Année précédente - Année 2001 - Année suivante

Zelda Majora's Mask cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 26/01/2001 (25 ans) lieu: Houilles

Je suis fan de ce jeu. Je l'ai acheté sans regarder, après avoir terminé le premier Zelda sur N64: Ocarina of Time. C'est sûr qu'il sera excellent. Du point de vue graphique, il est complètement identique au précédent Zelda. Par contre, il y a une notion de temps qui passe: tout le jeu doit être terminé en 3 jours. Que se passe-t-il au bout de ce trois jours ? (72 minutes, car chaque heure dure une minute). En fait, il faut arriver à récupérer un instrument de musique (l'ocarina du précédent Zelda) qui permet de remonter le temps, le ralentir ou l'accélérer. On peut alors recommencer les 3 jours sans perdre sa progression dans le jeu. Contrairement à son prédécesseur, il y a un léger côté "effrayant" dans cet opus. La mort est omniprésente, la lune s'approche chaque jour un peu plus de la Terre, rendant le cataclysme inéluctable. Il faut sans cesse résoudre des problèmes dans des limites de temps extrêmement court, et penser à sauvegarder sous peine de devoir recommencer ! L'esthétique du jeu est particulière: très colorée, avec des angles très pointus un peu partout. La musique est envoûtante, tantôt douce, tantôt plus énergique, pour marquer les temps forts du jeu. Cette grande aventure épique contrastait avec le calme de ma vie quotidienne. Mes journées se ressemblaient beaucoup depuis mon entrée dans le monde de l'entreprise. Avec tout ce temps libre, le soir, j'ai réussi à finir le jeu en totalité, arrivant avec peine jusqu'au niveau final équipé du fameux "masque des fées". J'aurais du écrire sur mon CV: a réussi à battre le boss de fin... plutôt que de parler de mes expériences professionnelles. C'était ça ma grande aventure, sur le petit téléviseur de mon studio de 17 mètres carrés. (écrit le: 2012-07-29) catégorie: jeux vidéo année: 2001 son

commentez [0] 

Jour de grève cliquez pour afficher en grand

date: jeudi 22/03/2001 (25 ans) lieu: Paris

Encore une fois, je ne sais pas comment rejoindre mon lieu de travail. Évidemment, je sais à quoi sert une grève, je ne remet pas en cause les raisons de son existence. Cependant, pour moi, elle se traduit par une recherche du moyen le moins couteux pour les nerfs de me déplacer. A la gare de Houilles, on nous fait courir d'une voie à l'autre par les sous-terrains à chaque annonce contradictoire. Quand un train finit par arriver, ceux qui sont à côté des portes arrivent à rentrer dedans. Bref, il m'avait fallu deux heures pour venir. J'avais travaillé d'humeur maussade, et la fin de la journée arrivait... Le métro 6, qui fonctionnait encore, m'amène à la station Alma Marceau, clairement pas le bonne direction. Je n'ai pas vraiment pris une bonne décision, mais mes nerfs ont lâché, je préfère marcher plutôt que de me serrer encore dans un wagon. Je remonte l'avenue Montaigne pour rejoindre la gare St Lazare à pied, je m'en fous. Alors que je bouillais intérieurement, je croise en chemin une personne qui me demande si ça ne me dérange pas de me faire couper les cheveux. C'est vrai que j'avais les cheveux longs, mais je ne comprend pas pourquoi il me demande ça à moi. Il me montre l'entrée de ce qui semble être un club privé dans un immeuble de grand standing. En fait, il passe un entretien d'embauche. Le patron du salon de coiffure de luxe lui a demandé de coiffer une personne gratuitement pour prouver ses capacités. Je ne me suis pas fait prier, je remercie tout le monde et m'installe dans le fauteuil tout confort. Autant profiter de l'occasion. Mes cheveux sont durs à couper, épais et assez raides. Malgré cela, le candidat est doué, et je sors avec une coupe réussie et un joli dégradé au niveau du cou. Même si je n'y connais rien, je dois admettre que le résultat est pas mal. Le patron m'a même offert des rasoirs jetables, ceux pour lesquels André Agassi faisait la pub à ce moment là. Le bilan de la journée est finalement assez positif. Vive la grève ! (écrit le: 2011-11-27) catégorie: événements année: 2001

commentez [0] 

