Plouf cliquez pour afficher en grand

date: dimanche 15/01/1989 (13 ans) lieu: St Leu la Forêt

Mon poisson rouge est dans un aquarium sur un meuble de ma chambre. Je l'ai appelé Plouf, et je lui donne à manger tous les jours. Le bulleur fait beaucoup de bruit. En retour, cet animal me regarde en bougeant les lèvres comme s'il mâchait du chewing-gum. J'ai beaucoup de mal à changer son eau. Il faut d'abord l'attraper avec une épuisette, et il ne se laisse pas faire. Ensuite, il faut le mettre dans un verre d'eau, et vider le contenu du bac dans les toilettes. Ca pèse vraiment lourd. Quand l'eau est propre, je verse un liquide qui neutralise le chlore, puis je remet Plouf dans l'aquarium. Au bout de quelques mois, ce poisson n'était plus très en forme. Il a fini par mourir, mais je n'en ai pas racheté d'autre. Quelle corvée quand même que de s'occuper d'un poisson. (écrit le: 2012-09-23) catégorie: animaux - année: 1989

Volley-Ball cliquez pour afficher en grand

date: mercredi 01/02/1989 (13 ans) lieu: St-Leu-la-forêt

Parmi tous les sports que j'ai pratiqué, le volley-ball est celui que j'ai préféré. Pourtant, ce n'était pas évident. On ne peut pas dire que ce sport soit très agréable à regarder, contrairement au football où la situation peut basculer à tout instant. Le fait de smasher, de contrer, de réceptionner, tout ça me plaît énormément. Pour commencer, il y avait un dessin animé japonais "Jeanne et Serge", qui a contribué à populariser ce sport en France. C'était l'histoire d'une jeune fille assez extravertie, Jeanne Hazuki. Elle voulait devenir la meilleure joueuse de volley, et elle était amoureuse d'un joueur professionnel. Dans la série télévisée, le ballon se déformait sous les smashs pour prendre la forme d'une balle de rugby. Les balles flottantes ressemblaient à des météores, impossibles à rattraper. Tout cela nous inspirait énormément. Je crois qu'une grande partie de mes camarades qui ont commencé à jouer à ce moment là étaient fans de ce dessin animé. Je m'étais inscrit dans le club de St-Leu-la-forêt. Le gymnase était tout neuf, et le revêtement du sol sentait encore le plastique. L'équipe était composée principalement de gens de ma classe au collège. On se connaissait bien, et on avait un niveau correct, même si certains étaient plus doués que d'autres. J'étais dans la moyenne, à part en "passes" où j'étais assez mauvais. Je suis assez grand, sans plus, mais ma taille convenait plus à ce sport qu'au basket. Un problème se posait quand je prenais un ballon sur le visage, les bagues en acier collées sur mes dents me coupaient l'intérieur de la bouche, et me faisait saigner. Nous participions à des tournois départementaux, contre des villes proches, comme Enghien, Ermont ou St-Prix. Nous avions parfois l'impression que nos adversaires avaient le double de notre âge, certains avaient de la barbe. Enfin, nos profs de volley-ball avaient un niveau excellent, ce qui nous a donné du courage pour affronter des montagnes, sans toutefois nous permettre de les soulever. (écrit le: 2012-03-26) catégorie: sport - année: 1989

