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Départ pour New York cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 06/10/2017 (41 ans) lieu: New York

Lever à 3h45, je pars en voiture vers l'aéroport Charles de Gaulle. Arrivée au parking Px « longue durée » à 5h. Je prends ensuite la navette pour le Terminal 2E. J'y retrouve une partie du groupe de 40 personnes, composé de collègues de travail et de leurs compagnes/compagnons. Malheureusement, je ne connais pas grand monde à part quelques personnes que j'ai croisées quelques fois. La carte d'embarquement en poche et les bagages enregistrés, je me dirige vers la douane. J'ai bien du mal à entendre la question "Où allez-vous ?" de la jeune femme préposée au contrôle des passeports. Je finis par répondre "New York" bien sûr ! Puis, nous attendons en salle d'embarquement, mais l'avion a une heure de retard à cause d'un problème lors de la préparation de la cabine. Nous partons finalement vers 9h30 heure de Paris. Bien installés dans nos sièges de classe économique, nous avons en face de nous des tablettes encastrées dans le siège du passager qui se trouve devant nous. Ces écrans nous permettent d'accéder à une sélection de chansons et de films, et servent à nous occuper pendant le trajet. J'écoute quelques chansons, puis lance des exercices de méditation pour me détendre. D'autres passagers lancent la lecture de films. Ma voisine de gauche regarde "Furious Drive 27", puis un film d'action-comédie sur des nageurs-sauveteurs à Los Angeles. Je finis par m'endormir avec les jambes croisées pour faire tenir mes genoux dans le minuscule espace laissé entre chaque sièges. Arrivé à 11h30 heure locale à JFK, nous sommes accueillis par la douane. Je boite un peu car ma jambe droite est très ankylosée. Puis c'est une guide française qui nous emmène en bus vers l'hôtel, non sans avoir fait deux arrêts: le premier pour nous recueillir devant le mémorial et les deux bassins construits en hommage aux victimes du 11 Septembre 2001. C'était l'occasion de voir la tour One WTC de très près. Le deuxième arrêt est fait à Chelsea Market, une rue commerçante qui serpente à l'intérieur d'un bâtiment proche de la "High Line", cette coulée verte dans laquelle se promènent les new-yorkais lorsqu'ils veulent se balader tranquillement. Notre guide est une française d'environ 50 ans qui vit à New York et connaît beaucoup d'astuces pour rendre le séjour plus agréable. Elle nous distribue des consignes, la carte de transport ainsi que le "City Pass", un carnet dans lequel se trouvent des coupons permettant d'accéder à plusieurs attractions dans la ville ou de couper les files d'attente par endroits. Après avoir donné un pourboire au chauffeur, nous entrons dans l'hôtel Courtyard Marriot à Times Square, situé entre la 8ème et la 9ème Avenue, dans la 37ème Rue. Nos clés en poche, nous filons dans nos chambres après avoir donné un pourboire à la guide. Ahmed est l'autre célibataire qui partage ma chambre située au 15ème étage, il part assez vite rejoindre ses amis. Je décide de prendre une douche et de faire un somme de 16h30 à 19h. Il faut dire qu'avec le décalage horaire, il est déjà minuit heure de Paris et je suis debout depuis plus de vingt heures d'affilé. Il fait nuit quand je sors me chercher à dîner, et après avoir avalé un sandwich, je prends la direction de Lincoln Square. Il y a beaucoup de monde autour du Théâtre et de la fontaine, à deux pas de la tour de Donald Trump. Je redescends en métro à Times Square, puis me dirige vers l'Empire State Building. Une vue sublime m'attend au 80ème étage. Les ascenseurs très rapides montent jusque là, puis il est possible d'aller à pied ou avec un autre ascenseur vers le 86ème étage. A cette altitude, l'observatoire permet de prendre la mesure de la ville. Il y règne un calme apaisant, malgré la foule de touristes qui s'y presse pour prendre des selfies en hauteur. Le passage par la boutique de souvenirs est obligatoire en sortant. Un homme m'y interpelle pour me demander si je reconnais l'artiste qui a peint le tableau affiché sur l'écran de son smartphone. "Van Gogh" bien sûr. Puis il me demande si je sais où se trouve "La Joconde", au grand dam de sa compagne, une jeune eurasienne au visage refait qui lève les yeux au ciel. "Le Louvre à Paris", lui dis-je avec mon meilleur accent français. La réponse le satisfait, il dit que les français ont de la culture contrairement à d'autres. J'ai l'impression qu'il est sous l'influence de substances illicites, ou bien maniaque. En sortant du gratte-ciel, je me dirige vers le Madison Park et le "Flat Iron Building", avant de rentrer me coucher. (écrit le: 2017-10-14) catégorie: voyages année: 2017