Loft Story cliquez pour afficher en grand

date: jeudi 26/04/2001 (25 ans) lieu: Houilles

Je regarde cette émission distraitement. C'est assez fascinant comme je me sens éloigné des participants à Loft Story. Pas du tout exhibitionniste, un peu coincé, je suis l'anti-thèse de tout ces Jean-Edouard, Loana et autres Steevy. Et pourtant je regarde. J'ai l'impression d'apprendre quelque chose, sur les relations avec les gens, les rapports humains que je n'ai pas ou si peu. Je ne sors jamais de chez moi, sauf pour aller voir un film avec Olivier de temps en temps. Les expressions qu'ils utilisent, je ne les connais pas, ou alors je fais semblant de les connaitre. Leur enthousiasme m'étonne énormément, au vu des activités qu'on leur propose (dormir, faire la fête, manger). Souvenez-vous, lors de la première saison, il fallait appeler un numéro surtaxé pour éliminer le candidat qu'on aimait le moins. Suite à une plainte, la règle a été modifiée pour permettre aux gens d'appeler pour soutenir leur candidat. Pourtant, c'était peut-être un peu moins hypocrite! Observé, jugé, enregistré, il fallait effectivement être inconscient pour se jeter dans cette arène destructrice. Panem et Circenses, ceux qui sont sortis indemnes de cette expérience ne sont pas nombreux. Citons la déchéance de sa figure de proue, la très siliconée Loana Petrucciani, qui a remporté la victoire ex-æquo avec un certain Christophe. Elle n'a connu en fait qu'une gloire éphémère, sa vie ne tient qu'à un fil aujourd'hui, et sa participation à Loft Story n'est pas étrangère à cette situation. (écrit le: 2012-04-22) catégorie: télévision année: 2001

commentez [0] 

L'Ours et l'amateur des jardins cliquez pour afficher en grand

date: jeudi 10/05/2001 (25 ans) lieu: Houilles

« Certain Ours montagnard, Ours à demi léché, Confiné par le sort en un bois solitaire, Nouveau Bellérophon vivait seul et caché : Il fût devenu fou ; la raison d'ordinaire N'habite pas longtemps chez les gens séquestrés :». Je me suis mis en tête d'apprendre par coeur une fable de la Fontaine que j'apprécie particulièrement. D'un certain point de vue, cette fable parle de moi, elle parle de nous. « Il est bon de parler, et meilleur de se taire, Mais tous deux sont mauvais alors qu'ils sont outrés. ». Allongé sur ma mezzanine, assis sur ma chaise de bureau, en ballade dans les rues de Houilles, chaque moment libre est l'occasion de répéter les vers ciselés du fabuliste. Il faut dire que l'histoire de cet homme, qui s'entiche d'un Ours pour tromper sa solitude, mérite bien l'adjectif de « tragi-comique ». « Non loin de là certain vieillard S'ennuyait aussi de sa part. Il aimait les jardins,(...) Les jardins parlent peu ; si ce n'est dans mon livre ; De façon que lassé de vivre avec des gens muets, notre homme un beau matin, va chercher compagnie, et se met en campagne. ». Tous les mots sont importants, et les fables les plus courtes sont les meilleures (c'est mon avis). Celle-ci fait deux pages, et n'est pas si facile à retenir. La Fontaine doit nous présenter les personnages et nous faire comprendre pourquoi deux individus si incompatibles se retrouvent « bons amis » ! Les deux anachorètes finissent en effet par se rencontrer et à trouver un « gentlemen's agreement ». L'ours et l'homme vivent ensemble. A la fin, arriva ce qui devait arriver: la maladresse du plantigrade finit par tuer l'amateur de jardin. Pour quelle raison ? Une simple mouche s'était posée sur le nez de l'homme qui dormait, et l'Ours écrase l'insecte avec un pavé...« Rien n’est si dangereux qu’un ignorant ami ; Mieux vaudrait un sage ennemi.». Finalement, la morale de cette Fable n'a pas beaucoup d'importance. Pour La Fontaine, le chemin est souvent plus intéressant que le but du voyage. Dans « Le Fou qui vend la sagesse », la morale précède le texte, comme si l'auteur voulait s'en débarrasser le plus vite possible. Dans « Le Héron La Fille », deux Fables jumelles se succèdent, et la morale (carpe diem) se glisse entre les deux. Ici, la leçon que nous donne La Fontaine tient en deux parties: il faut de la mesure dans la parole et dans le silence - et - mieux vaut être seul que mal accompagné. Le moment le plus savoureux de l'histoire est le récit de la rencontre des deux solitaires, quand l'Ours dit « Viens-t'en me voir » et que l'homme lui propose des fruits et du lait! J'avais imprimé le texte sur une feuille A4, plié dans une poche de mon pantalon. Cela me permettait de rectifier les erreurs que je faisais en déclamant la fable à haute voix. J'essayais d'imiter la voix rauque de l'animal qui tentait de se faire un ami. Le simple fait d'imaginer la scène me fait encore sourire. Ajoutons une morale toute personnelle à cette histoire: à trop chercher un environnement calme, par misanthropie sans doute, je finissais par m'éloigner des amis qui me supportaient encore ! J'avais l'impression que si peu de gens arrivaient à le faire à l'époque... (écrit le: 2015-05-23) catégorie: livres année: 2001

commentez [0] 

