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Xbox 360 cliquez pour afficher en grand

date: lundi 20/02/2006 (30 ans) lieu: Carrières-sur-Seine

J'avais envie d'acheter la nouvelle console de Microsoft. Possesseur de la première Xbox, les présentations commerciales m'avaient donné envie de profiter des qualités de cette nouvelle machine. La transition n'était pas facile, car je sortais d'une période où tous les jeux de ma console actuelle étaient piratables, donc accessibles gratuitement. J'allais désormais devoir payer pour jouer ! Au début, j'avais mes jeux de la génération précédente dont certains étaient rétro-compatibles avec la 360. Je jouais donc à Halo 2 en ligne avec mon abonnement au Live. Puis j'ai acheté une simulation de Tennis de table assez déjantée « Rockstar Table Tennis ». J'ai eu « Gears of War », « Call of Duty 4 Modern Warfare », « Forza Motorsport 2 », « Lost Planet » et « Mirror's Edge » un jeu de parkour en vue à la première personne qui m'a beaucoup impressionné mais difficile à prendre en main. Mon ami Marc avait essayé sans succès d'y jouer. Quand Halo 3 est sorti, je l'ai acheté immédiatement. La grande force de cette console était le réseau pour jouer en ligne, télécharger des démos et des jeux. Après avoir joué de manière intensive à GTA IV en mars 2009, la machine s'est arrêté de fonctionner. J'avais le « Red Ring of Death », une panne très répandue, qui a pour symptôme principal le clignotement de trois lumières rouge en façade de la console. J'ai remplacé cette machine par une autre que j'ai racheté le 12 juin de la même année pour trois raisons: j'avais un équipement (manettes, micros, câbles,...), j'avais des jeux, j'avais un abonnement au Xbox Live. En plus, il y avait une prise HDMI et une connexion wifi sur ce nouveau modèle. Mais surtout, j'avais besoin d'une console pour m'occuper pendant mes périodes de solitude. Véronique était à nouveau à l’hôpital, je me trouvais donc livré à moi-même. Quand le jeu « Limbo » est sorti, je l'ai trouvé tellement extraordinaire que je l'ai recommencé immédiatement. Bien qu'il soit assez court, et dans une ambiance glauque en noir et blanc, c'est devenu mon jeu préféré. Fan de rock depuis longtemps, j'ai eu envie d'essayer « Rock Band ». J'ai acheté le jeu et un guitare en plastique. Mes doigts se raidissaient beaucoup trop vite quand je jouais, donc je n'étais pas très bon. Impossible de toucher la cinquième touche du manche, étant donné que je n'avais que quatre doigts dessus. Je ressentais le frisson de créer de la musique avec mes mains, ce qui ne m'était pas arrivé souvent, à part avec un synthétiseur. A la fin de l'année 2010, j'ai eu raz-le-bol d'avoir des tas de machines (et donc de télécommandes) sous la TV. J'ai revendu beaucoup d'appareils, dont cette console et tous les accessoires, que j'avais depuis à peine plus d'un an. J'ai fait ça aussi pour me prouver que cette période de ma vie était révolue, et qu'à 35 ans il est temps de s'intéresser à autre chose qu'aux jeux vidéo. Au fond de moi, je pensais qu'il était encore temps d'avoir un enfant, même si les chances étaient minces, étant donné que Véronique devait arrêter ses médicaments pour être enceinte. Une chose est certaine, on ne devient pas quelqu'un d'autre du jour au lendemain. Je me suis beaucoup ennuyé pendant les mois qui ont suivi. (écrit le: 2021-03-30) catégorie: jeux vidéo année: 2006 son

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Les frites de Bayonne cliquez pour afficher en grand

date: mercredi 08/03/2006 (30 ans) lieu: Bayonne

Nous étions à Bayonne, et il était assez tard pour déjeuner. 14h pour être précis. Nous avons cherché une brasserie ou un restaurant, et cette échoppe située à côté d'un lycée nous a plu. La serveuse n'a pas osé nous dire qu'il était trop tard pour manger. Jamais je ne regarderai les frites de la même façon. Cuites dans une huile de friture périmée depuis longtemps, elles vous font une belle gastro-entérite aigüe. J'ai eu les premiers symptômes vers 18h, nous sommes allés dîner dans un bar à huitre, mais j'ai repeint les toilettes de l'établissement. La nuit a été agitée, je tremblais sans avoir froid, quand je n'étais pas carrément coincé à quatre pattes devant la cuvette des toilettes. Le lendemain, la visite de Cambo-les-bains s'est faite à la vitesse d'un escargot, je n'arrivais pas à marcher pendant plus de deux minutes d'affilé. (écrit le: 2011-07-08) catégorie: voyages année: 2006