Romuald cliquez pour afficher en grand

date: samedi 18/02/1989 (13 ans) lieu: St-Leu-la-forêt

Un de mes amis au collège s'appelle Romuald. Il habite dans une maison avec sa mère et sa grande soeur à côté de l'école. Assez petit, avec ses grosses lunettes, il fait plus que son âge. On dirait qu'il a emprunté sa manière de parler à un grand-père. Ses vêtements d'un autre temps sentent un peu le renfermé, et il garde un mouchoir en tissu plié en boule au fond d'une des poches de son pantalon en velours côtelé. Je le trouvais gentil avec moi, ce qui n'était pas le cas de beaucoup de mes camarades de classe. Il était un des meilleurs élèves, en tout cas il était beaucoup plus intelligent que moi. On dirait aujourd'hui qu'il était un "geek". Nous sommes allés un week-end à la patinoire, car il y allait souvent faire du hockey sur glace. Sa soeur m'a appris à avancer à reculons avec des patins à cette occasion. Une fois rentrés chez lui, je me souviens qu'il m'a fait écouter une chanson sur son lecteur de cassette. Ça n'était pas du tout de la musique de son âge, on aurait dit du cor de chasse ou quelque chose dans le genre. Je l'ai répété à un autre élève de ma classe en sa présence, ce qui a beaucoup choqué Romuald. Il faut dire que j'ai tendance à traiter les gens que je connais de façon assez dure, peut-être car j'attends la même chose de leur part. Un copain qui ne vous dit pas tout est forcément un peu hypocrite. Les gens les plus seuls sont ceux qui disent toujours ce qu'ils pensent être la vérité. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas gardé beaucoup d'amis. Je le regrette aujourd'hui. (écrit le: 2013-12-15) catégorie: scolarité - année: 1989

Au hasard, Penette cliquez pour afficher en grand

date: mercredi 01/03/1989 (13 ans) lieu: St-Leu-la-forêt

Au collège, mes camarades de classe m'appellent « Penette », ils me connaissent comme ça. Il faut dire que mon nom composé est difficile à retenir. J'aurais préféré qu'ils m'appellent Florent. Mes notes sont souvent assez basses, mais je suis dans une classe dont le niveau est quand même assez élevé. Les professeurs se tournent souvent vers moi pour poser une question à quelqu'un « au hasard ». Ils essayent peut-être d'améliorer mon niveau en m'obligeant à répondre. Ma timidité rentre évidemment en ligne de compte pour choisir la personne à qui ils posent des questions. Étant donné qu'ils n'entendent pas souvent le son de ma voix, il faut bien qu'ils m'interpellent pour me faire réagir. "Comment appelle-t-on la droite passant par le centre et limité par les points du cercle ? Je choisis un élève au hasard... Penette". Comme je suis celui sur lequel tombe toujours le hasard, ma classe change mon surnom: je deviens « Au hasard, Penette ». L'explication est évidente, pour eux je dois forcément attirer la malchance. De même, il est facile de désigner quelqu'un, quand on ne veut pas faire une tâche ingrate: "Qui va chercher la balle, tombée dans le ravin ? Au hasard... Penette". Être le sujet de moqueries n'est jamais agréable. Tout les élèves ne me traitaient pas de cette façon, heureusement. (écrit le: 2013-12-15) catégorie: scolarité - année: 1989

Jouer à la pelote cliquez pour afficher en grand

date: mercredi 15/03/1989 (13 ans) lieu: St-Leu-la-forêt

Au collège, on s'ennuie un peu pendant la récré. Du coup, on joue à la pelote, avec une balle de tennis. C'est un jeu qui consiste à taper chacun son tour dans une balle: elle doit toucher le sol puis le mur. Si on laisse la balle retomber, on a perdu, et les autres continuent la partie. Le gagnant est celui qui reste à la fin et gagne le duel. On joue parfois à 6 personnes, devant un mur de 3m de large et on se bouscule énormément. A force de taper dans cette balle, on finit par avoir la paume de la main complètement tannée. On jouait partout où il y avait un mur, aussi petit soit-il. Le professeur de technologie nous chassait souvent car on jouait sur la porte métallique de son atelier, ce qui faisait un bruit monstrueux. Parfois, la balle roulait dans la bouche d'égout, et il fallait la rechercher en passant le bras assez profondément (au risque de se coincer l'épaule, ce qui est arrivé parfois). La technique payante dans ce jeu était de taper le plus fort possible, pour que la balle soit impossible à rattraper. Une autre technique consistait à donner une trajectoire en cloche à la balle, ce qui la faisait rebondir à la base du mur (c'est l'équivalent de l'amorti en tennis). Je passais parfois l'intégralité de la récréation à jouer à ce jeu, même sous la pluie. Si elle était mouillée, la balle se gorgeait de saletés qui restaient collées au mur à chaque impact. Quand nous n'avions plus de balles, car elle s'abimaient et étaient parfois confisquées, on jouait avec des chiffons recouverts d'élastiques. Ça ne rebondissait pas très bien... (écrit le: 2012-10-09) catégorie: scolarité - année: 1989