Terrasson à la Gare de Périgueux cliquez pour afficher en grand

date: samedi 02/06/2001 (25 ans) lieu: Terrasson

Rendez-vous à la gare de Terrasson, à 17h30. Je prends le train à Austerlitz pour Périgueux avec ma petite soeur, et nous arrivons à l'heure pour prendre la correspondance vers Terrasson, ville magnifique du Périgord, dont le nom me fait tout de suite penser à l'Espagne. Il s'y déroule chaque année un festival des jardins. Le petit train nous laisse dans cette gare SNCF sortie tout droit de la fin du XIXème siècle, et pour rejoindre l’hôtel, nous attendons notre chauffeur, mon père. Avec Marie, nous décidons de l'attendre dans un café. Il finit par répondre au téléphone :
- « Où êtes-vous ? »
- « Comme convenu, à Terrasson »
- « Mais je suis à Périgueux »
Il finira par arriver avec sa Skoda Fabia de location, environ 45 minutes plus tard. Il ne savait même pas qu'il y avait une gare dans cette petite ville, et c'est la raison pour laquelle il nous attendait dans la grande. Pourquoi nous a-t-il donné rendez-vous à Terrasson, par contre, cela restera un mystère. (écrit le: 2011-07-20) catégorie: quiproquo année: 2001

commentez [0] 

Traverser la forêt en VTT cliquez pour afficher en grand

date: samedi 30/06/2001 (25 ans) lieu: Houilles

J'achète un vélo tout terrain de marque Decathlon d'occasion. C'est un modèle Rockrider 5.4. On a rendez-vous sur le parking devant chez moi. Le jeune vendeur est accompagné d'un ami. Je lui pose plein de questions. "Etes-vous êtes tombé avec ?". Je décide de lui prendre. Je fais le chèque sur le capot d'une voiture. Dès les premiers essais je découvre à quel point il est confortable, je ne sens plus les creux et les bosses dans la forêt de St Germain en Laye. J'ai l'impression de flotter sur l'amortisseur. Il me sert à partir en balade le week-end et pendant les vacances. Mon parcours est assez souvent le même. Je pars en direction de Maisons-Laffitte en traversant la Seine sur une route qui m'offre une perspective sur le château. Puis je rejoins la forêt de St Germain par la route forestière en passant devant le centre aquatique. Une longue ligne droite réservée aux promeneurs, la route des Brancas, m'amène à croiser la D308, que j'ai peur de traverser étant donné le nombre de véhicules qui passaient par là. Puis je rejoignais le parc du château de St Germain en passant devant une maison de retraite. Pour finir, je descendais la D910 en dépassant souvent les 50 km/h. Après avoir traversé la Seine, je prenais la route de Montesson puis la route de St Germain direction la gare RER de Houilles/Carrières sur Seine, à côté de laquelle se trouvait mon logement. (écrit le: 2022-07-04) catégorie: loisirs année: 2001

commentez [0] 

Au revoir les verrues cliquez pour afficher en grand

date: lundi 20/08/2001 (25 ans) lieu: Houilles

Ma dermatologue m'a détaillé précisément comment faire pour se débarrasser des verrues. Il s'agit d'un plan d'attaque en 3 étapes: brûler, desquamer, râper. Je rajoute deux petites choses: il faut prendre du magnésium, ce qui limite la progression des verrues. Et surtout, il faut aider la peau à cicatriser avec une crème spéciale. Bien sûr, on doit traiter toutes les verrues. Si on en laisse une, il y a un risque que les autres se reconstituent. J'ai suivi les conseils du médecin à la lettre. Il n'y a que la brûlure à l'azote liquide que je ne peux pas faire chez moi, une visite chez la dermatologue est nécessaire. Il a quand même fallu que j'y retourne trois fois. A l'application sur un coton-tige du liquide à -190°, on ne sent rien, c'est quand on rentre chez soi que la peau "vivante" autour de la verrue se réveille, et que ça fait le plus mal. L'application du "Duofilm" réveille la blessure à chaque fois, car ce produit contient de l'acide. Mon plan de bataille est arrivé à bout de ces satanées « choses ». Je n'ai jamais vraiment compris ce que c'était d'ailleurs une verrue: un virus, une algue, un champignon, ou un mélange des trois ? (écrit le: 2012-03-31) catégorie: santé année: 2001

commentez [0] 

