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Akira cliquez pour afficher en grand

date: Dimanche 20/01/1991 (15 ans) lieu: St Leu la forêt

Le premier volume du manga de Katsuhiro Otomo est édité chez Glénat. Ma mère l'a commandé chez France Loisirs. On peut dire que c'est le premier manga disponible en français. C'est vraiment un choc, et pour moi c'est la découverte d'un continent. Akira était une porte d'entrée vers un autre monde. L'offre de mangas est gigantesque, et ne s'adresse pas qu'aux enfants. Bien sûr, la plupart sont en noir et blanc, et très peu sont déjà traduits à l'époque. Mais chaque volume est vraiment plus long que la très grande majorité des bandes dessinées proposées par les dessinateurs européens ou américains. Cela laisse le temps de rentrer dans un univers foisonnant de personnages et de lieux qui me permettent de m'évader. Dans Akira, cet univers est composé d'un monde futuriste apocalyptique. La ville de Néo-Tokyo se remet péniblement d'une explosion cataclysmique qui a entraîné la troisième guerre mondiale. L'auteur a commencé à dessiner cette histoire au début des années 1980, mais pour moi qui débute la lecture dix plus tard, le style est vraiment actuel. Au coeur de cette intrigue se trouvent deux amis se déchirent. Tetsuo et Kaneda se disputent le leadership de leur gang de motards junkies. Suite à une expérience scientifique, Tetsuo acquiert des pouvoirs psychiques et devient l'enjeu de machinations politico-militaires. Le récit est dense et laisse imaginer les raisons du cataclysme fondateur. L'ombre d'Hiroshima plane sur cette histoire où Akira, un jeune garçon (Little Boy en anglais), a le rôle d'un outil de destruction. Le dessin est très fouillé, presque documentaire, et les éléments futuristes sont finalement assez discrets. Un film est sorti en cassette vidéo peu de temps après. La musique était un élément important de ce dessin animé. Elle est influencée par des sonorités balinaises, japonaises et la musique classique, j'ai acheté le CD quelques années plus tard. Ce film a fait l'objet d'une polémique quant à l'animation de certaines scènes, effectuée image par image à partir de prises de vue réelle. Mais la vraie polémique est la fin du manga: contrairement au film, l'armée des Nations Unies débarque à Néo-Tokyo pour y instaurer l'ordre. Les japonais, menés par Kaneda, s'insurgent contre eux et déclarent leur souveraineté. Il faut savoir que le Japon n'a plus le droit de se doter d'une armée depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Un conflit armé impliquant ce pays est donc un véritable tabou. Cette fin a fait l'objet d'une censure aux États-Unis. Elle a toutefois été publiée dans une des versions françaises. (écrit le: 2013-08-13) catégorie: bandes dessinées année: 1991

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HeldenPlatz cliquez pour afficher en grand