Les Châteaux de la Loire avec le collège cliquez pour afficher en grand

date: samedi 10/06/1989 (13 ans) lieu: Chambord

Nous partons avec l'école visiter les châteaux de la Loire. Un bâtiment destiné aux colonies de vacances a été réservé spécialement pour les élèves de quatrième de mon collège, soit environ une centaine d'adolescents. Depuis notre foyer près de Chambord, nous allons à bicyclette sur les routes pour en apprendre un peu plus sur cette région. Nous verrons Amboise, Cheverny, les usines de chocolat Poulain à Blois. Nous irons également voir une centrale nucléaire à St Laurent des eaux. Depuis l'explosion de la centrale de Tchernobyl, la psychose s'est emparée des gens autour du nucléaire. Le guide a beau nous rassurer, en nous expliquant les mesures de sécurité qui entourent cette activité, nous sommes totalement paniqués. La visite de cette usine nous a fait froid dans le dos. Le soir, il y a des fêtes organisées. On devait participer à des jeux, comme deviner un mot en le mimant, ou sauter d'une chaise avec les yeux bandés. Mais il y avait aussi des soirées dansantes. Ça flirtait beaucoup dans les chambres, bien qu'elles n'étaient pas mixtes. Pour ma part, je continuais à regarder Elise avec des yeux de merlan frit, alors qu'elle était en couple avec un camarade de classe. Une autre fille "s'intéresse" à moi, et me prête une montre, alors que c'est celle d'un autre garçon. Il est venu la récupérer un peu plus tard, sans comprendre pourquoi elle me l'avait prêtée. Pendant nos balades à pied ou à vélo, on s'ennuyait toujours un peu. On s'amusait à lancer des cailloux dans la Loire. L'un d'entre nous était fort en maths. Il disait qu'à force égale, on envoyait plus loin le caillou en le lançant à un angle de 45° que sous n'importe quel autre angle. Il avait cependant oublié que nous les lancions depuis un chemin situé à 10 mètres au dessus du fleuve. Du coup, il n'arrivait jamais à prouver son hypothèse ! L'ambiance était décontractée. J'essayais de m'amuser, mais je me sentais mal à l'aise dans cette promiscuité. (écrit le: 2013-02-17) catégorie: scolarité - année: 1989

La Pologne en Transporter cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 30/06/1989 (13 ans) lieu: Pologne

Nous partons pour une expédition. Nous sommes 8 dans un van Volkswagen de couleur jaune. Il y a ma mère, Gérard, ma grande soeur, Cédric, Loris, Anna et son mari. Anna est notre guide polonaise. Elle a une soixantaine d'années, et s'occupe d'une association qui envoie des colis dans son pays natal, pour améliorer le quotidien des personnes qui sont restées là-bas. Son mari est hémiplégique, et ne parle quasiment pas. Nous avons prévu de passer par différents endroits: Varsovie, Cracovie, Poznan. Il faut aussi aller voir la famille éloignée de Gérard, une cousine de son père notamment. Après une nuit en Allemagne de L'Ouest, où tout nous semble confortable, nous arrivons à la frontière, le fameux "rideau de fer". De l'autre côté, le contraste est saisissant. Tout est gris, sale ou rouillé. Le premier soir, nous dormons chez l'habitant. Anna a réussi à trouver un hébergement dans une ferme. Comme il n'y a pas d'éclairage, il est difficile de voir où nous allons. Les draps sont froids et humides, mais nous arriverons à dormir. Les jours suivants nous permettrons de nous acclimater aux rigueurs des pays de l'Est. Nous arrivons dans des restaurants vides, où les Menus sont remplis de plats que le cuisinier ne peut pas nous préparer. A chaque fois que nous pointons notre doigt sur une photo sur le menu, la serveuse nous réponds "Nie ma" (il n'y en a pas). Nous mangerons donc à chaque repas une escalope panée et des haricots. Il est aussi prévu une escale à Auschwitz. Le silence et la solennité du lieu étaient vraiment pesants. Le mari d'Anna profite de ce silence pour nous adresser quelques phrases, émouvantes mais incompréhensibles. Il terminera par ce mot: "Kaputt", en désignant sa tête. Il mourra quelques semaines plus tard. (écrit le: 2013-12-15) catégorie: voyages - année: 1989