Quatre dents de sagesse cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 05/10/2001 (25 ans) lieu: Le Port Marly

J'avais 4 dents de sagesse à enlever. Ma mère se proposait pour me raccompagner chez moi, sachant quelle épreuve c'était. Les deux premières à gauche sont sorties difficilement, une en haut, une en bas. L’anesthésiant n'était pas assez fort. Pendant que le stomatologue sciait les racines, j'ai eu un mouvement de tête et la scie a coupé quelques nerfs. Résultat, je ne sens plus la moitié de ma langue, définitivement. Quinze jours après, je retourne à la clinique de l'Europe pour les deux dents à droite. Là ça se passe mieux, et j'arrive même à discuter avec le chirurgien après l'opération. Arrivé chez moi, j'enlève les cotons, mais la plaie n'avait pas du tout cicatrisée en bas. Je pisse le sang. Ma mère m'appelle pour savoir comment je vais, mais je n'ai pas été très convaincant, alors elle viens me voir au milieu de la nuit. Je lui dit de ne pas s'inquiéter, et elle s'en va. Entre le sang que j'ai bu, et celui que j'ai craché dans le lavabo, il devait bien y avoir un demi-litre. (écrit le: 2011-07-14) catégorie: santé année: 2001

commentez [0] 

Millenium Mambo cliquez pour afficher en grand

date: samedi 03/11/2001 (25 ans) lieu: Paris

Je vais au cinéma avec Isabelle et son petit frère à côté de la place de la Bastille. Le film nommé au festival de Cannes de 2001 est réalisé par le taïwanais Hou Hsiao Hsien. Ce qui m'a marqué d'abord quand j'ai regardé l'affiche, c'est le visage parfaitement harmonieux de l'actrice Shu Qi. J'ai essayé de la dessiner, car elle me fascinait. J'étais assez satisfait du résultat. Cette jeune femme assez connue à Hong-Kong se révèle au public occidental dans ce drame réaliste. L'histoire est celle de Vicky, en couple avec Hao-Hao, un jeune homme violent et très jaloux qui travaille comme DJ dans une boîte de nuit. Ce qui rythme la vie de Vicky, c'est la drogue, l'alcool et le clopes. Elle va quitter son compagnon devenu insupportable et se réfugier chez Jack, un homme plus âgé et un peu mafieux avec lequel elle va nouer une relation ambiguë. Le côté contemplatif et hypnotique de la réalisation est sans doute ce dont je me souviens le plus de ce film. L'intrigue est assez secondaire, et le réalisateur s'en désintéresse assez vite. Il prend visiblement plaisir à filmer l'actrice marcher au ralenti en soufflant de manière désinvolte sa fumée de cigarette. J'avoue n'avoir pas compris les raisons qui poussaient cette magnifique jeune femme dans les bras d'hommes aussi énigmatiques. Il faut dire que j'ai très peu d'expériences des relations amoureuses. La plupart des femmes que j'ai aimé ne m'aimaient pas en retour, et la séduction reste un mystère, ou un poison, selon mon humeur. A la fin du film, les personnages se retrouvent étonnamment dans un ville japonaise enneigée. Ces scènes ont été tournées dans les rues de Yubari, sur l'île d'Hokkaido. Un festival de cinéma y avait lieu tous les ans, ce qui explique que le réalisateur ait pensé à cet endroit pour terminer par une ouverture lumineuse ce film assez noir. Je rêve de visiter le Japon, et j'étais aux anges en sortant de la projection. (écrit le: 2021-03-25) catégorie: cinéma année: 2001

commentez [0] 

Amsterdam cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 16/11/2001 (25 ans) lieu: Amsterdam