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Premier jour à New York cliquez pour afficher en grand

date: samedi 07/10/2017 (41 ans) lieu: New York

J'ai mis le réveil à 7h15, et vers 7h30 Ahmed passe chercher quelques affaires. Son lit n'est pas défait, et j'apprends qu'une chambre supplémentaire a été libérée. Ouafae s'occupe du groupe, et fait le lien avec l'agence de voyage. Elle nous a trouvé une autre chambre afin que nous soyons plus à l'aise. Puis c'est l'heure du petit déjeuner. J'essaye de comprendre comment fonctionne le buffet, puis demande de l'aide à des membres du groupe pour savoir ce qu'il faut faire. Au bout de trois allers-retours je finis par comprendre que les couverts sont cachés dans les serviettes en papier. Je remonte ensuite au 15ème étage, mais ma clé ne fonctionne plus. J'explique mon problème à l'accueil, et une hôtesse reprogramme la carte afin que je puisse à nouveau rentrer dans ma chambre. Puis je pars pour ma première destination de la journée: le marché bio d'Union Park. Ce quartier est directement accessible par Broadway, je décide donc de louer un vélo "Citi Bike". Il s'agit ni plus ni moins d'un Vélib' comme à Paris. On paye 12$ pour la journée et on peut rouler avec n'importe quel vélo pendant 30mn (4$ de plus par tranche de 15mn supplémentaires). Il suffit d'attacher le vélo et d'attendre 2mn pour en reprendre un autre (on passe sa carte de crédit à la borne pour obtenir un nouveau code à 5 chiffres à taper sur le système d'attache du vélo). Les voitures et les bus me frôlent mais malgré le danger je me sens bien dans le trafic. Je prends quelques photos, puis reprends une bicyclette pour aller à Battery Park. Le ferry part vers 11h30 pour visiter Liberty Island puis Ellis Island. C'est l'occasion de découvrir la statue depuis le bateau et de prendre quelques photos. Sur l'île, je marche autour du piédestal, mais j'hésite à faire la queue pour monter à l'intérieur. Puis je me dirige vers l'embarcadère pour aller vers Ellis Island où se trouve un musée de l'immigration américaine. De très émouvantes expositions nous permettent de nous mettre à la place de ces milliers de gens qui sont passés par ce point d'entrée privilégié vers les USA. Les histoires très personnelles des migrants ont un écho particulier dans mon esprit, surtout avec l'administration Trump actuellement au pouvoir. Puis, vers 14h, je prends un sandwich végétarien et un cookie sans gluten à la cafétéria (il ne restait plus que ça) avant de repartir vers Manhattan. On voit partout des papillons "Monarques", j'en prends quelques uns en photo dans Battery Park, puis me dirige vers le pont de Brooklyn, toujours à vélo. Je croise beaucoup de gens très excentriques, comme cet homme en sous-vêtements féminins en dentelles et couronne de la statue de la Liberté en mousse sur la tête. Une jeune femme au crâne rasé qui descend le bord de l'Hudson torse nu sur son vélo, et personne n'y trouve à redire. Je traverse ensuite le pont, encombré de piétons en ce samedi après-midi, puis rentre sur l'île principale par le pont de Manhattan. Cet exercice physique m'amène tout naturellement dans Chinatown et Little Italy. J'achète un thé glacé (ma boisson favorite pendant ce week-end) chez "Donkin' Donuts" puis rentre à Times Square en métro vers 18h. J'ai beaucoup transpiré, et les couloirs du métro sont tout simplement surchauffés, heureusement que les rames sont climatisées (ces deux évènements étant probablement liés). Après avoir pris une douche et fait une petite sieste, je sors dîner vers 20h puis fait un détour par les enseignes lumineuses de Times Square. On se croirait en plein jour tellement les écrans éclairent les rues bondées. Puis je me dirige vers une salle de cinéma pour aller voir "Blade Runner 2049" sur un très grand écran. L'entrée coûte 21$, le film commence vers 22h20 et se termine vers 1h du matin. L'absence de sous-titres m'empêche de tout comprendre au scénario, mais je suis impressionné par le travail effectué sur les couleurs et j'apprécie l'hommage au film original. (écrit le: 2017-10-14) catégorie: voyages année: 2017