Le défilé du bicentenaire cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 14/07/1989 (13 ans) lieu: Colombes

200 ans depuis la Révolution française. Mitterrand voulait que ce soit une grande fête. Comme il avait été réélu l'année précédente, on était encore dans cet état de grâce qui suit l'euphorie des élections présidentielles. Il a demandé à Jean-Paul Goude de faire un "show", et de voir grand. Par conséquent, Goude avait prévu un défilé le long des Champs-Élysées, de nuit, comme un contrepoint au traditionnel défilé militaire. Cette semaine là, nous étions chez mon père pendant la moitié des vacances que nous passions chez lui. Nous regardons ce spectacle sur la petite télévision du salon, dans l'appartement qu'il occupait avec Christine et Marie avenue François Bernier. De nombreux spectateurs s'étaient massés sur les deux côtés de l'avenue. Des danseuses avançaient en valsant dans des robes rondes gigantesques équipées de roues. La fanfare passait en tapant sur de grosses caisses. On peut dire que l'ambiance était à mi-chemin entre un Fest-noz de Quimper et un défilé de mode de Jean-Paul Gaultier. Christine attendait avec impatience le premier "couac" de la soirée. A un moment, un des artistes équipé d'un chapeau en forme de tube s'étale de tout son long et Christine était contente. Une grande locomotive, escortée par des musiciens qui tapaient sur des bidons, évoquait la révolution industrielle. De petites lampes portatives éclairaient les visages des comédiens qui défilaient. Les différentes révolutions du Monde entier étaient représentées dans de véritables tableaux vivants. Vu depuis la lucarne de la TV, ce show semblait un peu lointain, tout était surtout très sombre, car les caméras captaient mal les faibles lumières. Les costumes rappelaient le passé colonial, les manifestations politiques, et la diversité des origines de la France. Le sommet du G7 avait lieu à Paris ce jour là. Georges et Barbara Bush étaient donc dans le public, et semblaient dans leur élément, ce qui peut sembler étonnant, car l'état d'esprit de cette fête était franchement éloigné de leurs valeurs. A un moment, Jessye Norman a chanté la Marseillaise, et a éclairé la soirée d'une lumière inoubliable. (écrit le: 2012-12-09) catégorie: évènements - année: 1989

Aspirine pour les genoux cliquez pour afficher en grand

date: mardi 05/09/1989 (13 ans) lieu: St-Leu-la-forêt

Mes genoux me font souffrir. J'ai mal quand je joue au volley-ball, un sport très exigeant avec les articulations. Les plongeons me font de plus en plus peur malgré les genouillères. Je vais voir un médecin, pour me faire prescrire un traitement. Vous avez dit « surmédicalisé »? Le médecin est spécialisé dans le sport. Il va me faire une ordonnance pour une pommade gélifiée à appliquer tous les soirs sur les zones douloureuses. Cette crème transparente a un parfum très fort (probablement à cause du camphre). Ce médecin a une idée très arrêtée sur ce qui provoque ces douleurs: « C'est la circulation sanguine». Il va me demander de prendre de l'aspirine. Une tonne d'aspirine. Je me retrouve à prendre de l'aspégic 500 tous les jours, ce qui fluidifie mon sang. Très utile pour saigner dès qu'on se fait une égratignure. Je ne sais pas si ça m'a beaucoup aidé, en tout cas, ça ne m'a pas évité d'avoir mal aux genoux. Cette histoire m'a servi de leçon. L'adolescence est une période de remise en question des opinions dominantes, surtout celle de nos parents. A partir de cet instant, j'ai compris qu'il n'était pas nécessaire de voir le médecin trop souvent... du moins quand on peut supporter la douleur. (écrit le: 2012-04-22) catégorie: santé - année: 1989