On avait cherché un billet de train pas cher pour Amsterdam au mois de septembre, mais les tarifs les moins élevés étaient au mois de novembre. Il faut dire que le "Thalys" n'est pas vraiment rempli à cette saison. J'étais à peine remis de mon opération des dents de sagesse. On peut dire que je n'étais pas en forme, et que ça tombait mal, mais ça faisait plus de deux mois que ce voyage était organisé et on ne voulait pas le reporter. Nous allons, Isabelle et moi, retrouver là-bas un ami hollandais qu'elle a rencontré sur internet. Finalement, nous nous retrouvons à la Gare du Nord. J'avais préparé une compote de pommes à la cannelle que nous avons mangé dans le train. Nous dormons dans une sorte de chambre d'hôtes sur un péniche amarrée au port. Isabelle a insisté pour que nos lits soient séparés. Nous louons des vélos à la gare, et parcourons les bords des canaux de cette ville magnifique. J'ai même pris quelques risques, en brûlant certains feux rouges, ce qui n'est pas trop mon habitude. Ce qui m'a vraiment surpris, c'est qu'il n'y avait aucun enfant dans les rues, la fécondité des néerlandais est assez faible, mais quand même... Isa veut absolument faire toutes les activités possibles en l'espace d'un week-end, ce qui est évidemment impossible. Nous avons visité le Rijksmuseum, le musée Van Gogh,...A la maison d'Anne Frank, j'ai été surpris de voir qu'Isabelle était de mauvais poil. Il faut dire que je n'arrête pas de la prendre en photo, ce qui devait passablement l'énerver. J'étais très amoureux. L'ami hollandais d'Isabelle, René, est légèrement plus âgé que nous. Il parle français et nous fait visiter sa ville. Dans le "Quartier rouge", je me souviens avoir été approché par un vendeur de drogue dont je ne comprenais pas un traître mot. René l'a fait partir. Un soir, nous allons au casino pour nous amuser. Il faut déposer nos cartes d'identité à l'entrée. Je n'ai jamais aimé les jeux d'argent. Isabelle gagne quelques pièces à la machine à sous. Je me dit: "Heureux au jeu, malheureux en amour". Le dernier soir, René prend nos bagages et nous amène dans un bar, "La gare de l'Est", où nous avons mangé un morceau. Puis nous allons directement prendre le train après avoir acheté des gâteaux hollandais. J'ai un peu dormi dans le train au retour. Arrivés à la Gare du Nord, je la raccompagne chez elle, puis je m'en vais. Au bout de quelques mètres, je me rends compte que j'ai gardé les gâteaux dans mon sac, mais je ne connais pas son digicode, ni son numéro de téléphone fixe. Je me rends compte avec effroi que je ne fais pas vraiment partie de sa vie. Je me sens coincé dans la "friendzone" dans toute sa splendeur, sorte d'écueil que toutes les personnes gentilles ont connu avec la personne qu'ils aiment. Je repars au bout de quelques minutes, dépité. Presque arrivé à l'entrée de la station RER B "Cité Universitaire", je la vois qui court derrière moi avec son chien "Rigolo". Elle est essoufflée, et me demande de lui rendre ses gâteaux. Elle pensait que j'allais les manger tout seul... (écrit le: 2020-12-03) catégorie: voyages année: 2001

commentez [0] 

Renault 19 cliquez pour afficher en grand

date: jeudi 29/11/2001 (26 ans) lieu: Houilles

Ma mère essayait de vendre sa Renault 19 depuis quelques mois. Elle va me proposer de la reprendre en tant que cadeau d'anniversaire. Il faut dire que j'ai bien besoin de mobilité depuis quelques mois! Ce véhicule est relativement puissant et l'auto-radio est excellent, ce qui ne gâche rien... J'avais une place de parking assurée dans le sous-sol de ma résidence (restait à obtenir une télécommande pour ouvrir la porte du garage). Par contre, j'ai un mal fou à assurer mon nouveau véhicule. La compagnie d'assurance de ma mère, la MAIF, n'accepte pas de me faire un contrat, par la filia-MAIF. Je vais donc rouler sans assurance pendant quelques semaines. Finalement, j'irai à la MACIF pour assurer ma Renault. Un an plus tard, j'ai revendu ce véhicule car je n'en avais plus besoin. Véronique avait une Clio dont elle ne voulait pas se séparer. J'ai vendu en urgence, et largement sous le prix du marché, cette voiture à une de mes collègues de travail, via les petites annonces de l'intranet. (écrit le: 2012-12-23) catégorie: anniversaires année: 2001

commentez [0] 

Année précédente - Année 2001 - Année suivante


Retour en haut de la page


Les propos tenus dans ce blog n'engagent que son auteur. Les souvenirs sur lesquels sont basées ces anecdotes sont subjectifs, et les faits relatés sont donc soit faux, soit incomplets, soit les deux. Veuillez envoyer vos demandes de corrections ou de démentis à l'adresse mail suivante fthomaspenette@free.fr.

: 17394 visites