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Anti 4x4 cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 09/06/2006 (30 ans) lieu: Carrières-sur-seine

En m'intéressant à la pollution générée par les véhicules, je me suis arrêté sur celle que provoquait les voitures "tous terrains". Avoir un 4x4 en ville me semblait être une pure aberration. La seule raison valable de posséder ce type d'automobile avait quelque chose à voir avec l'égoïsme de son propriétaire. Quand on est assis dedans, on est un peu plus haut que les autres conducteurs. Très probablement, on prend moins de risque d'être blessé lors d'un accident. Certains, m'a-t-on dit, posaient de la fausse "boue" sur leurs jantes pour faire croire qu'ils avaient vraiment roulé sur de la terre. La vanité était donc à l'origine de la mode du véhicule tout-terrain ? Je le pense en tout cas, surtout quand ces quatre roues motrices ne touchent jamais autre chose que le bitume. Je vais faire imprimer un autocollant dans des centaines d'exemplaires. Il y est écrit: "4x4 PLUS DE POLLUTION. J'AUTO STOP. CLIMAT CHAUFFE QUI PEUT". Mon but ? Coller ce message sur le plus de Rav4 tout propre, de Tiguan, de Cayenne ou de Qashquai (casse-couilles) possible. Il s'avère que j'ai des convictions mais assez peu de courage. Je n'arrivais pas à passer à l'acte. Je n'ai posé que deux autocollants. C'était sur des voitures garées dans des parkings sous-terrains. A chaque fois, je m'étais assuré que personne ne me voyait faire. (écrit le: 2016-02-06) catégorie: lâcheté année: 2006

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Point finale cliquez pour afficher en grand

date: Dimanche 09/07/2006 (30 ans) lieu: Carrieres-sur-seine

Comme en 2004, j'organise un pari sportif avec des collègues. On va enregistrer nos pronostics afin de savoir qui a le plus de talent pour prédire les résultats de la Coupe du monde de football. Il y a une petite base de données que j'ai fabriquée avec Access. J'ai fait en sorte que toutes les informations s'enregistrent automatiquement. J'étais plutôt content du résultat, et les meilleurs joueurs gagnaient quelques centimes quand ils prévoyaient le bon résultat. Si personne ne trouvait, la cagnotte était reportée sur le match suivant. Le jour de la finale est arrivée. Je regarde le match entre la France et l'Italie avec Véronique. Zinédine Zidane termine sa carrière professionnelle, et veut faire forte impression. Il avait fait une démonstration face au Brésil en quart de finale, et avait marqué le penalty de la victoire en demi-finale contre le Portugal. Le match commence assez bien. Un pénalty est accordé aux français suite à une faute de Marco Materazzi, un défenseur assez rugueux, sur Malouda. Zidane le transforme de la manière la plus surprenante qui soit. Il tente une panenka, mais le ballon touche la barre transversale et rentre dans le but de justesse. Des sueurs froides me parcourent le dos. Il lève le doigt en l'air pour qu'il n'y ait aucun doute sur le fait que le ballon a traversé la ligne. Puis, quelques minutes plus tard, c'est Materazzi qui va égaliser pour l'Italie sur une tête après un centre de Pirlo. Les adversaires se rendent coup pour coup, et la situation est bloquée sur le score de 1-1. A la 80ème minute, Zizou se déboite l'épaule suite à un contact aérien. La douleur se lit sur son visage alors qu'il esquisse un geste qui signifiait qu'il devait sortir. Le soigneur arrivera malgré tout à le remettre sur pied. Arrivent les prolongations. A la 107ème minute, c'est l'incompréhension. Le coup de boule de Zizou sur le torse de Materazzi. Qu'est-ce qu'il a fait ? Pourquoi il a fait ça ? A la suite du match, on aura un début d'explication: les insultes et le rôle joué par Materazzi dans ce match particulier on fait bouillir le sang du joueur le plus doué de sa génération. L'arbitre n'a pas vu le geste, mais les écrans du stade de Berlin l'affichent en boucle. C'est donc le début de l'arbitrage vidéo, non officiellement. Puis arrive le moment des tirs aux buts. Un tir manqué de justesse par Trézéguet, qui touche la transversale grève nos chances. Fabio Grosso marque et l'Italie gagne le match. Depuis le début de la soirée, mon quartier grondait des cris des supporters français. Lors de la fin du match, on entend une petite voix de l'immeuble d'en face: "Et ils sont où les français ?", qui venait probablement d'une supportrice italienne. Puis, plus rien. Le silence est pesant. Je suis lessivé, et n'arrive pas à réaliser ce qu'il vient de se passer. Rien ne s'est déroulé comme je l'avais imaginé. (écrit le: 2021-01-15) catégorie: sport année: 2006