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Musées et Central Park cliquez pour afficher en grand

date: Dimanche 08/10/2017 (41 ans) lieu: New York

Lever à 8h15, puis, après le petit déjeuner, direction le Musée d'Art Moderne (MoMA) sous une pluie légère. Les oeuvres présentes dans la collection font partie du patrimoine mondial. La foule se presse devant "La nuit étoilée" de Van Gogh. Les nymphéas de Monet sont présentés dans une pièce dédiée à ce chef-d'oeuvre, ce qui crée une surprise réconfortante. Puis on découvre des oeuvres iconiques de Picasso comme « les demoiselles d'Avignon », ou la fameuse guitare. Je redécouvre avec émotion "La Danse" de Matisse. Ce jour là, une exposition temporaire présente l'oeuvre de Louise Bourgeois, et une autre celle de Max Ernst. Puis direction Central Park après avoir assisté à une parade en hommage à la communauté hispanique de New York sur la 5ème Avenue. Les avenues vont du nord au sud et les rues de l'est vers l'ouest. Je prends un vélo "Citi Bike" (j'avais pris un abonnement de 3 jours), puis réponds à une jeune femme qui voulait savoir comment éviter de payer de supplément de 4$ si elle prenait un vélo. Il fait très chaud pour un mois d'Octobre, et la pluie ne rafraîchit pas l'atmosphère. Je dépose mon vélo après un petit tour du parc et finis à pied en passant devant le Metropolitan, le plus important musée de la ville. Il est 13h30 quand j'achète un plat dans un échoppe ambulante afin de me remplir l'estomac. J'entre enfin dans le Guggenheim, dans lequel je visite l'exposition sur l'art chinois post-1989. J'admire également la collection permanente de très haut niveau (Picasso, Toulouse-Lautrec, etc...). L'air conditionné est une bénédiction face à la moiteur tropicale des rues de New York. Puis je reprends un vélo pour tourner dans la partie sud de Central Park. Je croise quelques vélos-taxis, et évite les sportifs ainsi que les calèches, le mode de transport iconique du parc. Les cyclistes en vélos de course donnent des coups de sonnettes rageurs pour m'avertir qu'ils me doublent (les vélos les plus lents doivent serrer à gauche, ce que je n'avais pas compris). Je pose mon vélo, puis achète une boisson devant le Guggenheim avant de partir vers le nord direction Harlem. Je passe devant l'Apollo, une fameuse salle de jazz qui a révélé de très grands artistes. Enfin, je retourne à Times Square par le métro 2. Il fait une chaleur de bête sous terre. On dirait qu'une fermentation dégage cette température et crée le compost qui rend possible l'érection des grandes tours qui peuplent l'île de Manhattan. Je suis exténué, et après une douche et une très longue sieste, je sors dîner dans un fast-food "Wasabi" qui vend évidemment de la nourriture japonaise. En rentrant, je fais un détour pour m'acheter une bouteille d'eau gazeuse dans un distributeur. Il y a un gros glaçon dans la bouteille, et le gaz s'échappe violemment du goulot lorsque j'ouvre le bouchon. Puis je zappe un peu sur les chaînes de TV américaines avant de m'endormir. On attend les résidus de la tempête "Nate" demain, et donc de la pluie. (écrit le: 2017-10-14) catégorie: voyages année: 2017