Tir à l'arc cliquez pour afficher en grand

date: jeudi 12/10/1989 (13 ans) lieu: St-Leu-la-forêt

Je pratique depuis peu le tir à l'arc dans le gymnase à côté du collège tous les jeudis soir. Il faut s'équiper en arc, flèches, carquois,… Le professeur est très doué pour nous apprendre les subtilités de ce sport. C'est un homme qui bégaye, mais bizarrement, il perdra son bégaiement l'année suivante. Les cibles sont à environ 25 mètres, mais les débutants commencent à 10 mètres environs. Les élèves ont de 10 à 70 ans, et l'ambiance est agréable. En plus de l'arc classique, démontable, j'ai été obligé d'acheter beaucoup d'accessoires, notamment des protections. La palette sert à protéger les doigts quand on tire la corde, le protège-bras évite de recevoir la corde sur le bras gauche quand on la relâche. Les branches de l'arc sont interchangeables, pour s'adapter à notre force. Les flèches en aluminium sont moins chères mais plus fragiles que les flèches en carbone. Nous pouvons également ajouter des stabilisateurs, qui facilitent la visée. Il y a plusieurs phases à respecter pour réussir un tir. L'arc est dirigé vers le sol. On met la flèche sur son support. Puis on ramène l'arc à la verticale d'un même mouvement, en tirant la corde avec la main droite, et en poussant l'arc avec la main gauche. Ensuite, on met la corde en contact avec le bout des lèvres, le pouce droit en contact avec la mâchoire et on vise (en fermant un oeil). Enfin, on essaye de se décontracter, on lâche la corde dans un mouvement ample. Quand la flèche touche son but, on dirige l'arc vers le sol. C'est un sport exigeant. J'ai énormément de mal à tenir la position avant de lâcher la corde car mes bras ne sont pas très musclés. La position du corps et les mouvements sont très précis, il n'y a pas de place pour l'improvisation. Parfois, on va chercher des fournitures dans une remise à l'intérieur du gymnase. Dans cette petite pièce se trouvent des feuilles qui seront fixées sur les supports en paille, ce sont les blasons. Bleu, vert, rouge, jaune, plus la couleur est chaude, plus on se rapproche du centre. Mais il y a aussi des dessins assez réalistes d'animaux sauvages, que le professeur n'utilise pas avec nous. Pour s'entraîner, on accroche parfois des ballons de baudruche sur la cible, histoire de varier un peu. Au bout d'un moment, les cours deviennent inutiles, car nous ne nous améliorons qu'avec la pratique. Ce qui compte le plus, c'est alors les conseils de ceux qui visent mieux que nous. Je n'étais pas un très bon archer, ce qui explique que j'ai fini par arrêter ce sport dans le courant de l'année suivante. Un arc est un accessoire de sport, mais c'est aussi une arme. Un soir, j'ai raté mon tir, et ma flèche est partie sur la gauche, à 3 ou 4 mètres d'un spectateur (qui ne devait pas se trouver là de toutes façons). J'ai une peur bleue de lui infliger une blessure. Je suis allé le voir pour lui demander de s'assoir ailleurs, et j'en ai profité pour m'excuser. C'est à ce moment là que je me suis dit que ce sport n'était pas fait pour moi. (écrit le: 2012-03-05) catégorie: sport - année: 1989

La poupée Lio cliquez pour afficher en grand

date: mardi 28/11/1989 (13 ans) lieu: Paris

Nos professeurs de Français et d'Histoire avaient décidé de nous amener au Tribunal de Paris. L'exercice judiciaire était quelque chose de nouveau pour moi qui était au collège en classe de 3ème. Nous voyons des consommateurs de drogue défiler, refusant des avocats commis d'office, avec les conséquences dramatiques qu'on peut imaginer. Puis nous changeons de salle, et nous devenons les spectateurs d'un combat assez coquasse sur le thème des droits d'auteurs. Lio était assignée en justice par Mattel, la société qui vend les poupées Barbie. Sur une pochette d'album, elle ressemblait à la fameuse poupée. Certains de mes camarades de classe ont demandé un autographe à la chanteuse mais j'ai toujours senti une gêne en présence de gens connus, alors je ne l'ai pas fait. Nous avons appris plus tard que les juges n'avaient pas donné suite à la plainte de Mattel. (écrit le: 2011-07-14) catégorie: scolarité - année: 1989

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