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Retour en Irlande cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 21/07/2006 (30 ans) lieu: Irlande

J'avais envie de retourner en Irlande. Ma femme a trouvé un voyage organisé par "AlainnTours". Il s'agit d'une société qui réserve des bed & breakfast, des voitures de locations, le vol et délivre un carnet de voyage des lieux à visiter au jour le jour. Après un vol assez rapide, nous prenons une Volkswagen Polo à l'aéroport de Dublin. Il faut se faire à la conduite à gauche ! Levés très tôt, nous sommes à la limite d'être incorrects avec nos premiers hôtes. On leur demande s'il est possible de rentrer dans la chambre vers 16h (car nous sommes crevés), ce qu'ils finissent par accepter. Notre voyage est organisé étape par étape, mais nous sommes finalement assez libres. Nous pouvons nous arrêter, ou pas, dans le lieu qui nous a été conseillé. Les villes de Galway, Limerick, Dingle, Killarney et Cork font partie de notre voyage. Nous apprenons le décès de la grand-mère maternelle de Véro alors que nous visitons les falaises de Moher, presque au début du voyage. Cette nouvelle, déprimante, contrastait avec la beauté fascinante de l'endroit où nous étions. Un plateau venteux, recouvert de tourbe et de mousse, suivi d'un précipice, fait d'une pierre très noire qui tombait à pic vers l'océan. C'est un des endroits les plus visités en Irlande. Tout est vert, végétalisé, il faut dire qu'il pleut presque constamment. Les "wheather forecast", ou disons la météo à la télévision irlandaise, est très différente de chez nous: ils ont des dizaines de noms pour les différentes sortes de pluies qui tombent (showers, light rain, mild rain, dizzle,..). Il faut dire aussi que le vent souffle constamment: nos cheveux sont en bataille sur toutes les photos que nous rapporterons ! Nous ne sommes pas les seuls à avoir choisi la formule voiture+B&B. Dans les méandres des routes étroites du sud-ouest irlandais nous rencontrons d'autres touristes, perdus. Certains panneaux indicateurs sont écrits en gaélique, ce qui ne facilite pas l'orientation. Ce que j'adore surtout ce sont les gens, si chaleureux. On ne les comprend pas toujours, mais on est toujours bien reçus. Entrés dans un pub à Limerick, on s'assoit à une table en attendant le serveur, qui n'est jamais venu: et pour cause, il faut aller au comptoir pour être servi ! Le propriétaire du pub a du se demander pourquoi on est repartis sans avoir rien commandé... Le dernier soir, on s'offre un resto un peu chic au bord de la mer, près de Dublin. Toujours pas très au fait des coutumes irlandaises en matière de pourboires, nous vidons nos poches après avoir réglé la note. Au lieu d'ajouter la somme de 10% du montant sur le ticket, on a mis une dizaine de pièces de 2€ sur la table, ce qui a du fortement étonner le serveur, qui heureusement parlait français. Ce breton d'origine discutera un peu avec nous. Le lendemain matin, avant de prendre l'avion, nous prenons le petit-déjeuner chez notre hôte avec deux jeunes femmes françaises qui vivaient en couple. Les propriétaires du B&B étaient au petit soin avec nous quatre, comme si nous étions leurs enfants. Force est de constater que la plupart des bed and breakfast dans lesquels nous nous sommes arrêtés étaient tenus par des gens d'un certain âge dont les nombreux enfants étaient partis du foyer. Il fallait bien occuper toutes ces chambres vides d'une manière ou d'une autre. C'est une sorte d'échange de bon procédés, comme il en existe de nombreux en Europe. Nous sommes rentrés à Paris, ravis d'avoir fait ce parcours dépaysant, et presque trop court. (écrit le: 2012-07-29) catégorie: voyages année: 2006