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Studios NBC et Madison Square Garden cliquez pour afficher en grand

date: lundi 09/10/2017 (41 ans) lieu: New York

Réveil difficile vers 8h. J'ai encore besoin de sommeil mais c'est surtout la météo qui me démotive. Il pleut et la température ne baisse pas. Je pars vers les studios NBC dans le Rockfeller Center où j'ai réservé une place pour une visite guidée à 11h. Celle-ci commence par une vidéo, qui nous est présentée dans une petite salle juste assez grande pour les 15 visiteurs du groupe. Puis nos deux hôtesses nous guident dans le bâtiment pour découvrir d'abord le plateau du journal télévisé. Cet espace minuscule est bourré à craquer de câbles, de projecteurs et d'écrans. Des caméras téléguidées depuis la régie roulent autour d'une table, recouverte d'une nappe pour éviter que la poussière ne s'y dépose. La visite se poursuit par un arrêt devant le lieu de tournage du "Saturday Night Live". Nous passons ensuite sur un autre plateau de tournage du talk-show de Megyn Kelly. Enfin, après être passé devant les bureaux des techniciens, nous aurons l'occasion de nous essayer à la réalisation d'une émission. Chaque membre du groupe doit choisir son rôle: présentateur, speaker, invité, musicien, technicien ou spectateur. Tout est scripté bien sûr, mais cette petite mise en situation est un des moments fort de la visite. Nous repartirons avec un lien pour visualiser dans une vidéo le résultat de notre "travail". On m'y voit appuyer sur des boutons, en bon « technicien » que je suis. Je pars ensuite affronter la pluie et faire un peu de shopping. C'est le "Colombus Day", et la communauté italienne de la ville défile dans la 5ème Avenue. Ce jour est également une grande fête commerciale, avec des promotions dans la plupart des magasins. Je trouve un refuge pour faire sécher mes vêtements dans la "Grand Central Station". La salle principale est absolument magnifique, avec ses lampadaires baroques et son plafond éclairé par des spots qui figurent des constellations. Je fais une pause dans le magasin Apple, puis avale un sandwich près de la sortie nord de la gare. On trouve également un marché couvert particulièrement bien fourni en produits frais. Tout près de là se situe le Chrysler Building, que je prends en photo même si sa flèche est encastrée dans les nuages. Des hommes en costumes et chapeaux noirs m'interpellent parfois pour me demander si je suis juif. Mes chaussures glissent sur les plaques d'égouts métalliques couvertes de pluie. Après un détour par une salle dans laquelle on contrôle notre identité, j'entre aux Nations Unies. Il y règne une ambiance particulière, comme souvent dans les bâtiments qui hébergent des institutions internationales. Au sous-sol, je passe par la librairie, puis par le magasin de souvenirs. En sortant, je croise beaucoup de touristes coréens et chinois. Puis je vais à Macy's, un grand magasin du style des Galeries Lafayette. Je n'achète rien, mais j'ai le bonheur de voir mes vêtements un peu plus secs qu'à mon arrivée. Il est 16h30 et je rentre à l'hôtel prendre une douche. Vers 18h45, direction le "Madison Square Garden" pour voir un match de basket entre les Knicks de New York et les Rockets de Houston. Cette salle de spectacle se situe à deux pas de mon hôtel. Il s'y passe toujours quelque chose, des concerts de rock ou des compétitions de hockey sur glace. Avant le match, il y a un jeu avec les caméras qui filment les spectateurs. Quand ils apparaissent sur l'écran géant, ils doivent réagir le plus vite possible et danser, montrer leurs muscles ou s'embrasser. Certains spectateurs mettent un moment à comprendre qu'ils sont filmés, ce qui provoque l'hilarité générale. Avant le début du match, on interprète l'hymne américain, comme c'est de coutume avant une grande rencontre. Tout le monde se lève, et certains mettent la main sur le coeur. Il est cette fois joué à la guitare électrique. Un véritable show à l'américaine précède l'entrée des joueurs new yorkais. Le fils de Yannick Noah, Joakim, est sur le banc (il se remet de blessures). A la fin du premier et du troisième quart-temps, les pom-pom girls brillent de milles feux en exécutant leurs acrobaties. Un mini-match de basket en fauteuil roulant a lieu pendant la mi-temps. Les bleus gagnent d'un cheveu contre les blancs. Pendant les temps morts, des t-shirts sont propulsés sur les spectateurs dans des tubes à air comprimé. Un ballon gonflé à l'hélium, et équipé de petites hélices, tourne dans l'enceinte du stade. Il est équipé d'une caméra qui filme les spectateurs en grand-angle. Puis arrive la fin du match, et la défaite des Knicks. il faut dire qu'il leur manque un meneur de jeu comme James Harden, le meilleur marqueur de la rencontre côté Houston. En sortant de la salle, je reconnais dans la rue le trompettiste Dave Guy des Roots, un groupe qui se produit dans l'émission "The Tonight Show" présenté par Jimmy Fallon sur NBC. Je remonte quelques rues pour me chercher à manger, puis rentre à l'hôtel pour préparer mon escapade dans le Queens le lendemain. (écrit le: 2017-10-14) catégorie: voyages année: 2017