date: mercredi 06/02/1991 (15 ans) lieu: Paris

Le texte de Thomas Bernhard est adapté par Claude Porcell, et la pièce a été mise en scène par Jorge Lavelli. Annie Girardot jouait le rôle de la gouvernante. La pièce se jouait au Théâtre national de la Colline dans le 20ème arrondissement. Nous allons voir cette pièce avec mon père et ma grande soeur. 50 ans après le cataclysme qui s'est abattu sur cette famille juive de Vienne, l'histoire est vécue par les personnages comme une fatalité. Hitler a réalisé l'Anschluss, et l'occupant allemand a appliqué des persécutions contre les juifs. Ils habitent sur la "place des héros", d'où le nom de la pièce. Pourquoi le propriétaire de cet appartement s'est-il défenestré ? Sa famille s'est réunie. Au début, ces gens se souviennent. Ils ont été obligés d'envisager toutes les possibilités: l'exil, la lutte? La colère laisse place à la dépression, jusqu'à la folie. Quand mon père m'a dit que nous allions voir une pièce de théâtre, j'ai fait une drôle de tête. J'y suis allé à reculons. Après avoir vu la pièce, j'avais des sentiments plus mitigés. "Non, je ne peux pas dire que je n'aime pas", dirait Thérèse dans "Le Père Noël est une ordure". Ce qui m'a le plus surpris, c'est quand quelques mois plus tard, notre professeur d'histoire-géographie a évoqué Thomas Bernhard dans un de ses cours. Cet enseignant, Mr Cuenot, nous exhortait à suivre les programmes de France Culture, et à n'écouter comme musique que celle de Mozart (comme si c'était la seule qui vaille d'être entendue). "Qui ici a vu une pièce de cet auteur ? Personne bien sûr!". Il avait une vision un peu désabusée de notre génération. Je réponds: "Si, moi...". Je participais peu, voire jamais pendant son cours. Ça m'a un peu surpris moi-même d'être le seul à avoir fait une chose aussi simple que d'aller voir une pièce de théâtre. D'habitude, en classe, il fallait lire en diagonale de grands livres classiques, pour pouvoir se vanter d'en avoir retenu le sens. "J'ai vu 'Heldenplatz' ". "Ça raconte l'histoire d'une famille juive de Vienne qui voit sa fin arriver quand les nazis envahissent l'Autriche dans les années 30". Comme toujours, je résumais beaucoup. Je résume encore énormément. (écrit le: 2012-07-29) catégorie: théâtre année: 1991

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Twin Peaks cliquez pour afficher en grand

date: lundi 20/05/1991 (15 ans) lieu: St Leu la forêt

Cette série télévisée était diffusée sur la Cinq tous les lundi soir. David Lynch débutait dans la réalisation pour le petit écran. Au départ du scénario, il y avait la découverte au bord d'un lac du corps de Laura Palmer, une adolescente. Mais c'était pour Lynch le prétexte à toutes sortes d'expérimentations visuelles. Cette histoire n'avait ni queue ni tête. Dès le départ, Lynch nous dévoile les petits secrets, et la condition humaine des personnages. Adultères, alcoolisme, folie douce ou troubles plus profonds, cette communauté n'est pas celle de la « Petite maison de la Prairie ». Dale Cooper, joué par Kyle MacLachlan (l'alter-ego du réalisateur), est un agent du FBI chargé de trouver le tueur de Laura. Très maniéré, toujours souriant et mystérieux, il avait une méthode bien à lui de mener l'enquête. Roi de la digression, il se faisait des remarques à lui-même sur des tartes aux fraises ou des arbres de la région. Dès qu'il le pouvait, il enregistrait sur son magnétophone un compte-rendu à destination d'une mystérieuse « Diane ». Seul le shérif semble avoir gardé un peu de santé mentale. L'ambiance pesante de la série tenait d'abord au lieu du tournage, le nord-ouest des Etats-Unis, dans une ville imaginaire près de Seattle. Ensuite, il y a la musique composée par Angelo Badalamenti et Julee Cruise, planante et parfois inquiétante. Au bout de quelques épisodes, on était véritablement hypnotisé par le rythme extrêmement lent de l'enquête, la découverte des personnages secondaires, et la mise en scène qui mélangeait le rêve à la réalité. Il fallait vraiment avoir envie de regarder pour tenir sur la longueur. D'autant que ma mère n'était pas particulièrement contente de nous laisser devant ce programme atypique, plutôt que de faire nos devoirs... (écrit le: 2013-08-13) catégorie: télévision année: 1991

