Catégorie: 'magazines'

Textile Art cliquez pour afficher en grand

date: Dimanche 07/07/1985 (9 ans) lieu: Paris

Le magazine que mon père dirigeait s’appelait "Textile Art". Il s'agissait d'un bi-mensuel qui traitait de l'art textile, comme son nom l'indique. Si la couverture était en couleurs, le noir et blanc dominait à l'intérieur des pages. Le sujet était assez pointu, mais il y avait de nombreux abonnés. Tout cela se passait au 3 rue Felix Faure dans le XVème arrondissement de Paris. Dans une sorte de boutique transformée en bureau, il y avait des tables et des chaises, des piles de livres, des oeuvres d'art... C'était un lieu de rencontres, avec une secrétaire, des rédacteurs,... Je me suis parfois retrouvé là-bas pour aider à timbrer les courriers ou mettre un coup de tampon derrière des enveloppes. Le plus impressionnant à mon avis, c'était les ordinateurs, qui permettaient de faire du traitement de texte. Les locaux étaient assez grands. Dans le sous-sol, des étagères étaient remplies de prospectus, journaux et d'objets en tout genre. Mon père était tellement passionné, qu'il pouvait travailler dans cette boutique toute la journée, la pipe à la bouche. (écrit le: 2012-11-03) catégorie: magazines année: 1985

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Univers >Interactif cliquez pour afficher en grand

date: lundi 15/01/1996 (20 ans) lieu: Strasbourg

Parmi tous les magazines disponibles chez le libraire, il y en a un qui sort du lot. Alors qu'internet fait ses premiers pas sur le sol français, Univers >Interactif nous accompagne vers le changement que cela implique, à plus ou moins long terme. Ce mensuel analyse la nouvelle technologie, défriche les tendances, le tout dans une maquette résolument futuriste. Toutes les pages contiennent des photos en couleur, ça fait même un peu mal aux yeux quand on le relit aujourd'hui. Un CD-ROM était offert aux lecteurs, dans lequel on trouvait une sélection pointue de vidéos, de musiques et d'images inédites. Des planches de la BD "Dilbert" se trouvaient à l'intérieur, c'est là que j'ai découvert les histoires de cet employé de bureau un peu geek. Quand on pense à la révolution qu'Internet a provoqué dans le monde de l'édition et du journalisme dix ans plus tard, on imagine que cet univers "interactif" n'est pas devenu un rêve mais plutôt un cauchemar pour certaines professions. Sans doute le caractère précurseur de ce magazine et son coût de fabrication ont précipité sa chute. Il a disparu en juin 1996 après seulement 11 numéros. (écrit le: 2017-03-31) catégorie: magazines année: 1996

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Le magazine BIKINI cliquez pour afficher en grand

date: samedi 01/06/1996 (20 ans) lieu: Strasbourg

J'achète régulièrement un magazine à la librairie près de la Place de l'homme de fer. Contrairement à ce que son nom pourrait faire croire, BIKINI n'est pas un journal érotique ! C'est un mensuel américain qui décode les styles, la musique, l'art et la mode. Son format carré et sa mise en page d'avant-garde est un souffle d'air frais dans le monde de la presse. Classé tout en haut de l'étalage, avec les magazines étrangers, il faut vraiment le connaitre pour avoir l'idée de l'acheter. Les photos en couleur un peu retro donnent une impression étonnante, on ne sait plus trop dans quelle époque ont été rédigés les articles. Il y a des interviews d'acteurs américains, des articles sur le skate, la musique, et des pages de bandes dessinées. Certaines phrases me semblent carrément obscures car mes capacités de traduction sont limitées. J'avais envie de faire la même chose, avec mes moyens bien sûr. Je reprend donc certaines de leurs idées dans mon fanzine "L'exponentiel". La vendeuse de la librairie m'a dit une fois: "C'est super ce magazine, et puis la forme des pages, carrées, c'est original". Je n'ai su que lui répondre "Ouais, c'est vrai", et je suis parti. (écrit le: 2012-05-30) catégorie: magazines année: 1996

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Canard PC cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 20/01/2012 (36 ans) lieu: Paris

J'achète pour la première fois le magazine "Canard PC" au point Relay de la gare St Lazare. Il faut dire que j'en entendais parler de façon très positive par les présentateurs d'une émission sur le site Gamekult. Bien installé dans un wagon en direction de la gare d'Houilles, je commence à lire l'édito en vérifiant que mon train n'est pas arrivé à destination. Assez vite je n'ai plus regardé par la fenêtre, trop absorbé par ce que je découvrais. D'abord, j'ai été assez étonné de voir autant de texte dans un magazine qui parle de jeux vidéos. Ensuite, il y a les jeux de mots, omniprésents. La couverture met en avant un jeu qui devait sortir dans un état assez catastrophique quelques mois plus tard: Sim City, en le sous-titrant "la fête des maires". Le nom du magazine est bien sûr un hommage au Canard enchaîné. Le papier sur lequel il est imprimé n'est pas épais, et il y a assez peu de couleur sur les pages. Il y avait des articles sur les jeux Metro Last Light, Devil May Cry 4, Dota, auxquels je n'ai jamais joués. J'essaye de tout comprendre mais parfois les références m'échappent un peu. A cette époque, il y avait deux parutions par mois, sans doute pour coller au plus près de l'actualité dans un contexte où les sites internet foisonnaient d'informations immédiates et gratuites mais remplies de publicités. Je trouve dans ce journal ce qui me manque pour juger de la qualité des dernières sorties, et j'avoue avoir volé certaines des blagues pour faire croire que j'avais de l'esprit. En tout cas, j'étais impatient que le numéro 269 sorte pour continuer ma lecture. Je me suis abonné ensuite pour le recevoir le plus vite possible. Les anciens numéros s'accumulaient dans les WC, quoi de plus normal me direz-vous. C'est le numéro 274 qui m'a inspiré un article écrit sur ma pratique vidéoludique. Assez vite, j'ai été chercher mon ancien boîtier de PC qui traînait à la cave pour reconstruire un ordinateur digne de ce nom. En effet, je me débrouillais avec un Mac mini qui me permettait de jouer de temps en temps, mais ce n'était pas idéal. j'ai commencé à acheter quelques jeux en solde sur Steam, et c'est comme ça que le virus s'est réactivé. Mais je ne jouais plus si souvent, car mon métier était très chronophage. Je m'amusais souvent bien plus à lire Canard PC qu'à jouer, et c'est toujours le cas. (écrit le: 2023-10-09) catégorie: magazines année: 2012

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