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Queens et retour à Paris cliquez pour afficher en grand

date: mardi 10/10/2017 (41 ans) lieu: New York

Dernier jour à New York ! Il est prévu un temps magnifique et des températures proches de 83° Fahrenheit, soit plus de 28° Celsius. Je quitte la chambre et laisse mes bagages à l'accueil puis décide de prendre un peu l'air à l'extérieur de Manhattan. Avec la ligne de métro qui a son terminus vers Flushing Meadows, le stade de tennis, je rejoins en moins d'une heure un parc situé à deux pas de l'aéroport de « La Guardia ». Des terrains de football (soccer) et de tennis se trouvent dans cet espace vert. Ce lieu a été aménagé en 1939 pour la Foire internationale de New York. J'arrive devant une fontaine au centre de laquelle se trouve un globe terrestre gigantesque, la fameuse "Unisphère". Je passe ensuite devant le théâtre du Queens et le "Centre de loisirs", dont la structure particulière a été remarquée dans une scène assez célèbre du film "Men in Black". Après avoir traversé l'autoroute, je rentre dans le Zoo, un lieu rempli d'animaux endémiques du nord de l'Amérique. Il y a des pumas, des coyotes, des bisons, des ours bruns. Des groupes de jeunes enfants s'émerveillent devant les perroquets de la volière. Je prends une bouteille d'eau dans la boutique du zoo, puis pars en direction de la station de métro pour rentrer vers le centre-ville. Je m'arrête à Court Square pour découvrir un quartier assez jeune et cosmopolite. Je finis par trouver un café dans lequel j'achète un sandwich à la mozzarella. Le rendez-vous à l'hôtel pour partir en bus vers l'aéroport est à 19h. Il me reste encore six heures devant moi. Je décide de monter vers Central Park pour faire quelques photos. C'est encore l'été ici, des promeneurs en t-shirt se baladent ainsi que des coureurs dans les allées ensoleillées. Je passe devant le "Bow Bridge" sur lequel des amoureux se prennent en photo. Des barques passent sous le pont. Des enfants jouent sur les pelouses et des lecteurs de romans sont assis sur les bancs, écoutant des musiciens qui jouent de la guitare à l'ombre des érables. Je marche ensuite vers l'hôtel et j'entre dans une boutique de souvenirs pour ramener quelques cadeaux dans mes bagages. Il est 18h45, et je rejoins le groupe à l'accueil. Nous attendons le bus ainsi que la guide (pas la même que le premier jour). Les valises un peu trop remplies sont rangées dans les coffres du bus qui nous amène à l'aéroport JFK. Les embouteillages massifs nous ralentissent un peu. Nous passons ensuite à l'enregistrement des bagages (certaines valises dépassent allègrement le seuil des 23 kg). La file d'attente pour passer la douane semble durer une éternité. Il faut enlever nos chaussures, ce qui ne me peine pas beaucoup étant donné que mes pieds sont meurtris à force d'avoir marché dans tous les sens. Nous sommes appelés à l'embarquement vers 23h30, et j'ai une place à côté du hublot. Mes ampoules me font souffrir, j'enlève mes chaussures puis attends la fin de la phase de décollage pour m'endormir. Nous sommes désormais Mercredi 11 Octobre. Je me réveille pour le dîner, puis me rendors jusqu'au petit déjeuner. Il est 12h20 lorsque l'avion pose ses roues sur le tarmac. Il est vraiment trop tôt ou trop tard, je ne sais plus, mais il me manque quelques heures de sommeil c'est certain. Je reprends ma voiture au parking Px de CDG. La circulation est fluide et je rentre facilement chez moi. La télécommande de la porte du parking sous-terrain ne marche pas, je gare ma voiture dans la rue. Il me reste deux jours de congés dont je compte profiter pour me remémorer mon expérience new-yorkaise. (écrit le: 2017-10-14) catégorie: voyages année: 2017

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Breath of the wild sur PC cliquez pour afficher en grand