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Feutrer de la laine cliquez pour afficher en grand

date: jeudi 01/08/1991 (15 ans) lieu: Mouzon

Mon père anime un stage artistique à Mouzon. Ce stage "workshop", fait intervenir des artistes européens dans le cadre d'une recherche plastique iconoclaste et non conventionnelle sur le thème du feutre (la matière obtenue par cuisson de la laine). Inutile de préciser que je n'y comprend absolument rien. Ma grande soeur va nous rejoindre plus tard. En attendant, je suis un peu livré à moi-même, car mon père est l'intermédiaire entre les artistes et les directeurs du musée de fabrication de feutre. Grâce à la petite radio de mon père, j'écoute France Info et je perd mon temps. L'atelier baigne dans l'humidité et les odeurs de mouton. L'un des jeunes qui travaille dans le musée viendra me voir et me dira "Sowa?". Je lui ferais répéter trois fois, sans comprendre qu'il me demandait comment j'allais (vive l'accent ch'ti). C'est la dernière fois qu'il m'adressera la parole. L'une des artistes autrichienne a besoin d'un traducteur, pour donner des instructions à un ouvrier. C'est un peu la seule chose d'utile que j'ai eu à faire pendant ces deux semaines. (écrit le: 2011-08-08) catégorie: voyages année: 1991

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Musée Horta à Bruxelles cliquez pour afficher en grand

date: Dimanche 18/08/1991 (15 ans) lieu: Bruxelles

Voyage dans un pays que je connais peu. Mes seuls souvenirs de traversée de la Belgique en voiture sont assez mauvais. Bruxelles fait exception. Cette ville est à part dans un pays qui n'a selon moi jamais réussi à trouver son identité. Nous allons avec mon père et ma soeur visiter le Musée Horta, dont le style flamboyant est représentatif des années 20 et de "l'art nouveau". Nous allons au musée de la bande dessinée, ainsi que sur la fameuse Grand-Place. Nous touchons l'Everard 't Serclaes, qui paraît-il rend amoureux pendant un an. Puis nous irons à une exposition sur Tintin à Welkenraedt. Mon père s'énerve contre un contrôleur, car nous avons pris un train qui va à la même destination que celui pour lequel nous avons pris un billet, mais qui passe par un autre chemin. L'exposition temporaire est très impressionnante, et toute la ville est décorée aux couleurs des dessins d'Hergé. Un excellent souvenir. (écrit le: 2011-09-02) catégorie: voyages année: 1991

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Terminator 2 cliquez pour afficher en grand

date: samedi 26/10/1991 (15 ans) lieu: St Leu la Forêt

Je vais voir ce film, et je m'attend à du grand spectacle: j'ai vu les bandes annonces à la télévision. Un camarade de classe me décerne le titre de fan N°1 du film...Il faut dire que je collectionne les images de « Terminator 2 » dans le magazine "Première" auquel je suis abonné, et que j'ai acheté l'album des Gun's and Roses « Use your illusion » juste pour la chanson que John Connor écoute sur le ghetto blaster de son pote dans le film. Je m'imagine sur une moto-cross au guidon de ma 103 Peugeot, en train d'échapper à un robot fabriqué en métal liquide. Je dessine aussi des têtes de Terminator dans mon agenda. Avec mon argent de poche, je me suis acheté aussi le jeu « Terminator 2 Judgment Day» pour Amiga. Quand on sait qu'il faut moins d'une heure pour finir le jeu, j'ai regretté un peu cette dépense par la suite. A cette époque, je mâchais des chewing-gum pour avoir l'air cool et ressembler à un dur à cuire. Mon baladeur de marque SABA crachait un son relativement pourri dans mes écouteurs, mais ça me suffisait largement pour m'isoler dans les transports en commun. Le titre "You could be mine" tournait en boucle dans mes oreilles. (écrit le: 2013-09-21) catégorie: cinéma année: 1991 son

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Cours de maths pendant les vacances cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 01/11/1991 (15 ans) lieu: Paris