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Boîtier papillon cliquez pour afficher en grand

date: mardi 15/08/2006 (30 ans) lieu: Carrières-sur-Seine

Nous avions une Renault Clio II depuis quelques années. Achetée en 2004 à Montpellier dans le réseau du constructeur (une occasion collaborateur), ce véhicule de couleur "gris hologramme" n'était pas franchement original. Sans histoires, on avait pas eu de pépins jusqu'à ce jour. Nous l'avions choisie en raison de sa climatisation en prévision de notre voyage à Florence. Lors d'une accélération après le péage de Saint Arnoult, le véhicule n'avance plus. J’appuie sur le champignon, mais rien ne se passe. Les véhicules autour de nous doivent nous éviter de justesse, je dois me ranger sur la bande d'arrêt d'urgence et j'éteins le moteur. Je n'ai aucune idée de ce qui se passe, et la seule chose qui me vient à l'esprit est d'appeler une dépanneuse. Pourtant, j'attends quelques instants, je redémarre et le véhicule accélère normalement. De manière totalement aléatoire, la voiture s'arrête, puis repart. J'imagine que c'est un problème électronique, car le voyant s'allume sur mon tableau de bord pour m'indiquer que l'anomalie vient de là. Difficile de reprendre le volant en confiance après cette mésaventure. Quelques jours plus tard, j'amène la Clio au garage Renault le plus proche. Je sors ma carte Garantie Or et je demande à la secrétaire ce qu'elle peut faire pour moi. Sauf que la garantie de deux ans est dépassée de quelques jours. Il n'y a aucune solution selon elle, à part changer le boitier papillon. Derrière ce nom poétique se cache un dispositif assez complexe, dont la défaillance est connue chez le constructeur. La réparation est coûteuse, plus de 1000 euros. De l'argent bien dépensé, pour rien. Quelques mois plus tard, le problème se reproduit, mais cette fois-ci, je sais que la seule chose à faire est de revendre ce véhicule le plus vite possible. (écrit le: 2016-09-11) catégorie: voiture année: 2006

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Le Grand Journal cliquez pour afficher en grand

date: mercredi 20/09/2006 (30 ans) lieu: Paris

Je vais de temps en temps sur le plateau de l'émission "Le Grand Journal" en tant que spectateur dans le public. On nous installe sur des gradins en forme de cercle autour d'une grande table triangulaire. Quand on regarde l'émission sur l'écran, il nous semble que le lieu de tournage est immense, mais une fois sur place on se rend compte que le plateau est plutôt exigu. La très courte focale des objectifs fixés sur les caméras qui filment les plans d'ensemble donne cette impression. Pour s'inscrire, il suffit d'envoyer un message à la société qui organise la présence du public. Puis on se présente au 2 rue des Cévennes dans le 15ème, environ une heure avant le direct, pour être installé sur les places assez peu confortables il faut l'avouer. Un physionomiste détecte les personnes les plus belles (hé oui) afin de les positionner juste derrière Michel Denisot. Puis, un chauffeur de salle arrive pour mettre l'ambiance. Je me souviens de Thomas N'gijol en train de faire le pitre pour réussir à nous dérider avant le début de l'émission. En 2006, j'avais été placé derrière les invités, si bien qu'on me voit derrière Alain Souchon et Lily Allen. Comme Patrick Devedjian était présent en première partie, on me voit un peu faire la gueule. J'y étais allé en 2007 avec Marc. Sogolène Royal était présente. Manu Chao devait être là, mais il a finalement annulé sa présence, ce qui nous avait beaucoup déçus. Je soupçonne la physio de nous avoir mis en haut des gradins pour éviter que Marc soit filmé. Une autre fois, le 14 septembre 2009, j'étais assez bien placé. C'était François Hollande qui était invité en première partie, ainsi que Justine Levy. En deuxième partie, il y avait Patrick Timsit et Michel Cymes. A chaque fois que je me trouvais dans le champ de la caméra, j'avais l'impression d'être une star. (écrit le: 2021-04-26) catégorie: télévision année: 2006

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