date: lundi 23/10/2017 (41 ans) lieu: Guyancourt

Depuis mon retour de New-York, je traverse une période assez déprimante. Rien ne trouve grâce à mes yeux. Comme souvent quand je suis seul, je me concentre sur mon travail et les jeux vidéo. Le salut viendra de mon incapacité à l'ennui. Je découvre que des développeurs sont parvenus à émuler sur PC les jeux de la console "Wii U" de Nintendo. Or, celui auquel je rêve de jouer depuis des mois est disponible sur cette console. "Zelda, Breath of the wild", un jeu d'aventure en monde ouvert. Un frisson a traversé ma colonne vertébrale alors que je vois par hasard cette information sur le site internet "Kotaku". Auparavant, j'avais toujours acheté une console afin de jouer le plus tôt possible après leur sortie aux jeux Zelda: Game Boy, Nintendo 64, Gamecube, Wii... Par contre, j'avais ensuite attendu patiemment que ces consoles soient émulées sur PC pour pouvoir rejouer à ces classiques que sont "A link to the past", "Link's awakening", "Ocarina of time", et bien sûr "Wind Waker". Pour ce dernier, j'avais terminé l'aventure en 2006 sur console, et l'avais recommencée sur PC en savourant chaque instant entre 2015 et 2016. Rien que l'idée de ne pas avoir besoin de m'équiper d'un nouvel appareil me met en joie. La "Wii U" est une console qui ne me fait pas du tout envie, avec l'écran intégré à la manette. Pour l'émuler, il faut "simplement" récupérer une copie numérique du jeu (très volumineux), et configurer l'émulateur "cemu", un logiciel qui interprète le jeu pour qu'il soit executé sur PC. Autant le dire tout de suite, tout cela est purement et simplement illégal. J'ai longuement attendu que le jeu soit téléchargé. Mon PC est assez puissant. Un processeur Core i7, une carte graphique Nvidia assez récente et un disque SSD. Je suis impatient, et mes premiers pas décevants sont à la hauteur de mon attente. Le jeu démarre, mais des écrans s'affichent successivement toutes les deux ou trois secondes. Impossible d'imaginer jouer dans ces conditions. On pourrait en rester là, mais une lueur d'espoir finit par s'allumer. Des guides d'optimisation de réglages de "cemu" sont disponibles un peu partout sur internet. J'avance par bonds, 5 images par secondes après avoir paramétré la carte graphique, 10 images par secondes après avoir utilisé un "hack". Je commence à pouvoir faire bouger mon personnage sans trop de difficulté. J'en profite pour faire un tour dans une montagne et meurs glacé au bout de quelques minutes. Mes efforts pour réussir à jouer me donnent l'impression de donner des coups d'épaule dans une porte pour l'ouvrir. Une astuce pour charger des éléments (textures,...) avant de lancer le jeu me permet finalement de tourner autour des 20 images par seconde. Ca n'est pas extraordinaire, mais ça commence à être confortable (le jeu est limité à 30 images par secondes). Je découvre l'ambiance si particulière du monde d'Hyrule qui m'entoure. Je fais du feu, abats des arbres, tue des monstres et fais la cuisine. J'arrive à la Tour du Prélude, qui conclue l'introduction du jeu. Régulièrement, un événement provoque un plantage du jeu. Il s'agit de la "lune rouge", au cours de laquelle les monstres que l'on a fait disparaître renaissent de leurs cendres. Je perds souvent mes sauvegardes à cause de ce problème. Finalement, je comprends que la cause du bug qui survient pendant les cinématiques vient du réglage de