A peine commencée, mon année scolaire s'annonce difficile, surtout en maths. Impossible de comprendre certains concepts, ou alors quand je finis par les comprendre, l'exercice est terminé, et la méthode de résolution ne nous servait plus jamais. Ma mère a insisté pour que je fasse des mathématiques pendant cette semaine de congés. Du coup, j'ai des cours de soutien scolaire pendant mes vacances de la Toussaint. Les cours ont lieu près de la station Boulainvilliers dans le très chic XVIème arrondissement de Paris. Pour arriver à l'heure, je dois prendre plusieurs correspondances dans les transports en commun. Je ne sais pas trop ce que je fais là. Les élèves sont accueillis dans l'appartement d'un immeuble haussmannien, converti en école privée. On nous offre un carambar au début de chaque cours, ce qui nous fait comprendre que l'ambiance sera décontractée. Les autres élèves sont dans les mêmes difficultés que moi. Le niveau était quand même beaucoup moins élevé que dans les cours que j'avais au lycée. L'un dans l'autre, je finis donc la semaine en ayant eu très peu de mal à faire les exercices. Je soupçonnais les professeurs de brider la difficulté pour nous redonner confiance en nous. Quant aux mathématiques, ça ne servait à rien de s'acharner. L'année prochaine, je ne ferai pas de 1ère scientifique. (écrit le: 2013-06-08) catégorie: scolarité année: 1991

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16 Ans au Nirvana cliquez pour afficher en grand

date: vendredi 29/11/1991 (16 ans) lieu: St Leu la Forêt

J'ai fêté, comme l'année d'avant, mon anniversaire en famille. Je n'avais aucune envie de m'amuser. J'essaye déjà de survivre à l'épreuve du lycée, principalement en faisant le gros dos. La chanson de Nirvana "Smells like teen spirit" fait un carton, et je l'écoute en boucle. C'est un défouloir. Quand la chanson passait à la télé, j'avais juste envie de sauter au plafond. Pourtant, le clip présente les membres du groupe comme des mecs qui n'en ont rien à foutre. Il y a des pom-pom girls, et des joueurs de basket dans un gymnase sombre et enfumé. Un vieil homme de ménage chauve a l'air de battre la mesure au ralenti avec son balai à franges. Cette vidéo ne répondait cependant pas à la question suivante: "Comment peut-on marquer un panier quand on ne vise même pas". C'est la question principale que tout le monde se pose. Les mimiques de Kurt Cobain sont comme un signal "n'achetez pas mon disque", devant une armée de champions du marketing. Et pourtant il s'est vendu ce CD, je l'ai même acheté. Le titre est numéro un partout dans le Monde. "Je ne suis pas un putain de porte-parole" aimait à rappeler Kurt. Et pourtant, on aimait sa musique car elle disait quelque chose sur nous, les ados des années 90. Je n'étais plus la même personne après avoir découvert Nirvana. Sur toutes les chansons de l'album, je me suis rendu compte que le titre phare ne représentait pas vraiment l'ensemble du style musical de ce groupe. J'ai fini par préférer une autre chanson, "Lithium", pour sa richesse rythmique. Découvrir de nouveaux horizons, c'était ça mon cadeau d'anniversaire. (écrit le: 2013-08-13) catégorie: musique année: 1991

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Stage à France-Soir cliquez pour afficher en grand

