Les Masters de Tiger Woods cliquez pour afficher en grand

date: dimanche 10/04/2005 (29 ans) lieu: Carrières-sur-Seine

Je suivais le golf par intermittence. La télévision souvent rend assez mal la tragédie que vivent les golfeurs sur les parcours. Pour les Masters d'Augusta, ce n'est pas le cas. Le lieu est magnifique, le moment de l'année est parfaitement choisi. C'est le début du printemps, et la nature est florissante. La première fois que j'ai vu ce tournoi, c'était en 1996. Voir un champion comme Greg Norman s'effondrer en quelques minutes et laisser Nick Faldo gagner a été une leçon que je n'ai pas oubliée. Regarder cette compétition était devenu pour moi comme un rite de passage signifiant que l'hiver était passé. J'étais principalement abonné à Canal + pour suivre cette compétition ! Peut-être est-ce à cause de la pelouse bien verte qui couvre véritablement l'écran de télévision qui agit comme une thérapie chromatique sur moi. Le rythme extrêmement lent des golfeurs rend le programme hypnotique, et sans que je sache pourquoi, j'aime regarder ces sportifs se prendre la tête pour un brin d'herbe qui recouvre un balle minuscule. Depuis quelques années, je suivais la carrière de Tiger Woods, qui s'avère être né un mois après moi. Je me sentais plus proche de lui que de la plupart des autres compétiteurs plus âgés qui parcouraient ce tournoi. Il était proche de la victoire. Au 16ème trou, le dernier jour, il a fait partir la balle sur la gauche du green, à la limite du « rough ». Ce par 3 est composé presque exclusivement d'eau, suivi d'un green terrifiant. Pour dépasser son adversaire, Tiger devait rentrer un chip de l'extérieur du green, sans taper trop fort sinon la balle serait allé dans le lac. Après une période de concentration intense, il a dosé son coup à la perfection. Après avoir rebondi à l'entrée du green, la balle est partie dans la pente, à la bonne vitesse, droit vers l'objectif. S'arrêtant un instant au bord(certains disent: pour que l'on voit bien la marque de l'équipementier !), elle a fini sa course dans le trou. J'étais fou, je sautais en l'air. Jamais de ma vie je n'avais vu une chose pareille. (écrit le: 2013-11-10) catégorie: télévision - année: 2005

Collioure cliquez pour afficher en grand

date: jeudi 12/05/2005 (29 ans) lieu: Collioure

Nous partons avec Véronique, profiter du joli mois de mai. Après une escale à Montpellier chez ses parents, nous allons vers Perpignan. On s'arrête juste pour boire un café sur la place de la République. Puis direction Collioure, où nous avons réservé une chambre d'hôtel au « Madeloc ». Cet établissement proche du centre-ville est un peu vieillot, mais le charme opère tant nos hôtes sont accueillants. La porte-fenêtre de notre chambre donne sur un petit jardin privatif, avec une table et des chaises pour prendre le petit-déjeuner. Le mobilier en rotin ne dépareille pas avec les papiers-peints à motifs colorés de cette chambre restée coincée en 1960 ! Mais ce qui est formidable en cette saison, c'est d'avoir accès à une piscine en terrasse, et comme il n'y a personne au mois de mai, la piscine est à nous... Nous visiterons les alentours, qui bénéficient d'un micro-climat toute l'année. Nous irons voir également Ille-sur-têt, et ses fameuses « orgues », des formes géologiques naturelles sculptées dans l'argile. On a surtout apprécié le repas du midi dans un restaurant « L'entre mers », et son foie gras mi-cuit tout simplement inoubliable. Le soir du 12, on ira voir le coucher de soleil devant l'église de Collioure. J'ai réussi à faire quelques ricochets sur la mer avec des cailloux bien plats, et on est rentré se coucher quand le soleil a disparu derrière le Fort. (écrit le: 2012-05-30) catégorie: voyages - année: 2005

Année précédente - Année 2005 - Année suivante

les propos tenus n'engagent que son auteur, les souvenirs relatés dans ces anecdotes sont subjectifs | Contactez-moi