la langue en français. Je continuerais donc mon aventure en anglais... Les contributeurs au logiciel cemu ont droit aux dernières versions du logiciel, mais je n'en fais pas partie. Je télécharge régulièrement les mises à jour, et découvre que les performances s'améliorent petit à petit. Tout est assez fluide désormais alors que j'arrive chez les Zoras. Des souvenirs d'enfance traversent mon esprit charmé par l'environnement enchanteur de l'univers. Je me rappelle de ce générique de ce dessin animé, "Heidi", dans lequel la petite fille cours dans une montagne de carte postale et se laisse rouler dans l'herbe. Il a été réalisé par Isao Takahata et Hayao Miyazaki dans les années 80 et je l'avais vu alors que j'avais 5 ou 6 ans. On voyait la petite fille allongée sur un nuage porté par le vent, observant la nature dans laquelle elle se sentait si bien, alors qu'elle avait été contrainte de vivre dans une grande ville, chez sa tante à Francfort. On peut en effet ressentir le même frisson dans le jeu "Breath of the wild", en déployant la "paravoile", une sorte de parachute permettant de parcourir une certaine distance en volant quelques instants dans les airs. C'est l'impression de liberté qui me fait revenir dès que je peux dans cette ambiance à la fois enfantine et immersive. Il faut penser à sa survie, et donc porter les vêtements adaptés au climat, prévoir de la nourriture et des potions. Mais il faut aussi atteindre l'objectif du jeu qui est de libérer le monde d'Hyrule du joug du maléfique Ganondorff, retrouver nos souvenirs perdus depuis une centaine d'années, aider des villageois et tellement d'autres tâches complexes. Afin d'améliorer l'expérience, je finis par connecter mon PC avec un vidéoprojecteur. Je diffuse l'image sur un mur blanc dans le salon, confortablement installé dans un fauteuil avec mon casque sur les oreilles. J'arpente les recoins de ce monde à cheval, à pied, ou en utilisant les points de téléportation. J'attends patiemment l'apparition d'un dragon, et tente à plusieurs reprises de lui arracher une écaille. Quand j'y arrive enfin, j'ai ce sentiment d'avoir réalisé un exploit. Chaque région semble cacher un secret, laisser une énigme à résoudre ou tout simplement inviter à la contemplation. A un bout de la carte, un temple ne semble accessible qu'après avoir franchi un précipice, avec un vent de face par dessus de le marché. Il cachait un labyrinthe, comme dans de nombreux autres lieux, inaccessibles sans avoir débloqué certaines compétences (sauter plus haut, gagner en endurance, mieux résister aux attaques,...). L'objet que l'on empoche en réussissant à atteindre le centre du labyrinthe ne m'a pas marqué outre mesure. Ce dont je me souviens, par contre, c'est la joie de découvrir un lieu, de s'y perdre en essayant de comprendre comment il a été construit. La persévérance donc. Mais aussi le temps de s'égarer, pour mieux se retrouver. C'est cela que je cherche et cela reste sans doute la plus belle expérience vidéo-ludique qu'il soit possible de vivre. Quand on termine ce jeu, on se rend compte de tout ce à côté de quoi on est passé. Comme le dit le personnage de Mathieu dans le film "Huit fois debout": celui qui atteint sa cible manque tout le reste... J'étais passé à côté de quelque chose, mais ces moments restent dans ma mémoire comme du temps magnifiquement gâché. (écrit le: 2021-05-28) catégorie: jeux vidéo année: 2017