date: lundi 16/12/1991 (16 ans) lieu: Paris

Nous sommes à nouveau invités à faire un stage en entreprise. Comme je n'ai pas trouvé, je m'adresse à l'administration du lycée, qui se charge de trouver des stages. Un membre de la famille d'un des profs du lycée travaille à France-Soir. J'ai donc rendez-vous au mois de novembre à Paris pour rencontrer cette personne qui doit me présenter le stage que je vais faire au mois de décembre. Je stresse. Je me perds, je rate le rendez-vous avec ce Monsieur. Heureusement, il n'est pas susceptible et le rendez-vous est reporté la semaine suivante. La rencontre a lieu dans les locaux du journal "Le Figaro". Mon stage doit commencer en décembre, dans les bureaux de Bercy du journal. La loi Évin est passé peu de temps auparavant, ce qui aura des conséquences financières importantes sur l'entreprise. Par contre, il n'y a pas encore d'interdiction de fumer sur le lieu de travail, ce qui ne m'arrange pas! Les cigarettes se consument dans l'ensemble des locaux et créent cette atmosphère particulière, que je trouve irrespirable. Je suis accueilli lundi matin par le responsable des ressources humaines. Certains journaux sont vendus sous la marque « L’Aurore », que France-Soir a racheté, car des clients sont nostalgiques de ce nom, synonyme de l'article d’Émile Zola "J'accuse". D'ailleurs, l'histoire prend une part importante dans l'organisation de la salle de rédaction. La trace de Pierre Lazareff est encore présente lorsque je fais ce stage. Évidemment, le tirage a fondu depuis l'époque glorieuse de cette légende. Les corps de métier me sont présentés par le responsable de mon stage: rédacteurs, correcteurs, comptables, vendeurs d'espace publicitaire... Le quotidien de ce journal, ce sont surtout les plans de licenciement et les grèves. Je vais passer chaque jour dans un bureau différent, mais l'ambiance est délétère et les employés ont peu de temps à me consacrer. A leur décharge, je dois dire que je n'insiste pas beaucoup pour participer: je dégage assez peu d'enthousiasme. Je ne sais même plus à quoi j'ai passé mes journées: sûrement à la rédaction de mon rapport de stage bidonné. Le jeudi, le responsable de mon stage me demande d'accompagner en Seine et Marne un vendeur-placeur balafré qui écoute "Les Grosses Têtes" sur son auto-radio. Celui-ci m'offre le "Pariscope", alors que nous allons voir les imprimeurs du journal. Il m'explique les ficelles du métier, comment fidéliser les buralistes pour placer le journal à un endroit stratégique sur les présentoirs, offrir des exemplaires gratuits, etc... Le lendemain, dernier jour du stage, je présente ma journée de la veille de manière désabusée: "J'ai fait une balade". Cette réponse va rendre le responsable des ressources humaines furieux. En gros, je leur ai fait perdre leur temps pendant ce stage. Ce à quoi je lui répond doucement que mon but est d'écrire des articles, pas de vendre du papier. Il m'annonce que mon stage est terminé, à 10 heures du matin. Je rentre chez moi, et je n'ai plus aucune envie de devenir journaliste. (écrit le: 2011-10-23) catégorie: stages année: 1991

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Visite de Vienne cliquez pour afficher en grand

date: mardi 31/12/1991 (16 ans) lieu: Vienne

Voyage à Vienne. Quand nous marchons dans les rues, il fait très froid, et mes chaussures ne sont pas adaptées à ces conditions. Je dois régulièrement me réchauffer les pieds. Voir la maison de l'artiste Hundertwasser a été une grande expérience, tant nos repères sont chamboulés par l'architecture atypique. Sinon, l’autrichienne que mon père est venu voir s'appelle Elisabeth Weissensteiner. Cette artiste était présente au stage de travail sur le feutre à Mouzon. Nous irons voir où elle vit, rencontrons sa famille. Puis elle veut nous faire visiter un endroit. Nous verrons l'entrée d'un monastère, où un moine semble agréablement surpris de voir une femme. Cette année là, c'est le bicentenaire de la mort de Mozart, pour nous ce sera surtout l'occasion de voir des portraits de lui partout, y compris sur les emballages des confiseries ou les cartes postales. Après avoir passé la journée à visiter cette ville magnifique avec mon père et Sylvaine, nous rentrons nous préparer pour le repas du soir. Malheureusement il ne se passe pas comme prévu. Le réveillon a lieu dans le bar d'à côté, faute d'avoir réservé une table dans un vrai restaurant. Les clientes qui mangent à côté de nous sont probablement des prostituées. (écrit le: 2011-08-13) catégorie: voyages année: 1991

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