11/2019 (43 ans) lieu: San Francisco

Le Golden Gate Park est le poumon vert de San Francisco. Situé au nord-ouest de la ville, il s'étend en longueur, tel Central Park, et ne s'arrête qu'à partir du trait de côte d'Ocean Beach. Après quelques minutes de bus, nous arrivons devant l'entrée du parc sur Fulton St. Nous commençons par le De Young Museum, un bâtiment à l'architecture beaucoup trop prétentieuse entouré par de grands arbres. Nous avons admiré les nombreuses oeuvres issues de la collection d'arts premiers d'Amérique et du Pacifique. On y trouve également des installations d'art contemporain et des tableaux remarquables du XIXème et du XXème siècle. Arrivé en haut du bâtiment, nous nous attardons devant les baies vitrées. Les centaines d'arbres, les sculptures et au loin la tour Sutro s'offrent à notre regard légèrement alangui par la fatigue. Nous descendons dans la boutique qui propose un choix assez impressionnant de livres d'art. Des reproductions hors de prix des oeuvres présentes dans le musée sont également proposées. Puis c'est l'heure de déjeuner et nous trouvons un restaurant thaïlandais à proximité. Avec beaucoup de difficulté, nous arrivons finalement à comprendre la serveuse qui nous proposait du riz. Le repas était vraiment délicieux, surtout le dessert à la mangue et au riz gluant. Notre programme est de rester en Asie puisque nous prenons la direction du jardin de thé japonais. Ce lieu, le plus ancien jardin japonais du pays, invite à la contemplation et au ravissement. Nous prenons le temps d'admirer les cascades qui se jettent dans des bassins remplis de carpes koï. Des cyprès font la révérence à une pagode, les lanternes où les écureuils s'attardent semblent être posées là depuis des siècles. La maison de thé abrite une boutique délicieusement agencée, et à côté de laquelle on peut s'asseoir pour... boire un thé. Nous rentrons à l'hôtel avec la tête pleine de pensées zen. Nous sortons ensuite voir un concert au Fillmore. Avant d'entrer dans la mythique salle de concert, nous passons manger au Burger King sur Geary Blvd. Nous sommes à l'entrée de la salle de concert où sont accrochées des photos des plus grands artistes qui s'y sont produit. Ce soir c'est Peter Hook & The Light qui joue sur scène. L'ancien fondateur du groupe Joy Division est assez reconnaissable avec sa basse tenue très bas. Après le show, nous essayons de trouver un vélo en libre-service pour rentrer plus vite mais sans succès. Nous arrivons dans notre chambre avec les oreilles qui bourdonnent. (écrit le: 2024-10-01) catégorie: voyages - année: 2019

Marché au Ferry Building et Castro cliquez pour afficher en grand

date: samedi 09/11/2019 (43 ans) lieu: San Francisco

Jour de marché ce matin. Malgré les températures plutôt froides, nous sommes au pied du Ferry Building. Ce bâtiment situé au bout de Market St. abrite l'un des marketsplaces les plus réputés de la ville. Nous arrivons devant un étal qui propose des plats mexicains. C'est l'heure du brunch et nous en profitons pour prendre un repas copieux et savoureux. Il y a beaucoup de produits appétissants et bio. Nous prendrons une tarte à la citrouille en dessert (c'est Halloween), assis devant un groupe de goélands qui lorgnent sur les restes dans nos barquettes en carton recyclé et compostable. Pour nous réchauffer, rien de mieux qu'un bon café chez Peet's (une chaîne de coffee shops très connue aux Etats-Unis). Pour moi, ce sera un Chaï Tea Latte. Revigorés, nous partons ensuite vers Castro District situé à l'autre bout de Market St. pour découvrir le quartier gay. Nous marchons ensuite vers Noe Valley et ses rues en pente si impressionnantes. Les résidences qui s’y trouvent sont tout simplement magnifiques. Nous nous attardons devant la fameuse maison bleue, chantée par Maxime Le Forestier comme un endroit où l'on "vient à pied, on ne frappe pas, ceux qui vivent là, ont jeté la clé". Une plaque commémorative en bronze informe les passants que cette maison est bel et bien celle dont parle le chanteur (même si elle a changé de couleur de nombreuses fois au cours des dernières décennies). Pour rentrer au centre-ville, je propose de prendre le train Bart. Mais ma carte de transport ne fonctionne pas et me voilà coincé derrière les portes. J'essaye d'acheter un autre billet mais ma carte bleue est refusée. Je finis par sortir de la station 24th & Mission St. pour trouver un distributeur de billets de la BNP Paribas (ça ne s'invente pas). Je retire 5$ pour payer mon billet et retrouver Christine qui avait passé les portes sans problèmes et m'attendait tranquillement. Nous retrouvons notre chambre d'hôtel, les chevilles meurtries par ces montées et ces descentes, mais le coeur léger. Nous sommes évidemment un peu déçus de devoir quitter la ville le lendemain. Nous décidons de manger des pizzas chez "Uncle Vito's" au coin de la rue Bush et Powell. Je vais les chercher, car Christine a trop mal aux pieds. Sa douleur s'est intensifié avec les talons en silicone qui poussaient ses orteils au bout de ses chaussures Nike 270. J'arrive chez l'oncle Vito, et on me dit "Pick-up ?". Je ne comprends pas ce que le serveur me demande, mais il veut juste savoir si je viens chercher une commande. Je lui dit "I would like to order" et je lui demande deux petites pizzas, une « hawaïan » pour moi et une « biancho » pour Kiki. J'attends la cuisson, assis sur une petite chaise dans le couloir qui longe l'énorme four à l'entrée du restaurant. Les deux boîtes brûlantes en carton dans les mains, je remonte dans la chambre, et nous prenons ce repas assis sur notre lit, devant la télé. Demain, pas besoin de se presser. C'est dimanche et notre avion part à 14h. (écrit le: 2024-10-01) catégorie: voyages - année: 2019

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