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Fabriquer un meuble cliquez pour afficher en grand

date: Dimanche 12/11/2017 (41 ans) lieu: Guyancourt

La décoration laisse à désirer dans mon appartement un peu vide. Mon canapé acheté chez Alinea est confortable, mais quand je bois une tasse de thé, j'ai besoin de la poser quelque part. Il me manque une table basse. J'imagine qu'un petit meuble posé entre mon canapé et l'entrée de la pièce serait tout à fait à sa place. Mais je ne trouve pas mon bonheur chez les constructeurs de meubles. Comme j'ai beaucoup de temps libre, je vais chez Ikea un samedi. J'y trouve un meuble trop grand et pas très solide. Je le prends quand même au vu de son prix. Mais il ne correspond pas à mon besoin, le plateau est trop bas, et il gêne au niveau de l'entrée du salon. Depuis quelques mois, je passe du temps sur le site internet "Etsy", où je trouve une source d'inspiration chez les particuliers qui fabriquent des objets très personnalisés. Je me dis qu'un meuble plus adapté, solide et de la bonne taille pourrait y être vendu, si possible en France. Au bout de quelques jours de recherche, je tombe sur la photo d'une petite table aux dimensions idéales. Mais il est vendu par un anglais, et les frais de ports sont exhorbitants. J'ai alors l'idée de noter les dimensions du meuble afin de le reproduire, en l'adaptant à mes besoins. Je fais un croquis, et j'imagine les différentes pièces qui composent cet objet. J'essaye de penser à tous les détails. Puis vient le moment d'acheter les morceaux du puzzle. Je demande de l'aide à Gérard et ma mère pour ne pas me tromper dans les rayons de Leroy Merlin. Ils m'aident à trouver des pieds chromés qui sont pratiquement identiques à ceux que j'avais imaginé poser. Pour le découpage des tasseaux, cela m'a demandé beaucoup de précision, il fallait en effet qu'ils mesurent tous exactement la même taille. Là encore, Gérard qui m'a beaucoup assisté pour obtenir six morceaux identiques. Tous les éléments ont été fixés avec des vis à bois, et j'ai constaté avec bonheur que la table était très solide, au point que je pouvais m'assoir dessus sans problèmes. Puis est venu le moment de la peindre. J'ai trouvé une peinture à l'eau couleur "chocolat" et je vais poser une couche de vernis blanc sur le plateau supérieur. Il ne me restait plus qu'à profiter de ce nouveau meuble, pétri de satisfaction de l'avoir construit moi-même. (écrit le: 2022-09-23) catégorie: bricolage année: 2017

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